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Par la banniere le 25 Janvier 2014 à 15:42
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Comme vous le savez, j'ai passé plus de trente ans en Polynésie française; un pays qui était un paradis quand j'y ai débarqué pour organiser les IV° Jeux du Pacifique. En moins de dix ans, les Polynésiens ont subitement connu la valeur de l'argent car jusque là ils se faisaient alertement plumer par ce qu'on appelle 'DES HOMMES DE LOI français", dont certains sont même devenus milliardaires, osant fêter cet événement publiquement! je n'insiste pas car c'est un lieu commun.
En arrivant au paradis, comme j'avais divers diplômes civils qui auraient pu être utilisés, comme par exemple, expertise maritime, architecture navale, je me présentai au tribunal pour un conseil. La président me dit CATEGORIQUEMENT qu'avec ma réputation , je pouvais provoquer des réactions peu souhaitables, car les experts locaux, connus pour être des malfrats en expertise, ne manqueraient pas de me vouloir du mal. Comme je n'avais pas besoin de ça pour vivre, je n'insistais pas. Mais quand je sus comment ils opéraient IMPUNEMENT, j'en étais ébahi...Je n'entrerai pas dans le détail, mais je n'en pense pas moins, car ces EXPERTS étaient soumis aux lois, alors?
En matière d'architecture navale, je dessinai le bateau-école du territoire baptisé AVEIA, destiné à former des skippers et des capitaines de chalutiers ( Je n'ai formé en VINGT ans que des Européens, car aucun Polynésien ne vint jamais s'inscrire aux cours de navigation; ça ne les intéressait pas)), puis je dessinai et fabriquai un grand ",catamaran, capable de transporter environ cent personnes baptisé "BIBLIONAVE", un engin de plus vingt mètres , catamaran à moteur pour prêter des livres aux habitants des atoll et de certaines îles isolées et également leur projeter des films. Initialement considérée comme géniale et indispensable à l'éducation des habitants et surtout d'une jeunesse ravitaillée par des corbeaux, naïf comme souvent, j'en attendais beaucoup vu l'enthousiasme des jeunes et l'appui du directeur de la jeunesse et des sports. C'était croire au père Noël, car dès mon départ, le capitaine désigné pour s'occuper de cette charge, soit qu'il ne fut pas aidé, soit que comme toujours à Tahiti, ça finisse par ne plus l'intéresser, le bateau ne fut ni entretenu et ses moteurs abandonnés sans soin. je ne parle pas de la mission et du désintérêt général qui s'ensuivit...
Ne connaissant pas la réputation du sieur Brossius, mais qui vivait dans une vaste propriété avec troupeau de vaches et une femme que le travail ne rebutait pas, j'acceptai d' entrer en contact avec lui. Quand il m'annonça la couleur, je lui dis qu'il fallait d'abord connaître les règles draconiennes de sécurité françaises dès qu'il s'agissait de transfert de passagers. Et nous voilà partis à Tahiti pour réclamer les documents officiels et les explications techniques recommandés chez l'Inspecteur maritime. Ensuite, j'estimai plus prudent de prendre barre avec
le spécialiste officiel de la sécurité du territoire ( qui me fit une curieuse impression)mais comme il avait le monopole en la matière , je n'avais pas le choix)En Polynésie j'avais appris à me méfier à tous propos. Mon client me fit bosser pour lui pendant UN AN; passant d'une idée à l'autre sur caprice, ce que j'eus le tort d'accepter. Jusqu'au moment où je le mis en demeure de choisir ou bien je le laissais tomber. Nous voici donc devant une coque de près de 15 mètres, sans lest ni balancier. Voulant la rendre insubmersible, je la dotai de compartiments étanches, puis calculai la puissance du gros moteur hors-bord, de son hélice, etc.
Au moment de passer à la construction du balancier, je le prévenais que je tenais à ce qu'il soit en lamellé-collé dans le bois le plus imputrescible et robuste. Puis comme son comportement devenait bizarre, car je suivais la construction de la pirogue en visitant le chantier tous deux jours, je découvris avec inquiétude que le bougre, pour faire des économies me fabriquait un grand balancier en plastiquesans structure interne, qui casserait dès sa mise à l'eau, provoquant le chavirage avec ses conséquences. Et comme il s'entêtait, je le prévins que j'allais immédiatement en informer l'Inspection Maritime et la sécurité.
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Par la banniere le 25 Janvier 2014 à 11:46
Celle des hommes ? Ou celle de Dieu? Par expérience je parie pour tenter celle de Dieu et je ne suis pas plus fier pour autant, mais quelle qu'elle soit, elle sera indiscutable, car chacun de nous avons, petit ou grand défaut, quelque chose à se reprocher devant notre créateur. Que ce soit dans notre littérature ou dans la réalité quotidienne, nous sommes témoins d'énormes INJUSTICES. je n'en mentionnerai que quelques exemples, sinon la cour est pleine.
J'ai des copains avocats qui m'ont toujours dit que chaque fois que je pourrais il valait mieux N'AVOIR JAMAIS AVOIR AFFAIRE AVEC ELLE (sic).Je n'invente rien...J'en parle donc en connaissance de cause, en qualité de témoin. En 1945, à la fin de la seconde guerre mondiale, que je venais de finir en Allemagne en qualité de sergent chef, dans un glorieux régiment de tirailleurs algériens de la Première Armée, j'avais 19 ans et je venais de réussir au concours d'entrée à Coëtquidan. J'occupais un poste d'officier sur le Rhin et j'étais le roi du pétrole. Quand je fus convoqué à Marseille comme juré d'un tribunal militaire (?!)
Heureusement que ça n'était que comme juré, car lorsqu'on a fait la guerre dans l'infanterie, tout n'est pas toujours clair quand on combat les yeux dans les yeux... J'eus à juger deux jeunes SS français de 17 et 18 ans, dont la mère était allemande et le père, un résistant que j'avais connu et qui transportait pour nous des armes et des explosifs dans son camion citerne pinardier aménagé. Il avait l'air inoffensif, mais chaque fois qu'on passait un "check-point nazi, Ce brave provençal, comme moi-même, en culotte de scout, serrions des fesses tout en souriant béatement pour donner le change. Car si nous avions été pris, c'était primo, la torture puis ensuite le poteau. La mère des gamins était nazie... comme je vous le dis... Le brave vieux me disant qu'il n'avait pas pu s'opposer à l'engagement de ses garçons, sa femme étant une harpie suspicieuse,et qu'il valait mieux pouvoir l'utiliser comme joker au cas il aurait été suspect (...) C'est elle qui avait persuadé ses garçons de s'engager pour la Russie, mais en signant un document précisant; "à condition" de ne faire la guerre qu'aux bolcheviques, ce que la SS en mal d'effectifs sans doute, accepta !(sic).
Les gamins expédiés contraints et forcés, car ils n'étaient pas guerriers, ni pour la cause de la résistance, dont le père ne parlait jamais, ni pour la cause allemande dont la mère leur rebattait les oreilles, arrosant les victoires. Le tribunal comportait un magistrat membre de notre jury ayant abandonné le combat dès que Marseille avait été conquise par "MON REGIMENT", six communistes civils présumés résistants. J'étais le seul décoré.Je fus froidement accueilli... sauf par le magistrat me prenant à part pour m'informer.
Les deux garçons avaient déserté à Sébastopol et étaient rentrés en France par Odessa. Cravatés par la Prévôté à leur débarquement, ils étaient morts de trouille. Aucun des parents n'était présent. Je passe sur la séance, mais les six communistes voulaient les faire fusiller, tout comme s'ils avaient été repris par les Fritz!. Consultant le magistrat qui nous accompagnait , je lui dis qu'en aucun cas je n'accepterais qu'on fusille des gamins dans ces conditions; en soupirant, il me confia que lui non plus , mais que ça aurait pu être dramatique. J'avais sauvé du poteau trois gamins égarés par leur propre mère...
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Par la banniere le 20 Janvier 2014 à 17:17
Hadj Amin pour son rôle dans ces émeutes fut condamné par contumace à dix ans de prison. Une fois de plus, il réussit à s'échapper et à gagner la Transjordanie .Son exil fut bref....Il réussit à se faire nommer à la plus importante charge religieuse de la Palestine (!!!)alors que son nom ne figurait sur aucune liste de candidature! MIEUX! ce fut à la Grande Bretagne qu'incomba la nomination à ce poste! Ce fut en mars 1922 qu'il reçut des "MAINS JUIVES" du Haut Commissaire britannique en Palestine SIR HERBERT SAMUEL la charge de GRAND MUFTI de JERUSALEM! INCROYABLE! Par ce choix politique bien anglais, espérait museler son ennemi le plus acharné . Hadj Amin se tenant à carreau, se tint silencieux, mais en réalité il entreprit d'édifier les assises de sa puissance. S'assurant d'abord son élection à la présidence du conseil suprême musulman, obtenant ainsi LA DISPOSITION ABSOLUE DE TOUS LES FONDS RELIGIEUX de Palestine. La véritable épreuve de force ne commença qu'un an plus tard au mois d'août1929. Ce coup-ci, le feu s'étendit à tout le pays et quand il s'éteignit, plus de CENT JUIFS avaient été tués et Hadj Amin était devenu le chef incontesté des Palestiniens.!!!..Il organisa d'abord une grève générale de 6MOIS, puis comme les Anglais ne cédaient pas, la rébellionl se transforma en guerre civile entre arabes, domaine dans lequel les Arabes sont passés maîtres. Hadj Amin entreprit de faire disparaître tous les gêneurs: Plus de deux mille arabes tombèrent sous les balles ou les poignards des sicaires du Mufti. Comme on peut le constater de nos jours , la tradition islamique est respectée.
Six semaines après son dernier repas à Berlin, en 1945, Hadj Amin était l'hôte de la prison parisienne du Cherche-Midi. Après avoir gagné l'Autriche, il avait tenté de se réfugier en Suisse à bord d'un avion d'entraînement de la Luftwaffe. Refusé, il décida alors de se rendre au autorités françaises plus sympas. Il redoutait que cette dernière station soit celle qui l'entrainerait au Tribunal de NUREMBERG où une place d'honneur ne manquerait pas de lui être réservée parmi les criminels de guerre, vu le nombre de casseroles qu'il trimballait. Les Français n'étaient pas mécontents de détenir un personnage aussi embarrassant et dangereux pour leur alliée. Le Mufti apprit que le général De Gaulle s'intéressait personnellement à son cas (sacré De gaulle!)Il fut autorisé à s'installer dans une villa de la banlieue parisienne où il fut l'objet d'une discrète surveillance. Les Anglais de peur de soulever la colère de leurs musulmans renoncèrent finalement de le trainer au tribunal de Nuremberg; ça n'est pas un film , c'est intégralement la vérité!
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Par la banniere le 20 Janvier 2014 à 14:51
Hadj Amin avait fait tout son possible pour contribuer à la victoire du Reich. Il ne faut pas oublier que lors de la seconde guerre mondiale la grande majorité des Etats musulmans avaient pris le parti des nazis. Il avait envoyé des saboteurs arabes derrière les lignes britanniques, encouragé le recrutement par les SS des DEUX DIVISIONS de musulmans yougoslaves, facilité l'invasion de la Tunisie et de la Libye. Et même cocasse! En 1942, il avait même annoncé 48 HEURES à l'avance à la Wehrmacht, qui refusa d'y croire ,la date du débarquement allié en Afrique du Nord ...Parfaitement au courant de la" solution finale" des VICTIMES PROMISES AUX CHAMBRES A GAZ de Himmler ne put échapper à son sort et gagner la Palestine. En 1943, il était intervenu auprès de RIBBENTROP pour empêcher l'immigration en Palestine de 4000 enfants juifs de Bulgarie qui furent passés dans la chambre à gaz.
Hadj Amin envoya son garde du corps SS chercher dans sa voiture un sac plein de colis de la croix rouge, destiné aux prisonniers de guerre.. Il les distribua en silence aux hommes assis à sa table. Puis plongeant sa main dans les plis de son abbayah, il en ramena une pochette de cuir dont il sortit une épaisse liasse de francs suisses, de dollars, et de certificats d'or britanniques. Il les compta et les les répartit avec soin en une douzaine de tas qu'il déposa devant chacun de ses compagnons et déclara alors:(( C'est fini pour nous ici. Chacun doit trouver le meilleur moyen pour rentrer en Palestine. Là-bas le combat doit reprendre sur d'autres bases))
La carrière énigmatique de cet étrange personnage avait commencé sur les bancs vénérables de l'Université AL AHZAR du CAIRE, temple du savoir islamique .Mais dépourvu de toute vocation théologique, il avait répondu à un autre appel plus conforme à sa nature, en s'engageant comme jeune officier dans l'armée turque . Avec ses cheveux roux, le bleu perçant de ses yeux , et son sabre étincelant, il avait fière allure conquérant l'attention des nazis, des nationalistes palestiniens, puis celle des britanniques au service desquels i il entra comme agent secret. Informé des promesses anglaises aux Arabes, de Jérusalem, et convaincu que les Anglais libéreraient son peuple, il devint un anglophile passionné.
Plus tard ,les déclarations de LORD BALFLOUR et les accords SYKES-GEORGES -PICOT lui révélant brutalement la perfidie britannique Hadj Amin devint l'ennemi le plus implacable de l'Angleterre. Au point que dans la hiérarchie de ses haines, les Anglais passèrent avant les juifs. Il abandonna son emploi de conseiller chez les Britanniques au SOUDAN et rentra à Jérusalem. C'est là qu'il trouva enfin sa véritable vocation. Canalisant avec une habileté machiavélique des émotions encore vagues et diffuses, il entreprit de transformer le mécontentement des cafés en de terribles explosions de foules. Sa patiente exploitation de la colère aboutit à une sanglante colère en plein cœur de Jérusalem, dans laquelle douze personnes périrent. En pays arabes la violence s'enflamme toujours et c'est entre eux que dégâts sont les plus sanglants.
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Par la banniere le 20 Janvier 2014 à 12:18
Pour changerd'air et de latitude je vais vous conter une histoire vraie que vous ne trouverez ni dans la Presse ni à la télé. Mais c'est du passé. Quand comme moi, on a fait la guerre, du moins une partie, en qualité de tirailleur de 2° classe dans un régiment algérien de la première armée ( Cf la saga d'une génération sacrifiée) dans une section de reconnaissance en qualité de seul soldat EUROPEEN... Je peux vous garantir que concernant le racisme , on en connait un rayon, et concernant les mœurs c'est gratiné ( pédophilie, viols, voile et vapeur, zoophilie) et j en passe. Courageux au feu , mais haïssant la France..et les Frangaoui.
En vérité, c'est de ma faute à cause de mon impatience à vouloir continuer la guerre jusqu'au bout, car mon capitaine , CROSIA, un héros grand comme une armoire bretonne m'avait proposé en 1944 pour l'Ecole des officiers de CHERCHEL ce que je déclinai ,ayant trop peur de manquer la fin de la guerre; (( qu'es tu venu foutre dans ce régiment ? Eh bien tu t'en souviendras, se contenta-t'il de me dire)) Donc , disons que je n'ai pas d'atomes crochus avec les Algériens, d'autant que des années plus tard faisant la guerre aux fellaghas je fus confirmé dans mes opinions initiales sur ces barbares.
A ma sortie de l'Ecole d'application, à la suite de circonstances où à la tête d'un détachement de 200 gars ,comme sous lieutenant, + deux automitrailleuses et des mortiers, je fus désigné en hiver 1947 pour débloquer la ville de Marseille enfermée par la CGT, opération réussie sans bobo, mais diversement appréciée par des supérieurs naphtalinards ; je fus affecté à Alger où je connus la pire affectation de ma carrière (CF.la saga) A mon grand étonnement , je fus désigné comme juré dans un procès...au tribunal militaire d'Alger, pour juger du cas d'un Français STURMBANFÜHRER SS, ayant conservé son uniforme et ses décorations nazies, et surtout son arrogance et mort droit dans ses bottes.
Evidemment , ce brave garçon fut condamné à mort à l'unanimité puis fusillé. Intrigué par son cas et sans haine je le questionnai en lui offrant une cigarette et un petit cognac à sa demande. Il avait été membre du PPF de Jacques Doriot, puis de fil en aiguille passé chez les SS finissant lors de la prise de Berlin. Mais cette même année 1945! ayant réussi à passer à travers les mailles de tous les filets, cet enragé avait repris du service pour le compte du FLN et été parachuté en KABYLIE où nos paras l'avaient cravaté.
Ce fut l'occasion d'une étrange révélation dont j'avais appris l'essentiel par mon père qui avait été chef d'un service spécial de la France Libre au Liban en 1941.Je vais donc vous la conter comme je l'ai apprise ((Au printemps 1945, alors que les bombardiers alliés pullulaient dans le ciel de Berlin, cela signifiait pour un Arabe de Palestine à barbiche rousse l'écroulement de ses espoirs et la défaite du pays dont il avait embrassé la cause. MOHAMED SAÏD HADJ AMIN EL HUSSEINI, GRAND MUFTI de JERUSALEM, avait perdu son pari. Pendant quatre ans, dans sa confortable villa berlinoise de la rue Goethe ( mise à sa disposition par Goebbels,) qu'il s'apprêtait à fuir en ce 6 avril 1945, il avait eu le privilège de recevoir les plus hauts dignitaires nazis. De toute l'Europe et d'Orient. Il s'était fait envoyer les spécialités qui avaient rendu sa table célèbre dans la capitale nazie où il menait grand train de vie. RIBBBENTROP lui-même, ainsi qu' HIMMLER étaient venus jouir de l'hospitalité raffinée de cet arabe enturbanné de blanc, à la voix douce et fragile. Autour de sa table, ce jour-là, il n'y avait qu'une douzaine d'arabes qui l'avaient suivi, quand en octobre 1941, déguisé en "servante" d'un diplomate italien, il avait échappé à la souricière tendue par les Anglais et marché à pieds de TEHERAN jusqu'à la frontière Turque, d'où il avait gagné l'Allemagne
Depuis 1929, il avait été le leader des Arabes de Palestine, cruel, habile, vaniteux, doué d'un exceptionnel talent pour les intrigues politiques, puis ami d"HITLER qui avait des vues sur le Moyen Orient ( campagne d'Afrique de ROMMEL). Il était pour les Palestiniens leur BEN GOURION... Persuadé qu'une victoire allemande lui permettrait d'atteindre ses objectifs, imposer sa domination à ses compatriotes pour chasser les juifs de Palestine et les Britanniques du Moyen Orient. Ayant lié son sort à celui des nazis(comme Pierre LAVAL chez nous),il avait mis à leur service son prestige personnel et celui de ses fonctions de chef religieux de la communauté musulmane de JERUSALEM.
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