• USQUE AD TROGNONEM

    Bien qu"ON" me sabote, je persiste, en espérant passer à travers et qu'ils se fatigueront avant moi, donc je vais essayer de vous terminer cette phase historique de notre histoire  dont le  brave peuple n'est souvent pas informé, tenté  que cela l'ait jamais intéressé... Dans les semaines précédant son assassinat, Darlan qui s'y attendait,  fit  un travail  remarquable avec le général CLARK  en vue de  la  remise sur pieds de l'armée française, notamment  des résultats  obenus qui furent   beaucoup   plus  généreux   qu'à Cherchell; Qu'on en juge: du matériel destiné à 19 escadrilles aériennes. L'entrainement et l'équipement  de de huit divisions  dont 3 blindées, modernisation  et  remise en mesure  de  combat  de la marine. 1400 avions, 30.000 mitrailleuses, 3000 pièces  d'artillerie de tous calibres, 5000 Chars  d'assaut et auto-moteurs lourds, 51 millions  d'obus  et  de  munitions  diverses,  etc.

    Les dernières  semaines  de  la vie  de Darlan  ont  montré qu'il  était  patriote... en  défendant   FINALEMENT  la   cause  alliée  par une contribution beaucoup plus  importante qu'on  ne le  pensait à cette époque. Personne  n'aurait  pu à l'époque , hormis  Darlan , persuader   aussi  rapidement  NOGUES de  mettre fin au combat au Maroc, ni  persuader  les  officiers  vichystes , majoritaires,  de poursuivre   le  combat. De  même  convaincre  Perre BOISSON , gouverneur de l'Afrique  Occidentale  française  de rallier cet immense  territoire  avec  le port  de Dakar, avec le  cuirassé RICHELIEU , sans  tirer un coup de  fusil. Dakar constituant   aux  yeux  de Roosevelt  la  plus  grande  menace  pour  l'Amérique. Hélas,  également,  le plan tunisien n'ayant pu se déployer , les Allemands  occupèrent  les aérodromes   tunisiens   avec  leurs parachutistes, prolongeant la bataille  dans  l'est  du Maghreb  de plusieurs   semaines   d'un  Hiver  rigoureux.

     Hélas , également, aux  demandes  pressantes de Darlan de rallier  l'AFN  avec  la  flotte  de Toulon, l'amiral de LA BORDE , vichyste  et  colaborationniste  enragé,  et  pigeon de l'affaire  refusa, mais malgré  tout ordonna le sabordage , plutôt que de livrer sa magnfique flotte aux nazis, quand il comprit trop tardivement  que  les nazis  l'avaient berné. Darlan  savait  que plusieurs complots  étaient  en préparation  pour l'assassiner; Se  confiant à  MURPHY il demanda: (( vous Américains , que ferez vous , si  je disparaissais?)) Il annonça alors  son  testament  dans  lequel   figurait  quelques  survivants  politiques non mouillés, mais   EGALEMENT DE GAULLE( ???), pas immédiatement précisa-t'il(...) C'était le seul général pensait-il , ayant  l'envergure et la volonté de fer nécessaire  pour  réunifier   la France (sic) (archives).

      

    Les  raisons de l'assassinat de DARLAN demeuraient  un mystère "d'après les Américains", prouvant  bien  que  leurs services  de  renseignements  n'étaient pas à la hauteur, à  moins  qu'une  belle  hypocrisie..?!.. L' instigateur  du  crime  ne   fut jamais  démasqué, mais  le jeune  royaliste Bonnier de la Chapelle, tiré  au  sort  de  son  commando franco-britannique   mourut   courageusement   sans  parler   avant  d'être fusillé.  sur ordre du  général  d'aviation BERGERET. Nombre de chroniqueurs  britanniques  et américains  présentèrent  cet assassinat comme un événement heureux... Cet intolérable  fardeau  de compromission  que  représentait  la "carte DARLAN  disparaissait : à qui profitait le crime? Churchill? Roosevelt?

      

     le général  CLARCK et  MURPHY pensaient  qu'aucun  autre Français  n'aurait pu contribuer  au  succès  d'une  aventure  militaire  et diplomatique  TERRIBLEMENT ALEATOIRE. Un Corps Expéditionnaire français (CEF)  s'intégra au sein des armées  alliées qui envahirent  l'Italie, avant  d'avoir  nettoyé  la Tunisie et vaincu l'Afrika  Korps  de ROMMELpouchassé par MOTGOMMERY.  Le 19 Janvier 1943, lors  de la Conférence  de Casablanca,  après de sombres sacs de noeuds, ( l'affaire PEYROUTON)  De Gaulle  surgit  sous  la pression de la France Libre, aux  premiers  rangs  malgré  l'hostilité  de  Roosevelt...

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