Assemblée Constituante tunisienne ( Février 2012)

Confirmant mon précédent article, voici ci-après ce qui s'est produit lors d'une séance pleinière de l'Assemblée constituante tunisienne: le chef du groupe d'Ennhada, le député SADOK CHOUROU a proposé que le système des valeurs islamiques demeure l'une des valeurs essentielles de la future Constitution. En conséquence, a-t'il ajouté: (( les législateurs devraient se référer au:  Coran,la Sunna, plus un Conseil des Ulémas. Cemême élu avait, le 23 janvier, appelé à PUNIR DE MORT LES GREVISTES, par CRUCIFIXION, DEMEMBREMENT ou BANNISSEMENT (sic).)) Provoquant quelque POLEMIQUE... Notamment parmi les jeunes des partis non salafistes, qui les connaissant, savent qu'ils n'en resteront pas là, alors que le salafisme est à nouveau en pleine expansion. Certains milieux tunisiens ont leur attention monopolisée par le salafisme, évoquant même l'éventualité de leur retour dans la clandestinité, voire même  leur ralliement aux  groupes salafistes actuellement en opération dans le Sahara et le sahel. Aussitôt TARIK RAMADAN s'est empressé de déclarer dans les médias occidentaux que cela n'était que billevesée car les Salafistes ne seraient qu'une petite minorité  non dangereuse. Notons qu'à la même époque, le numéro 2 des FRères Musulmans en Egypte, candidat à l'élection présidentielle , a proposé l'adoption obligatoire d'une Charia intégrale en Egypte. Ceux qui n'ont pas encore compris la manoeuvre sont réellement bouchés.Ce sont rarement les majorités non organisés qui finissent par faire la loi.