Tenant le manche de la zone euro, en la plaçant à la merci d'une déflation, L'Allemagne a décidé d'un tournant énergétique de 500 MILLIARDS d'euros! Pour satisfaire les VERTS sans doute, sur la sortie du nucléaire, dont les conséquences sur la hausse sévère des émissions de carbone (sans que les Verts ne protestent!)Résultat: l'Allemagne est devenue plus que jamais dépendante du gaz russe...Avec l'annexion de la Crimée, dont les conséquences seront graves, car Poutine poursuivra sa route devant l'impuissance des Occidentaux... violant impunément l'ordre international établi après la guerre froide et exerçant un CHANTAGE AU GAZ sur 13 des 28 Etats de l'union Européenne.

L'évolution de la situation en Ukraine, sous surveillance européenne, directement concernée, n'est pas rassurante, alors que l'Europe malade, désarmée, du moins n'ayant pas prévu de défense cohérente crédible...risque la déflation. D'autre part , l'Amérique joue comme toujours en solo, de sa supériorité dans l'économie Internet et financière. Nous sommes un peu NUS, alors que les Américains reprennent du poil de la bête.

La divergence entre les Etats nordiques et ceux du sud se poursuit; chômage pour les uns et plein emploi pour l'Allemagne ( taux de 5,2% contre  25% pour l'Espagne!) Compétitivité( part des exportations dans le PIB, 52% pour l'Allemagne, contre 27% pour la France). Endettement (public,77% du PIB pour l'Allemagne et 97% pour la France!)La mondialisation non digérée par les classes MOYENNES (en France, assommées par les impôts et les taxes) a provoqué une exacerbation des sentiments identitaires hostiles au gouvernement., favorisant le POPULISME et accusant l'Europe de tous les maux.

La menace identitaire se précise, accroissant les tendances au séparatisme (Pays basque, Catalogne, Italie du Nord, Flandre, Ecosse,) .Si,  cette menace aboutissait, créant un patchwork de micro-Etats ingérables, décrédibilisant définitivement l'Europe, accroissant la pétaudière , cela provoquerait une anarchie redoutable.

On me signale arrêt-buffet, donc à la prochaine