• RECONQUËTE DU MALI et AQMI...

    Dans un de nos récents articles, nous avions attiré l'attention de nos lecteurs sur les vaticinations de notre président, chef des armées, à l'ONU, qui avaient obtenu le succès que l'on sait auprès des diplomates du monde entier. Bref,comme nous avions abondé dans le bon sens de ces braves gens blasés et semble t'il mieux informés que notre bien aimé président, qui avait pourtant été élève à COÊTQUIDAN! (mais oui , comme je vous le dis!), nous avions suspecté qu'il y avait eu comme un défaut en notre république, au niveau supérieur de l'Etat. Permettez donc à un vieux soldat qui a près de vingt années de guerres diverses, d combattant sur le terrain, mais également vieux con battu, de vous faire part de ses réflexions concernant SAHARA et SAHEL où je me suis  déplacé autrement qu'en qualité de touriste.Je prie donc que les civils purs m'excusent si je dois , pour les éclairer, entrer dans des détails techniques, tactiques , logistiques et autres, qui semblent avoir totalement échappé à notre chef des armées avant de se comporter en CESAR  au Capitole. Plusieurs pages seront donc nécessaires pour développer ces réflexions non exhaustives, mais suffisantes pour vous éclairer.

    Rappelons donc que les Etats africains actuels , si l'Algérie demeure sur ses positions négatives, mais parfaitement compréhensibles, persiste dans son refus de s'engager, ça n'est pas sans raisons valables.Aucune armée africaine actuelle n'est capable actuellement de résoudre ce problème, largement hors de portée, sans appuis très HONEREUX (qui peut et veut les fournir?)  d'une part, mais simplement au titre opérationnel ( stratégique et tactique).Ce conflit d'un nouveau type, à cause de l'importance de l'emploi des drones, des distances considérables à couvrir  en zone désertique, des exigences logistiques en conséquence. D'autre part, le temps travaille pour les salafistes plus résolus que jamais, faisant appel aux miliers de volontaires étrangers, dont bon nombre déjà entrainés et prêts à mourir pour aller au paradis.cela réclame des effectifs plus importants que les chiffres avancés, une préparation spécifique à ce théâtre d'opération et une étroite synchronisation entre les unités.

    Commençons donc par la géographie, physique, puis humaine. Le  MALI EST LE PLUS VASTE PAYS DE L'AFRIQUE OCCIDENTALE, mais également un des plus pauvres; bordé au nord et nord-est par l'ALGERIE, à l'est par le NIGER,au sud par le BURKINA-FASO,au sud-ouest par la GUINEE, et le SENEGAL, et à l'ouest par la MAURITANIE.Ses frontières, occidentales sont de l'ordre de plus de1000 kilomètres(nord-sud) et 700  kilomètres(est-ouest) avec la MAURITANIE, zone entièrement désertique, ERG CHECH, EL HANK, EL MREYYE.Sa frontière avec l'ALGERIE  s'étend sur plus de 1000 kilomètres, le redoutable TANEZROUFT, le TIMTRINE englobant le massif de l'ADRAR DES IFORAS (890 mètres) DOMAINE DES TOUAREGS, la frontière sud s'étend sur plus de 1600 kilomètres, d'est en ouest, NIGER, BURKINA-FASO, GUINEE, et SENEGAL.

    Le nord, l'est et l'ouest sont zones désertiques sahariennes; à l'ouest nous y trouvons majoritairement des Arabes et des Maures, dans l'ADRAR DES IFORAS, des TOUAREGS pris en main par des intégristes fanatisés, bien armés et organisés répendant la terreur et appliquant une CHARIA RADICALE, provoquant une fuite éperdue de populations métissées, Peuls, Soninke, Bambara et Sousou. Les DOGON  retirés dans le sud-est dans le massif  du HOMBORI TONDO ( 1155 mètres), vivent en communautés, ne se mélégeant guère.

    La moitié sud du MALI se situe dans la dépression créée par le delta intérieur du NIGER; les rares massifs montagneux se situent au nord-est, ADRAR DES IFORAS  et en pays DOGON. Le delta intérieur du NIGER arrose 47% de la partie sud du MALI. Ce grand fleuve d'Afrique occidentale se divise en de multiples branches qui reçoivent des affluents comme l' AGOE ou le BAOULE; les eaux poissonneuses sont une manne vitale pour les populations  Si en revanche, la végétation est rare en zone saharienne,on trouve au centre du pays, une savane arbustive composée essentiellement d'épineux ( arbres à gomme).Savane devenant arborée  où les cours d'eau sont bordés de bandes forestières humides.Le pays se répartit en trois zones TROIS ZONES, du nord au sud , en saharienne, sahélienne et SOUDANIENNE ( tropicale à longue saison sèche). La majorité de la population se concentre dans le centre du pays où sont les grandes villes:BAMAKO, SEGOU, MOPTI.

    (a suivre)

    Google Bookmarks