Plus le temps s'écoule, plus ce qu'on a baptisé les "arcs de crise" s'étendent sur la planète. Au point que nos médias saturés finissent par se focaliser ( actuellement sur l'Irak et Syrie  et l'Ukraine), négligeant ce faisant, le Pakistan et surtout la Chine et son environnement où un arc de crise encore plus compliqué que l'africain où nous sommes englués. Si l'Orient est compliqué , sachez que l'Extrême-Orient l'est encore plus,  et  également chargé d'électricité, avec toujours les problèmes  de revendications territoriales (à forte odeur de pétrole), de susceptibilité souveraine d'un autre temps mais persistant, surtout de la part de la Chine qui a bien l'intention de faire le MENAGE quand elle se sentira prête.

Les conflits maritimes  en Extrême-Orient opposent NEUF ETATS dans 4 espaces maritimes. La Chine, Taïwan, le Vietnam, les Philippines, le sultanat de Brunei, et la Malaisie. Tout ce beau monde se disputant des îles de la mer de Chine du sud. La Chine étant prisonnière d'une revendication héritée de TCHANG KAÏ-CHEK (!), ne pouvant pas faire moins que le KUOMINGTANG, Pékin souhaite , "pour l'instant',  repousser la question de la souveraineté en vue du partage de l'exploitation des RESSOURCES par des arrangements bilatéraux rejetés par les autre parties du conflit...

La Chine et Taïwan réclament au Japon des îles de la mer de Chine orientale (SENKAKU/ DIAOYU) qu'elles "PENSENT" avoir perdu en 1895! à l'issue de la guerre sino-japonaise et que le Japon affirme avoir annexées la même année., parce qu'elles étaient inoccupées... Les Etats-Unis  occupent ces îles en 1945, puis les rendent au Japon en 1972. Les deux Corées diffèrent sur l'interprétation des frontières maritimes sur la ligne de démarcation. De même qu'elles contestent le partage des eaux de la mer Jaune avec la Chine...

Le japon réclame respectivement à la RUSSIE et à  la Corée du sud les 4 îles KOURILES (occupées par l'armée rouge en 1945) ainsi que les îles DOKDO/ TAKESHIMA. Depuis septembre 2012, les îles  les îles SENKAKU/ DIAOYU en les rachetant à des particuliers,  le Japon décide de les "nationaliser". Le premier ministre YOSHIIKO NODA invoque l'intention d'empêcher l'EXTÊME DROITE japonaise d'acquérir ces îles grâce à des donations de plusieurs millions de $, malgré l'avertissement du Président  chinois HU JINTAO rencontré deux jours plus tôt à VLADIVOSTOK au sommet de l'APEC.

En mars 2014, les PHILIPPINES soumettent le conflit des souverainetés en mer de Chine du sud et la validité du tracé des revendications chinoises en 9 traits sur onze imbriqués dans ses eaux, à la COUR INTERNATIONALE de Justice de LA HAYE, dont la Chine n'a que foutre... Mais ni Taïwan, ni la Malaisie, ni Brunei ne se sont associés à l'initiative philippine... La peur de la Chine bloque les sphincters et la solidarité.

Instauration non concertée d'une zone AERIENNE CHINOISE en novembre 2013 pouvant expliquer la visite, le 26 décembre, du Premier ministre japonais, SHINZO ABE, au sanctuaire religieux YASUKUNI honorant les morts au service de l'Empereur, dont les CRIMINELS DE GUERRE de CLASSE A condamnés à mort par le tribunal allié en 1945. Manifestation du "REFUS de se REPENTIR" du Japon... Véritable provocation pour les Chinois...Ce sanctuaire religieux abritant un musée REVISIONNISTE. Aggravant son cas, le 12 juillet 2014, ABE rend également hommage à l'amiral YAMAMOTO, PLANIFICATEUR de l'attaque contre PEARL HARBOR... (Ambiance...)

A suivre

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