• La Justice (suite 1)

    Ayant vécu  et travaillé de longues années en Polynésie française une expérience comparable à un séjour à CLOCHEMERLE, je peux vous parler de la justice en ce paradis. Rappelons que la justice y dépend de Paris et non du territoire autonome. Le bien veillant  chef du pays , Gaston FLOSSE (le frère de Chirac, que Dieu le protège!) a fait un séjour en prison... Dont à sa sortie il a été élu SENATEUR de la république française (!!!)  puis, le "frapadingue" Oscar TEMARU, chef inspiré du gouvernement, ayant été renvoyé dans ses terres, considéré comme ayant trop sévi à la tête de la  Polynésie, notre bon Gaston FLOSSE a été replacé à la tête d'un nouveau gouvernement (sic) Tout baigne donc en Polynésie française.

     Ayant effectué un travail architectural d'un an pour un citoyen américain implanté en Polynésie pour s'y marier avec une brave tahitienne et lui faire de nombreux enfants, garantie de ne jamais être emmerdé (sic)  coutumes habituelles dont de nombreux aventuriers blancs  usent pour s'implanter au pays  sans dépenser un sou. J'ai effectué une étude d'architecture navale pour un gars qui était en vérité ,sans que je le sache un escroc...qui m'avait ému en me parlant de sa nombreuse famille. Donc , refusant de me payer, lorsque le travail fut achevé, il prit le risque insensé de lancer à la mer une grande pirogue contenant 40 personnes qui devait accueillir les passagers  des paquebots touristiques, sans respecter mes plans!

    Le règlement français en matière de sécurité maritime est un des plus stricts au monde. Je m'en informais donc et prévenais l'Inspecteur officiel de la marine marchande et l'agence VERITAS. Ayant appris qu'il s'était affranchi de mes plans, en construisant un balancier en plastique au lieu de celui que j'avais conçu en bois laminé de teck conditionnant la sécurité du bateau, j'adressai une lettre à l'Inspection Maritime ainsi qu'à l'agence Veritas, les prévenant que si ce bateau était lancé avec ce balancier, il CHAVIRERAIT INSTANTANEMENT  à sa mise à l'eau et que je dégageais toute responsabilité dans ce cas,   Ni invité au lancement comme il se devait , ni payé  pour mes études. Je n'en reçus aucune réponse.

    Mon client entreprit donc de lancer cette pirogue avec 40 passagers cobayes, en présence de l'Inspecteur maritime et du patron de VERITAS, tous deux en costume trois pièces. Dés son lancement en baie d'OPUNOHU, comme prévu, le balancier se brisa , la pirogue chavira avec 40 personnes et les deux officiels au bouillon qui perdirent papiers et téléphones portables. Par chance , personne ne se noya. MAIS MIEUX, ILS AUTORISERENT CETTE AMBARCATION à NAVIGUER (sic). Prenant un avocat célèbre , celui de Gaston FLOSSE , "donc un magicien", je portais plainte; cela me coûta cher car ça donna lieu à de longues séances qui auraient ravi Molière, dont après deux années  aucune réponse ne me fut donnée. Mon CHER avocat me proposa d'aller en appel me disant que les frais seraient à mon compte, of course. Comme ma fortune" limitée" ne me permettait pas d'allonger une sauce déjà épicée, j'y renonçais. Au bout de 3 ans , je reçus 60.000 francs CP( soit 41 euros pour un an d'étude)   et une lettre me disant que mon client n'était pas solvable. Quant aux deux officiels, aucune nouvelle , aucune sanction (sic)No comment! Telle fut la justice rendue.

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