• L'OTAN, pourquoi? (suite)

    Mon serveur coupant internet suivant un rythme dont il n'a jamais osé donner la cause, mon précédent chapitre a été délibérément châtré...? Il faut dire que pour l'instant je vous écrit encore depuis la Polynésie qui est en train de devenir un joyeux bordel...Et ça continue... Je vais donc attendre qu'ils daignent me permettre de pousuivre. Ces messieurs disposant du monopole dans ce domaine, nos plaintes quasi unanimes demeurent sans effets...car ils ne daignent plus répondre au téléphone!

    Donc, reprenons notre fil. Ce qui a changé actuellement va faire à nouveau plonger le budget de la défense déjà insuffisant. N'étant plus une grande puissance, notre potentiel défensif a pris du plomb dans l'aile, ce dont notre peuple a l'air de se foutre royalement. D'ailleurs aucun candidat aux élections présidentielles n'a évoqué le problème ( même pas secondaire!). Il est vrai qu'il a d'autres soucis en tête. Souhaitons qu'il n'ait pas à s'en mordre les doigts. En effet nous traversons une époque TRES DANGEREUSE dont on ne sait pas encore où, ni comment, mais nous savons que ça ne pourra qu'exploser, comme à la suite de toutes les  précédentes crises internationales. C'est pourquoi aujourd'hui, l'OTAN est plus que jamais nécessaire à notre sécurité. Le syndrome de la guerre en Irak préoccupe encore certains Etats au tropisme européen. Sujet: les relations euro-Atlantique et intra-européen. Déjà à RIGA, en 2007, les futurs élargissements prévus de l'OTAN (Croatie-Macédoine, Albanie) en 2008, provoquèrent nombre de questions concernant ces thématiques pour l'avenir de l'organisation Atlantique.

    Il s'agissait de clarifier jusqu'où peut aller l'extension de l'OTAN dans le champ humanitaire, au détriment des prérogatives de l'ONU et des compétences de l'Union. Il s'en dégagea une inquiétude car l'unanimité ne s'est pas dégagée entre ceux qui voulaient privilégier l'Union Européenne et non le Centre euro-Atlantique de coordinaion des réactions en cas de catastrophe, tout en refusant que l'OTAN étende ses prérogatives en cette matière, estimant qu'elle n'en a ni le mandat, ni les capacités, à la différence de l'UE, des traités multilatéraux et de l'ONU. En tous cas, l'inquiétude de voir l'Otan s'occuper de TOUT, devenir un jour une "ONU de la sécurité" avait de quoi créer des débats houleux...actuellement la situation ayant empiré du fait de la crise, la réunion actuelle à CHICAGO ne va pas être joyeuse...

    Mais revenons  au terrain  et considérons le point de vue des exécutants. Les avantages de l'Otan sont nombreux: unité de commandement, communications, inter-opérabilité, logistique , parfois sttansardisation des calibres, entrainement commun toutes armes, etc. Inconvénient, une certaine lourdeur, délais d'exécution, bureaucratie à allèger, etc. Une machine aussi vaste demande des compétences au niveau de l'organisation et des réflexes. Le problème des coûts financiers et de la répartition des efforts va devenir un vrai  casse-tête. Par bonheur, la France et l'Allemagne ont déjà mis en place des Etat-Majors conséquents capables d'entrer en jeu rapidement pour répondre à la demande. Même  la mise en opérations simultanées de"grande envergure" ( il ne faut plus rêver) exigeant 60.000 hommes chacune et six autres moyennes à 30.000 hommes chacune(...) Mais procéder à des réformes au sein de l'OTAN en temps normal n'est déjà pas évident, dès lors que toute décision s'effectue par consensus dans un espace inter-gouvernemental, alors qu'en sera- ce à CHICAGO? Affaire à suivre...

      

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