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Dans mes fouilles de personnages célèbres à un titre ou à un autre , voici Kroutchev, l'homme qui a frappé de son soulier son bureau à l'ONU en pleine séance officielle, pour se faire connaitre. Il fait partie de la panoplie des nombreux self_-made men soviétiques connus pour leur fidélité à Staline, sauf qu'il fut le premier, après la mort du tyran à révéler les atrocités du régime et à reconnaitre qu'il en avait été.
L'AUBE D'UNE CARRIERE
Kroutchev a 24 ans lorsque, en 1918, quelques mois après la révolution d'octobre, il adhère au parti bolchevik. Auparavant, après une enfance paysanne dans la misère sévissant à l'époque, il avait travaillé comme ajusteur dans la ville minière de YOUSOVKA (rebaptisée STALINO, puis DONEVSTK) dans la région du DONBASS en Ukraine. Grâce à ce métier, il avait été exempté de service militaire au cours de la première guerre mondiale. Mais début 1919, il s'engagea dans l'armée rouge et participa la guerre civile qui faisait rage.
Il ne retourna à Yousovka qu'en 1922 pour contribuer à la remise en marche de l'industrie minière dans un pays souffrant de la famine et dévasté par la guerre civile. Entre temps , il est devenu un ACTIVISTE ACHARNE et endurci du Parti. Dans ce chapitre, il donne un aperçu de l'atmosphère de ces jours difficiles où des paysans et des ouvriers sans instruction se voient confier des fonctions responsables uniquement parce qu'ils ont fait la preuve de leur dévouement à la cause du bolchevisme; c'est à cette époque, en 1921, que LENINE se trouve contraint de renoncer à l'édification immédiate du socialisme, et de , promouvoir sa NOUVELLE POLITIQUE ECONOMIQUE (N.E.P.) qui encourage l'entreprise privée et concède divers privilèges aux négociants intermédiaires et spécialistes bourgeois de tous genres. Parce qu'il ne voit pas d'autre moyen de rebâtir l'économie soviétique en ruine.
A suivre
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Hier , en zappant sur tele Senat, je suis tombé sur trois élus planchant sur le nouveau LPM. Les deux premiers ,membres de l'opposition, critiques à fleurés mouchetés, ont attiré sobrement l'attention dans une salle pratiquement vide, dénotant l'intérêt de nos élus pour les questions de défense nationale . Notre brave ministre Le Drian, qui est au charbon lui, SAIT que nos armées ont atteint la limite basse et que ceux qui pensent encore, bien que sous les armes, ont une forte tendance à s'arracher les cheveux devant la chirurgie drastique intervenue jusque dans le muscle de nos armées. Ce qui n'empêche pas nos stratèges de continuer à intervenir en Afrique en attendant d'autres théâtres au gré du cancer rongeant la planète.
Faut-il être dingue pour continuer dans le genre et ne pas tenir compte du fait que ça commence à gronder dans les rangs, en connaissance de cause. Non seulement les effectifs de l'armée de terre ont fondu gravement, mais en matière d'aviation , c'est encore plus grave. Pour notre industrie nationale d'armement, c'est la bérézina; ce qui est gravissime c'est qu'à chaque déploiement on nous enfume en disant qu'il n'y en aura pas pour longtemps. Un LONGTEMPS qui dure et qui coûte cher. Ce petit jeu ne pourra se prolonger indéfiniment sans dégâts majeurs. Nos hommes ne sont pas des équilibristes; nos moyens , effectifs , véhicules armements et avions sont au bout du rouleau ou TRES INSUFFISANTS. Nos généraux le savent mais, devoir de réserve oblige, ILS FERMENT LEUR GUEULE pour parler militairement.
Or voici que le troisième élu intervenant, se couvre de pisse noirâtre, non parce qu'il vient plaindre les réductions effectuées dans l'encadrement civil des armées ( absolument nécessaire!) mais pour n'aborder que ce sujet pour enfumer tous les autres combien plus alarmants; C'était pitoyable de voir ce gros rondouillard, au faciès de non suceur de glace, lire en ânonnant presque un texte de faux-cul aux ordres, rempli d'inexactitudes pour annoncer que tout allait bien. On est mal barrés mes bien chers frères!
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Le dernier chapitre de mon précédent article a disparu... vous ne devez plus être étonné. On ne sait d'ailleurs pas pourquoi, car il n'était ni subversif ni actuel...Donc je vais essayer d'en finir avec Léon Blum, afin d'alléger ce sujet historique , révélateur de l'immense bordel que fut la III° république des années 30. En définitive , Blum était un gars sympa et sincère. malheureusement, il était socialiste, donc fana des acrobaties chères à ces braves gens, dont Mitterrand fut un maître au parcours zigzagodromique qui a enchanté les Français appréciant les border lines sulfureux. Obsédé par le désarmement généralisé comme solution à la paix, Blum provoqua le rire chez les japonais, les nazis et les fascistes en général. Il fut obligé de réarmer AU DERNIER MOMENT, c'est-à-dire quand il fut trop tard; nous avons vu les conséquences.
D'autre part , je ne sais pas s'il avait fait son service militaire, mais en stratégie et géopolitique il était plutôt nul et c'est quand même regrettable quand on se trouve propulsé à la tête d'un Etat à la veille d'entrer dans une fournaise d'avoir à choisir les généraux (autres que favorables au régime socialiste) Là ce fut l'apothéose! Car il fut jugé par Pétain qui aurait du rester au chaud dans ses charentaises, au lieu de pontifier sur la défensive et la ligne Maginot. Rédacteur en chef du POPULAIRE, il était passionné, souvent pompeux, mais ce qui le caractérisait c'était surtout une certaine naïveté et un manque de psychologie dans son jugement des hommes atteignant parfois l'angélisme. Sa façon de ne considérer que le peuple des TRAVAILLEURS en parlant du peuple français, rappelle étrangement un certain MARCHAIS, qui fabriquait des Messerschmidt en Allemagne comme STO. De même l'illustre THOREZ, Blum n'a pas l'air de l'avoir connu car il n'est mentionné nulle part dans sa prose abondante. L'accord franco-soviétique juste un an avant le traité germano-soviétique illustre à quel point notre héro s'est planté sur les hommes et les régimes.
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Dans quelques heures, Pierre LAVAL remettra cet après-midi au président de la république la démission collective de son ministère : Mercredi 22 janvier 1936. C'est un peu, c'est beaucoup notre œuvre déclare Léon Blum. Nous ne nous en cachons pas; au contraire un juste orgueil. Oui, nous avons secoué le cocotier radical jusqu'à ce que pierre Laval tombe. (La haine de Blum serait légitimée parce qu'il aurait découvert le traitre qui se cachait en Laval et qui fut fusillé après l'armistice? Qui sait? D'autre part je ne savais pas que le colonel de Larroque fut un complice de Mussolini(...)
Comme quoi , en fouillant les archives on en apprend de toutes les couleurs. mais pourquoi Larroque n'a-t-il pas été inquiété? (( Nous nous en félicitons sans cruauté, mais avec fierté, maintenant qu'il est à terre. Et nous ne voulons pas qu'il se relève à temps pour rentrer en scène. (Si les gars membres du PSF (parti social français) étaient des fascistes, ça faisait beaucoup de monde... C'est sans doute à eux qu'on doit, en partie, l'avénement de Pétain en 1940. Quant à Laval il resurgira alors pour le pire, trahissant même Pétain, révélant sa complicité avec les nazis...
LA RATIFICATION DU PACTE FRANCO-SOVIETIQUE : Mardi 11 février 1936.
(( le débat sur le pacte franco-soviétique s'ouvre cet après-midi à la Chambre, non sans quelque solennité. Je crois y avoir consciencieusement préparé les lecteurs du POPULAIRE. Entre le 11 avril et le 5 mai de l'année dernière, j'ai consacré à ce vaste programme 13 articles que je viens de relire et dont, après réflexion nouvelle, je ne modifie ni l'argumentation ni la conclusion.( Ce bon monsieur Blum fera une drôle de tête en 1939, quand le petit père des peuples le couillonnera en traitant avec Hitler. Décidément la psychologie n'est pas son fort, car il fallait être bien naïf ou mal renseigné pour se fier à Staline! (( Il est assez plaisant pour nous, et plus encore pour nos camarades communistes, que la réaction pousse la maladresse et la sottise jusqu'à donner au vote du pacte franco-soviétique le caractère d'un succès républicain...
(La conclusion de cet article flamboyant, quand on connait le comportement des communistes en 1940, leur collusion avec les nazis , le sabotage des industries d'armement, le largage des tracts sur les troupes alliées pour tenter de les faire déserter, comme leur chef Maurice THOREZ dès la déclaration de la guerre. )En conclusion, Blum déclare avoir agi pour la paix. Il ne savait pas que ce serait la paix des GOULAGS ...)Malgré la faillite de la SDN dans la guerre italo-éthiopienne, Blum, comme un boy-scout, subit le largage des Britanniques , nos alliés! comment s'étonner de la suite désastreuse des démocraties dont la crédibilité s'est évaporée. Paroles, paroles!
LES DEUX DANGERS: Jeudi 16 avril 1936
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L'ECHEC: Jeudi 30 juin 1932
La conférence de Lausanne s'est achevée. Du moins dans sa première phase:C'est un échec. Une commission de rédaction a établi un "RAPPORT" sur ses résultats actuels; la tâche fut vite achevée... Une sorte de bureau permanent au rôle non défini a été constitué. Comme le moratoire HOOVER expire aujourd'hui même 30 juin; Seule la France reste engagée EN DROIT, vis-à-vis de l'Angleterre et des Etats-Unis, alors que l'Allemagne est dégagée en fait vis-à-vis d'elle-même , (C'EST UBUESQUE!) ça n'est pas tout: les projets de reconstruction européenne sont reculés à un AVENIR LOINTAIN. le règlement des réparations et des dettes n'était pas un des éléments de l'œuvre de restauration, mais il en était la CONDITION PREALABLE. Son ajournement entraine l'AJOURNEMENT GENERAL, alors que l'économie européenne appelait AU SECOURS IMMEDIAT. La France est cocue: l'impuissance des gouvernements éclate à son tour...et la diplomatie française fait FLOP une fois de plus. Et les Allemands triomphaient.. en nous faisant un bras d'honneur!.
Si la conférence du désarmement devait également échouer sans avoir statué sur le moratoire Hoover, le jeu serait redoutable... Il y aurait de l'imprudence à négliger la réaction populaire qui s'exprimerait sur ce point, à l'oublier ou à la méconnaitre elle exploserait d'une façon plus ARDENTE et plus IMPERIEUSE encore...Le gouvernement et les députés français sont prévenus...
SUPRÊME APPEL : Mercredi 20 juillet 1932
L'instant est solennel. La conférence du désarmement a attendu TROIS MOIS durant, le verdict des électeurs français. Elle attend aujourd'hui le choix du gouvernement français. L'enjeu est LOURD. HERRIOT est maître de l'heure: le CHOIX de la CONFERENCE dépend du sien...La conférence ne peut plus se séparer sans avoir accepté franchement le plan Hoover comme le protocole l'incarnait. Se débarrasser du plan Hoover équivaudrait à une FAILLITE POLITIQUE Tous les moyens termes sont inadmissibles, parce que DERISOIRES. Malheureusement c'est ce qui se produira.. .La social démocratie , en échouant se condamnera et la dictature militaire nazie prendra sa revanche. , la classe ouvrière allemande sera balayée puis noyée. . L'internationale socialiste, l'unité et cohésion ayant fait défaut, disparaîtra jusqu'après l'armistice.
a suivre
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