•  « La publication du dernier livre blanc ne renvoie pas uniquement à une réforme de la politique de défense française. Elle impacte également la POSTURE DIPLOMATIQUE et INTERNATIONALE de la France. Les armées, dans le contexte actuel ont un posture EXPEDITIONNAIRE, qui les lient autant, sinon plus à la POLITIQUE ETRANGERE et EUROPEENNE qu’à la Sécurité Intérieure.»   

     http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/2LIVREBLANC_DEF.pdf 

     

    Peu de temps avant la crise, la défense française avait rédigé son livre blanc traditionnel, document de la Défense accueilli en France par des applaudissements de circonstance. Cependant, depuis la réduction drastique de nos forces armées, toutes armes inclues, des doutes, des appréhensions, et des réserves ont été émises dans une Revue de Presse par le « GROUPE SURCOUF », notant d’emblée que « le système militaire français était A BOUT DE SOUFFLE », ce dont conviennent tous les officiers de carrière des forces combattantes, Terre, Air et Marine.

    Citons intégralement ces remarques justifiées : «  Ils s’en prennent aux choix effectués dans le passé. Selon Surcouf, la situation actuelle résulte du choix décidé par les GROUPES DE PRESSION de programme d’équipement, sans considération particulière pour les nécessités nées de la REALITE des engagements (cela a abouti, par exemple à une rupture de la capacité de TRANSPORT AERIEN STRATEGIQUE, ce qui est regrettable (pâle euphémisme) pour une armée très engagée à l’extérieur, obligée de loue des gros porteurs aux Russes , Ukrainiens et autres biélorusses !) ; à cause de l’interdiction faite par les autorités de l’époque à l’Etat major des Armées de poursuivre une véritable « ETUDE CAPACITAIRE » qui eut révélé, que comme de NOMBREUSES FOIS au cours de notre histoire militaire une  conception de la défense centrée sur les « programmes d’équipements », aboutissait à une dépense publique considérable pour une UNITE OPERATIONNELLE faible, avec en résultante, une   « impasse financière » mettant en cause la crédibilité même du gouvernement dans son exécution des lois de  « programmation militaire. » La logique budgétaire a pris le pas sur la logique stratégique.

    D’autant que les forces européennes sont loin d’afficher la cohérence nécessaire à la simple défense de l’Europe. Surtout du coté allemand qui n’a pas encore prouvé la volonté du gouvernement MERKEL de participer « sérieusement » à une politique de défense crédible. L’épisode Libyen en  a adonné une preuve flagrante ; en effet, la diminution générale de l’effort de défense des européens, dans un monde où il ne cesse d’augmenter, en demeure le vrai problème. 

    « Du report sine die du deuxième porte-avions aux réductions drastiques, en matériel et en personnel combattant de l’Armée de terre, la France demeure encore engoncée dans la logique de la guerre industrielle, décrite par RUPERT SMITH », Mesures prises dès 1986, poursuivies en 1989, sans aucune compensation par d’hypothétiques innovations dans quelque domaine qui soit… Ainsi la France est revenue amoindrie dans l’OTAN, tout en réclamant des postes de commandement… La France a abandonné aux Britanniques le leadership de la défense européenne (les cousins anglo-saxons à la manœuvre). Nous sommes devenus une puissance de plus en plus « MOYENNE »,  au niveau de l’Italie et de l’Espagne. Cessons de nous gargariser avec la « GRANDEUR », notre arrogance fait sourire les Européens. Sans argent, point de  Suisses disait on dans l’ancien régime.

    Nos concitoyens doivent prendre conscience de cette réalité. Nous ne sommes plus capables, malgré les effectifs, d’assurer la sécurité INTERIEURE, pas plus que notre défense EXTERIEURE. Notre aviation a perdu 25 % de ses moyens. Au niveau des munitions,  des lacunes graves ont été signalées en opération , tant en Afghanistan qu’en Libye. Quant à la marine, elle survit avec de grandes difficultés.

    De nombreux officiers regrettent « officieusement » la réduction des ambitions dans le domaine des frégates. A tort ou à raison, tous les pays européens persistent à penser que nous voulons diriger l’Europe… Cherchez l’erreur.

    Dans le domaine naval, au-delà de la mutualisation des forces européennes, «  UTOPIE TOTALE » dans les conditions actuelles, aggravées par la crise, c’est la crédibilité de la France au niveau européen qui se joue. Un de nos camarades ayant tenu à garder l’anonymat a écrit : « la défense appartient à TOUS. Ne pas vouloir en débattre dans une société où les medias ont pris une IMPORTANCE CONSIDERABLE, y compris dans l’exercice de la démocratie, c’est totalement anachronique ! » «  La réflexion, c’est tout ce qui permet d’adapter les forces. Sans elle, nous ne sommes RIEN… » Cependant, ce qui est grave, c’est que non seulement la France ne peut plus tenir ses engagements avec ses anciens contrats opérationnels, mais que PERSONNE EN EUROPE  NE LE PEUT… 

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  • « Les études préliminaires à la parution du LIVRE BLANC sur le format de la marine nationale, ont provoqué d’intenses commentaires. Articulés  autour de la question du second porte-avions et des INVESTISSEMENTS / ETALEMENTS de commandes nécessaires à sa réalisation. Le report de la construction du PA2 (sine die ?) ne permettra pas d’assurer la permanence du groupe aéronaval à la mer.

    Les enseignements de la seconde guerre  mondiale aéronavale dans le Pacifique était celle de la complémentarité des moyens de SURFACE, SOUS-MARINS et AERONAVALE. Plus question actuellement de redéfinir l’articulation des moyens de la marine, en dehors d’un format « ARMEES 2015 » impossible à réaliser… Surtout que dans les guerres contemporaines, la marine doit s’adapter au renforcements des capacités de frappe contre la terre découlant de l’achat déjà effectués de 250 missiles SCALP NAVAL et de l’arrivée des sous-marins nucléaires d’attaque de la classe Suffren. L’Europe n’étant pas parvenue à s’entendre en matière de politique navale (mutualisation des flottes impossible actuellement.

    En clair, un navire français sous pavillon allemand et vice-versa, semble tanguer en Allemagne comme en grande Bretagne) Parlant d’un navire de guerre, il est impossible d’envoyer des gens d’une autre nation au combat, se faire tuer, c’est une responsabilité qui ne se partage pas.

    Un amiral, notre interlocuteur, a même assuré que c’était UNE UTOPIE TOTALE…Derrière ce problème, c’est également de la crédibilité de la France, au niveau européen qui se joue…D’autant que plusieurs Etats européens pensent toujours que la France veut diriger l’Europe (ce qui n’est pas en nos moyen, ni nos intentions) Donc statu quo, avec les risques que ça comporte si aucune entente  ne se fait à l’échelle européenne… D’autant qu’aucune coopération industrielle n’est envisagée (peut être avec les Britanniques ?).

    La marine française qui fut en 1939 l’une des plus brillantes, n’est plus. Dans le domaine sous-marin, si le saut qualitatif sera bien réalisé  (du moins faut il l’espérer), à quantité théoriquement inchangée, les missions ont évolué, de la protection des atterrages maritimes de la France  vers une polyvalence.

    Chasseurs de sous-marins et tueurs de navires, ces bâtiments pourront devenir des plates-formes d’opérations spéciales, de frappe terrestre,  ou de recueil de renseignement. De toutes façons les sous-marins seront prioritairement équipés du SCALP Naval.

     

    Heureusement, dans le domaine amphibie, la marine a atteint ses « objectifs 2015 », essentiellement avec ses BPC MISTRAL et TONNERRE, mais le Livre Blanc ayant pris acte de la nécessité de quatre bâtiments de ce type, sera ce possible ?

    En effet les TCD FOUDRE et SIROCCO demeurant en service, ne sont qu’un appoint encore en service.  A l’horizon 2025-30, la FOUDRE aura alors entre 30 et 40 ans, nécessitant son remplacement. Et le SIROCCO avec huit ans de plus.


    Concernant les frégates, éléments essentiels de la stratégie navale moderne, la situation budgétaire de la marine impose des économies sur ses programmes futurs… Alors que les Etats asiatiques se « maritimisent », la marine française a perdu de sa puissance…Le nombre de nos navires disponibles (sous réserve), a chuté (32 bâtiments  en 2008 étaient plus nombreux en 1990). La situation s’établit comme suit :

     

    -Porte-avions : 2008= 1, 2015 = 1, Livre blanc 2025 = 1

     

    -BPC Mistral : 2008 =2, 2015 = 2, Livre blanc 2025 = 4

     

    -TCD Foudre : 2008 = 2 , 2015 = 2, Livre blanc 2015 = 0

     

    -SNA              : 2008 = 6, 2015 = 6, Livre blanc 2025 = 6 dont 1 Rubis et 1 Suffren.

     

    -SNLE            : 2008 = 3  + le triomphant 2015 = 4 ,  Livre blanc 2025 = 4

     

    - Frégates anti-aériennes : 2 Cassard, 2015 = 2Horizon+ 2 Cassard ,Livre blanc 2025 = 2 + 2.

     

    -Frégates ASM et AVT : 2008 = 9, 2015 = 17, Livre blanc 2025 =  9

     

    En cas d’achat de 2 Freda.

     

    -FLF La fayette : 2008 = 5, 2015 = 5, Livre blanc 2025 = 5

     

    -FS Floreal :        2008 = 6, 2015 = 6, Livre blanc 2025 = 6

     

    - Aviso    A 69 :  2008 = 10, 2015 =  8 (fin de vie) Livre blanc 2025 = ?

     

    - Total frégates et avisos 2008 = 32, 2015 = 40-42, livre blanc 2025 = 24

     

    - Ravitailleurs   2008 = 4   , 2015 = 4, Livre blanc 2025 = ?

     

    NB : sans augmentation significative d’exportations françaises, il est douteux que la marine puisse remplir son plan de charge.

     

    Les nombreuses refontes et modernisations qui s’imposent vont accroître les coûts. Sera ce possible ? De nombreux problèmes d’armement et de munitions sont loin d’être réglés, notamment concernant les missiles, comparativement avec les marines européennes.

    Quid de la consolidation des  capacités  navales annoncées par le livre blanc ? La question du remplacement des anciens avisos A69 n’est pas résolue. Vieillissement oblige, la marine ne tardera pas à perdre de nombreux navires de 80 et 1400 tonnes, qui ont été déployés bien plus loin que ce pourquoi ils ont été conçus.

    L’Aéronavale demeure le premier des effecteurs de la marine, gagnant une importante capacité d’action dans la profondeur du territoire adverse, mais avec combien d’appareils ? Actuellement les capacités aériennes françaises totales incluant l‘Aéronavale, comprennent 300 avions de combat (rafale et Mirage).

     

    Quid du remplacement des anciens  appareils de patrouille maritime ?

     

    Le développement souhaitable de la marine se heurte au MUR BUDGETAIRE, alors que la capacité hélicoptère plus immédiatement nécessaire pose déjà problème. Quid de la lutte contre les mines ? Quid de la flotte de ravitaillement absolument indispensable, non mentionnée ?

    Une fois de plus en Europe, chaque Etat s’est lancé dans ses propres projets excluant à priori, toute collaboration industrielle dans ce domaine,  augmentant ainsi les coûts dans des proportions sévères, particulièrement en temps de crise.

    Au final, sans doute, la marine arme technique coûteuse, connaît une baisse préoccupante de ses capacités. Cet article est loin d’être exhaustif ; Il a pour but de vulgariser un problème important de notre défense et de provoquer la réflexion des non initiés. Tous les citoyens sont concernés ; ça n’est pas un problème uniquement militaire que celui de la défense de notre LIBERTE.

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  • Pour changer un peu, mes biens chers frères, nous allons essayer de comprendre l’état d’esprit des médias français à la veille d’événements qui feront date en cette année 2012. Vous savez donc que seuls les intellectuels parisiens ont reçu la lumière. Hors la capitale, point de salut ! 

    L’INTELLIGENTSIA française est localisée à Paris ; elle est chargée « d’illuminer » les « provinciaux » et les « ultras marins » avec quelque condescendance, mais de façon péremptoire. 

    Ainsi donc  nous enseignent- ils la TOLERANCE dont nous avons bien besoin en ces temps de crise. Je vais donc vous citer deux noms de ces gourous, maîtres à penser de l’élite de notre patrie : Hervé LEBRAS et Emmanuel TODD. Tous deux nés après la guerre mondiale, le premier à Paris en 1943, le second à Saint- Germain- en –Laye en 1951. 

    Pourquoi évoquer leurs dates de naissance ? Parce que n’ayant pas connu les horreurs de la guerre apocalyptique, ils prétendent s’ériger en détenteur de la VERITE et  destituer l’Histoire, d’autorité, sous prétexte de « préférence ANTHROPOLOGIQUE », aux dires d’Elisabeth LEVY dans une interview édifiante. LEBRAS est polytechnicien, no comment… On ne peut contester un génie, TODD, universitaire prolixe, fut membre des jeunesses communistes (qu’il aurait très vite quittées).   

    Chirac le bien heureux vendait bien l’HUMA  dans sa jeunesse avant de se rallier au radical socialisme, nous affirmant qu’il était de droite. Enfin glissons, car en la matière, souvenons- nous des cursus des soixante huitards  dont l’évolution fut plus que significative. 

    Ainsi va la France, frivole et versatile. Mais heureusement que les scientifiques ou supposés tels, sont les seuls parmi nous à pouvoir fournir les  explications aux mystères du monde. Aucun doute possible, à les lire on en apprend de bonnes et on finit par comprendre… « Notre démarche est d’ailleurs plus anti sociologique qu’anti-historienne déclare LEBRAS. La sociologie raisonne à partir de CATEGORIES comme les classes sociales, qui n’ont guère de pertinence descriptive, en particulier dans le domaine politique. » (C’est certain, sinon la  gauche caviar n’existerait pas). Pourtant l’hégémonie de l’histoire s’explique par la nécessité de produire un récit UNIFICATEUR. 

    La république ne connaît ni  Auvergnats ni Savoyards, elle ne connaît que des Français… « Il est vrai que la centralité de l’histoire répondait aux nécessités de la fabrication de la NATION, répond, TODD. Mais jusqu’à l’entre deux guerres, il était admis que l’un des traits constitutifs de l’excellence française était sa formidable diversité. Ce thème a été évacué au profit d’un rêve DELIRANT  rétrospectif d’HOMOGENEITE. » (Admettons que ce fut au nom de la COHERENCE). «  Un grand statisticien du XIX° siècle recensait DIX SEPT RACES françaises. 

    Et cette diversité permettait l’universalité. Le débat sur l’identité nationale était au contraire, fondé sur l’idée que la diversité était, au contraire fondée sur l’idée que la diversité s’opposait à l’universalité’(…) répond LEBRAS. » L’invention de la France  (modeste thème de leur livre) s’explique par la GEOGRAPHIE (point). 

    La France serait le seul endroit d’Europe où se rencontrent le sud et le nord, pays d’OC, relevant du Droit romain et pays d’oïl, terres du Droit saxon… » De l’Italie du nord, des Balkans ? Pas  question ! « Les individus adoptent les habitudes du territoire où ils vivent, reprend  LEBRAS !…Péremptoire ! » Les maghrébins seraient des DEVIANTS dans leur propre société qui les maltraite, ainsi que les Allemands ayant émigré aux Etats-Unis cherchant à échapper à l’ordre allemand (uniquement ou pour fuir la misère et la pauvreté ?) 

    Mieux, les Kabyles sont venus en France pour ECHAPPER à l’ISLAM !… Il faudrait leur poser la question… D’ailleurs de l’islam ces savants ne font aucune mention. Sujet tabou ? CHARIA ? Connais pas…En revanche, évoquent-ils la déchristianisation de la France comme une libération. A bas la calotte ! Bon débarras. 

    La France n’existe que depuis 1789, c’est bien connu. De la terreur et de ses effets, des massacres de populations entières, confinant au génocide, tout comme en URSS plus tard, motus bouche cousue. Les morts doivent demeurer muets.  

    Quant aux droits de l’homme, c’est une spécificité  sélective. A la question de la journaliste : «  vous ne nierez pas qu’en 30 ans la France a été transformée par l’IMMIGRATION. Le génie national, qui a su fabriquer des Français à partir d’Alsaciens et de Normands, n’est il pas mis en échec par l’afflux de populations venues du Maghreb ou d’Afrique noire ? » REPONSE : « votre question reflète une OBSESSION MALADIVE de l’époque, mais n’a RIEN A VOIR AVEC LA REALITE. 

    L’arrivée des Chinois  ou   des maghrébins ne fait qu’ajouter QUELQUES PROVINCES à la diversité française ! » (Fermez le ban !…) Avec la différence que si les Vietnamiens et les Chinois s’intègrent sans heurt, et non les maghrébins (enfin une majorité), cherchez l’erreur. «  Il serait absurde de croire que les maghrébins seraient les mêmes en région parisienne et en Provence !.. ». 

    Reprend à nouveau, péremptoirement,   LEBRAS (sic). Là on croit rêver ; Ces messieurs n’ont jamais du visiter Marseille où fleurissent  les kalachnikovs  canardant les policiers n’osant plus mettre les pieds dans les quartiers nord et même ailleurs… De l’effet destructeur de l’islam radical en Europe, reconnu de plus en plus par tous les Européens lucides, RIEN, absolument RIEN. Il s’agit simplement de la désintégration du système familial maghrébin dans la société française ! 

    Ces messieurs sont unanimes, ils ne voient pas que l’intégration des nouvelles PROVINCES ne marche pas ; c’est nous, Français dits de souche qui sommes les fautifs  incitant  ces  malheureux  nouveaux  venus  à   CONSERVER   LEURS STRUCTURES ANTHROPOLOGIQUES ! « Gilles KEPLEL, Hugues LAGRANGE ou le géographe Christophe GUILLY s’accordent pourtant pour observer la montée d’une forme de SEPARATISME ETHNIQUE ou RELIGIEUX, (de plus en plus violent), peut être parce qu’ils observent la réalité à un instant, quand vous la regardez à l’échelle des siècles, déclare Elisabeth LEVY » REPONSE : « nous sommes en PLEINE CONFUSION ! » Et d’évoquer le parcours de la communauté juive émancipée en 1791, alors qu’elle avait toujours manifesté son désir d’intégration qu’elle  a réalisée, affichant même un patriotisme vibrant (sic) et qu’elle n’avait jamais troublé l’ordre public. Cherchez où est la CONFUSION. 

    « La  première édition de ce livre est parue en 1981, et pourtant il parle d’une France qui n’EXISTE PLUS ; par exemple le parti communiste y recueillait 20 % des suffrages, poursuit la journaliste… » REPONSE : «  en 1981, nous étions fascinés par ce mystère, l’interprétation économique et sociale était à l’évidence INSUFFISANTE, réplique TODD » « Le communisme s’est développé dans les zones où  le  système de  parenté  COMMUNAUTAIRE était en crise et a commencé à régresser, au moment où il s’est complètement DESINTEGRE (malgré les sondages le situant à 19,5 % !) Nous assistions donc au début de l’IMPLOSION SYMETRIQUE DU COMMUNISME ET DU CATHOLICISME, grâce à la percée socialiste dans  l’ouest  catholique !…C’est dans ce CONTEXTE qu’on a vu apparaître la GEOGRAPHIE du Front National… (Un besoin de religion ?) 

      

    Et maintenant, mes bien chers frères, attachez vos ceintures ! 

      

    «  Comment expliquez-vous par ailleurs que des régions traditionnellement acquises  à la droite, comme l’ouest soient passées à gauche ? » 

      

    «Il y a deux possibilités : soit que ces régions ont réellement adopté des valeurs de gauche, soit que la gauche est devenu conservatrice. En fait,  les deux sont vraies. (Voilà  qui va plaire à MELANCHON) Prenons l’exemple de la Bretagne : d’une part, la société s’y est émancipée de l’autoritarisme catholique (…),  d’autre part, la région a été épargnée par les mutations les plus violentes de ces dernières années. LEBRAS a donc raison de  définir les régions DOMINEES PAR LA GAUCHE COMME LA FRANCE  SAINE »  C’est la maison de tolérance. 

      

    « IL y aurait donc une France SAINE et une France MALADE ? ET ça ne vous rappelle RIEN ? » 

      

    « Le vote FN et la facilité avec laquelle il a glissé vers le vote Sarkozy en 2007, ne sont en effet que les  symptômes de la MALADIE, dont les causes évidentes résident dans les  ruptures historiques et anthropologiques ! »  Psychiatres, au secours ! 

      

    «  Le DESORDRE MORAL SARKOZIEN est né  de la décomposition des structures familiales. Les structures familiales se sont maintenues dans la France SAINE ! ( Ben voyons !)   Et  sont en crise dans la France MALADE, qui vote volontiers LE PEN ou Sarkozy. »  

    D’où il ressort que le vote HOLLANDE libérera la France saine, CQFD !

    Tout le monde aux ABRIS ! 

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  • « Anciennes ou récentes, guerres civiles ou guerres entre Etats, conflits gelés ou de basse intensité, guérillas militaires ou urbaines, conflits pour des territoires, des ressources, la reconnaissance, revendications autonomistes ou nationalistes, ces conflits sans nom forment les violences politiques de ce début du XXI° siècle. »

    Jean Christophe VICTOR  (dans le dessous des cartes)

     

    Bien que souvent ils aient pu faire l’objet d’attention de la communauté internationale et des médias dans le passé, dont ils constituent une rémanence, ils se rappellent à notre souvenir par des événements marquants, (massacres, cessez- le- feu, déplacements majeurs de populations, famines, conflits religieux, etc.).

    Malgré les éventuelles résolutions de l’ONU, généralement méprisées, ils demeurent violents, meurtrissant les populations concernées, maintenant une instabilité permanente dans le territoire concerné. Leur réapparition sporadique, à travers les médias friands de scoops et de nouveautés, font apparaître ces conflits comme interminables par leur durée.

    Comme nous allons le voir ci-dessous : aucun continent n’est épargné. Pour le moment (2012), ils remplacent les guerres traditionnelles entre Etats, encore que le récent conflit opposant la Russie à la Géorgie en fusse une exception.

     

    -         Chili : indiens mapuches.

     

    -         Birmanie : minorités Kachin, Karen et Shan.

     

    -         Thaïlande : mouvement séparatiste musulman.

     

    -         Philippines : guérilla communiste (depuis 40 ans) et mouvement islamiste dans le sud.

     

    -         Sri Lanka : Tigres de l’Eleam Tamoul.

     

    -         Sénégal : rébellion en Casamance.

     

    -        Tchad : rébellions des UFR (forces unies de la résistance) conflit nord sud.

     

    -         République démocratique du Congo : régions des grands lacs et multiplicité des conflits ethniques et crapuleux.

     

    -         Somalie : milices Al –Chabab. Piraterie. Depuis 1970.

     

    -         Maroc : Polisario dans le Sahara occidental.

     

    -         Turquie : rébellion Kurde.

     

    -         Irak : conflit entre Sunnites et Chiites, Al Qaeda.

     

    -         Syrie : révolution contre le régime dictatorial.

     

    -         Pérou : guérilla du sentier lumineux.

     

    -         Mexique : guerre des cartels de la drogue.

     

    -         Colombie : conflit avec les FARC, drogue.

     

    -         Azerbaïdjan :  Haut-Karabakh, conflit avec l’Arménie.

     

    -         Moldavie : Transnistrie.

     

    -         Espagne : Pays basque.

     

    -         Yémen : révolution, Al Qaïda.

     

    -         Sahara et zone sub- sahélienne : Algérie, Libye, Mauritanie, Niger, Mali, nord Sénégal, Nigéria. Rebelles de l’AQMI, islamistes de Boko Akhran.

     

    -         Inde, Pakistan : Cachemire suite à la partition de 1947 !

     

    -         Pour mémoire, rappelons que le conflit Israélo-palestinien dure depuis 60 ans malgré toutes les initiatives de l’ONU ou internationales en vue de l’enrayer. Situation apparemment inextricable…

     

    -         Afghanistan : depuis 1978 ! Résistance contre le parti communiste afghan, intervention et invasion par l’URSS. Conflits des seigneurs de la guerre. Intervention des talibans aidés par le Pakistan, dont l’ambiguïté ne saurait plus faire de doute. Conflit occidental en riposte aux attentats du 11 septembre 2011 par El Qaeda.

     

    Cette énumération n’est pas exhaustive car plusieurs conflits sont encore en instance en Asie et en Mer de Chine, notamment depuis la découverte de pétrole. Dormez  tranquilles  citoyens de la planète terre, l’ONU veille sur vous…

     

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    DEFENSE : LES AMBITIONS  FRANCAISES  FACE  A  LA REALITE

     

     

     

    Nous ne répéterons jamais assez que la Défense est affaire de TOUS et non pas uniquement des militaires. Encore faudrait il que nos gouvernements, bien qu’obnubilés par la crise,   prennent conscience d’informer la population de cette nécessité impérieuse. A notre époque où à la suite de la professionnalisation des armées le lien Armée Nation s’est évaporé, les RESERVES quelles que soient les Armes ont littéralement fondu. Or dans la conjoncture actuelle, si les professionnels sont aptes à se projeter en OPEX, la défense du territoire ne peut être assurée uniquement par les simples forces de Gendarmerie et de Police, conception obsolète. L’expérience nous enseigne à l’occasion de ces mêmes OPEX, que les populations sont de plus en plus étroitement imbriquées dans la guerre. En 1939, la France n’avait jamais prévu la RESISTANCE, et son peuple peu décidé à poursuivre le combat, a préféré poser les armes, alors que les Irakiens confrontés à l’hyper puissance américaine ont réussi à la mettre en échec... L’exemple de l’Afghânistân illustre mieux encore cette réalité, tout comme le fit le Viet Minh après la deuxième guerre mondiale. L’Occident persistant à croire en une « guerre propre », se refusant à jouer le jeu adverse, au nom des droits de l’homme et de la démocratie, principe honorable, se place en position de faiblesse, malgré sa supériorité technologique. Tragique constatation certes, mais évidente réalité. Demain, la démographie du Sud et de l’Est aidant, c’est un tsunami qui risque de se produire  submergeant les privilégiés…La DEFENSE ne s’improvise jamais, elle se prévoit et se prépare, MENTALEMENT d’abord et réclame du TEMPS…

     

    L’adaptation des FORCES aux nouvelles conditions tactiques et technologiques doit être le moteur principal des institutions militaires. La tendance au conservatisme, cherchant leur survie et l’accroissement du pouvoir, ne suffit plus si les peuples concernés demeurent hors-jeu. L’institution militaire demeure avant tout un OUTIL  au service des buts fixés par la politique nationale. L’histoire nous enseigne que les Romains ne concevaient pas la force armée comme une institution autonome, mais intégrée à l’Etat (cité). Encore faut’ 

     

    il forger celle-ci, en fonction des moyens disponibles, de la manière la plus efficace possible. Mais les buts de la stratégie du pays doivent être adaptés à l’époque actuelle. D’où la nécessaire obligation de confronter les ambitions françaises à la réalité avant de décider… Les impacts de la CRISE actuelle imposant des réductions financières et économiques drastiques, pour une durée indéterminée, Le problème se complique alors que l’exigence d’une défense fiable se maintient. Tous les Etats démocratiques occidentaux sont plus ou moins gravement concernés. Mais combien sont  ils conscients de la gravité de la situation? Gouverner c’est prévoir, et prévoir c’est envisager l’avenir à moyen et long terme : condition de survie…L’élargissement des zones de tension dans le monde s’est accru alors que les OPEX rongent encore les capacités de montée en puissance des Etats engagés, il est urgent de revoir notre copie. Depuis la fin de la guerre froide on assiste au renforcement des « acteurs non étatiques » aux motivations religieuses, islamistes, (salafistes particulièrement), criminelles (drogues, armes, traite des humains, etc.) ou idéologiques. La complexité de la défense actuellement remet en cause les fondements mêmes de la guerre « traditionnelle ». Depuis septembre 2001 tout particulièrement, la menace est devenue PERMANENTE. Bien que diffuse, les opinions publiques commencent à en prendre conscience parmi les cadres, voire même au sein de noyaux éduqués, relativement informés par les médias. Cependant, le manque de COMMUNICATION entre l’institution militaire et la nation demeure une grave lacune à notre époque où le lien entre l’Armée et le peuple n’existe pratiquement plus. C’est d’autant plus préoccupant alors que la Défense ne peut plus demeurer uniquement nationale pour être efficace, enveloppant tout le continent européen. Malgré les efforts louables principalement de la part des Français, des Allemands et des Britanniques conscients de la gravité de la situation, notre aptitude à déployer nos forces sur des théâtres extérieurs parfois très éloignés, s’est gravement dégradée.  La France, en particulier ne disposant plus d’aviation stratégique adaptée aux OPEX, est obligée de louer des gros transporteurs aux ex-Etats soviétiques !...

     

    L’A400M, (longtemps considéré comme « l’arlésienne » n’est toujours pas disponible,) alors que cet appareil est impatiemment attendu depuis belle lurette par la plupart des Etats européens. Et même lorsqu’il pourra  enfin équiper les armées de l’Air européennes, ne pourra t’il que combler partiellement les lacunes actuelles. Hors l’appui américain, l’Europe ne pourra encore pas acquérir l’autonomie souhaitable  de sa défense ; ce qui impose aux Européens de reconsidérer et limiter leurs zones d’intervention extérieure alors que les Américains concentrent toute leur attention au Pacifique et à l’Asie du fait de la tendance hégémonique de la Chine.  Plus que jamais, l’urgence de la création d’une force militaire cohérente et entraînée s’impose et la notion de souveraineté nationale doit s’estomper au profit d’un fédéralisme des peuples européens, depuis l’industrie aux  standardisations, de l’unification des principes, voire des langages de communication et les mutualisations ; seule solution à terme, pour la survie  de l’Europe occidentale. Certes nos alliés Britanniques, dont l’appui est absolument indispensable risquent de faire cavaliers seuls, ce que l’OTAN permet (pour l’instant.  (A suivre)

     

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