• DARLAN (fin)

    La majorité des officiers français étaient déjà récociliés et résolus à combattre les nazis jusqu'à la victoire. Le dernier obstacle s'opposant à un accord avec les dirigeants français fut surmonté lorsque les troupes allemandes, en violation de l'armistice de 1940 envahirent la zone non occupée de France. Bref ce fut le commencement d'une coopération indispensable qui affermissait la situation des alliés et permettait un renfort de 300.000 soldats français entraînés, prêts à monter en ligne dès qu'ils seraient équipés et armés par les Américains. Personne, en Afrique du Nord, n'exerçait autant d'autorité que Darlan sur les hiérarchies militaire et civile. Ainsi , au Maroc, le général NOGUES avait démasqué le général BETHOUART, allié secret des Américains. Seul darlan pouvait le convaincre  d'arrêter le combat qui avait déjà coûté trop cher... Aussi était-il tentant d'espére que darlan ordonnerait à la flotte française de quitter Toulon pour ne pas tomber aux mains des Allemands. hélas comme l'amiral DE LABORDE le fit en refusant d'exécuter les ordres de Darlan, la flotte se saborda...

    Le 12 novembre,Nogués arriva à Alger. Giraud, darlan et leurs conseillers tombèrent d'accord avec lui sur une formule conformeà celle élaborée par Eisenhowerà Londres, 3 semaines avant le débarquement. Darlan fut considéré comme le dignitaire français le plus élevé en grade et à accepter Giraud comme commandant en chef des forces armées françaises. Concluant son rapport à Roosevelt, Eisenhower prévenait:(( Il IMPORTE à l'extrême de ne pas PRENDRE de MESURE HÂTIVE, qui compromettrait l'équilibre que nous sommes arrivés à obtenir non sans mal.)) Puis il cita Murphy en le décorant pour sa remaquable attitude.

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