• la politique française, écoute, notes banches, fiches (suite et fin)

    Lorsque je fus nommé entraineur nationale de course au large à la FFYV,c'est sans mon accord, et j'ai du quitté la Polynésie où je résidais. J'avais beau proclamer que les cimetières étaient pleins de gens indispensables, ça n'a pas marché. J'ai eu quand même un job magnifique et les résultats des équipes françaises de course au large entre 1979 à 1983 , exceptionnels, m'ont comblé de joie et de fierté; mon brillant adjoint et moi-même n'y ont été pour pas grand chose sans doute, car quand j'ai démarré, j'étais seul, sans AUCUN moyen, jusqu'au moment de recruter Michel Girard , un champion, et que nous avons pu obtenir véhicule, ingénieur météo, vedette , nagrafax , etc, il a fallu se battre et nous n'avons jamais été remerciés, au contraire. Bref , glissons, c'est la France éternelle. Ce sont nos architectes navals , nos skippers et nos jeunes équipages qui ont eu le mérite de réussir des courses magnifiques contre les meilleurs mondiaux. Je me suis battu contre la fédération , contre certains sponsors qui ont fini par transformer la course comme le cyclisme , etc. L'argent devenait le roi. Et j'ai quitté la voile qui devint professionnelle, tuant l'amateurisme. J'ai terminé ma carrière civile comme directeur de la Jeunesse et des sports de MAYOTTE (!!!) avant de prendre ma retraite en Polynésie où je me suis retiré.

    Et là, un beau jour de l'an 2000, j'ai reçu à MOOREA la visite du Commissaire divisionnaire BLÜCHE, directeur de la DST, pour une partie de bridge, mais en fait pour me prévenir que j'avais été fiché: "ANARCHISTE IMPREVISIBLE, VOIRE DANGEREUX ". Nous avons éclaté de rire et fêté l'événement comme il se doit: la plus belle citation de mes deux carrières. Sans cette visite, je n'aurais jamais su, ni quand,  ni pourquoi, ni comment, et je ne le sais toujours pas. Mieux, ayant écrit à Charles PASQUA avec lettre recommandée , pour lui demander des explications, il s'est contenté de me renvoyer le carton rouge avec sa signature , sans un mot. C'est seulement lorsque Nicolas SARKOZY fut nommé ministre de l'Intérieur qu'il ma guidé vers la commission des Libertés individuelles  et  qu'il a été obligé de leur secouer les puces en s'occupant de mon dossier , car je n'en avais reçu aucune réponse. Sans  lui , je n'aurais jamais rien su, quand  cette commission a daigné me répondre , bien emmerdée, car les notes blanches ne laissent pas de traces. Alors ils se sont contentés de m'expédier copies de tous mes articles parus en Polynésie , à l"étranger et en France , sans commentaire . J'étais donc surveillé depuis LONGTEMPS sans explication et ça continue , ce dont je me fous complètement.

    Je ne sais toujours rien de plus; nous sommes une curieuse démocratie, où des GENS se permettent de  vous accrocher des casseroles que vous trainez toute votre vie,  quelque soit le régime , en l'occurrence c'était sous le règne de JOSPIN le flamboyant, ex-TROTSKISTE, que je fus fiché ...A mon âge canonique ça me semble si petit et lamentable! mais vu mes Etats de service et dix ans de guerre aux ordres des gouvernements successifs, j'ai les glandes gonflées; je comprends ceux qui ont adhéré à la Franc-maçonnerie, alors que ça m'en touche une sans bouger l'autre. Vive la république socialiste!

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