• Prix Goncourt 2011

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas le dernier coup de JENNI, parlons en. Ce brillant intellectuel, nouvelle star dans le ciel parisien, sachez que c'est lui qui a écrit"l'art français de la guerre"qui a reçu le prix Goncourt 20011.! En qualité d'ancien con battu et combattant ayant fait douze ans la guerre, comme ILOTE de la république française, ma curiosité a été éveillée et j'ai acheté son livre, pour le lire. Sachant de quel milieu il était issu, je ne me faisais aucune illusion, et je peux affirmer que je n'ai pas été déçu.

    Quand dans le POINT de la semainedu 31 mai 2012, voila t'y pas que je trouve un article de ce brillant jeune homme déclarant en fanfare:((Si connaître, c'est faire, eh bien je ne connais rien à la guerre ( C'est pourquoi il s'est autorisé à écrire bravement sur le sujet, avec un incontestable talent littéraire, mais quant au fond, peuchêre! ...)Il poursuit:((Et vous qui m'écoutez pour la plupart vous n'y connaissez rien non plus. Mais j'ai écrit un livre de 600 PAGES à propos de la guerre et on l'a lu et des lecteurs l'ont trouvé crédible!  Comment ai-je fait moi qui n'y connais rien pour l'écrire? Et comment l'ont ils fait eux, qui n'y connaissent rien pour le trouver crédible?(sic)En effet, c'est tellement subtilement écrit qu'on s'y croierait. Bravo l'artiste!

    (( C'est que nous savons plus de la guerre que nous  n'en CONNAISSONS. Bien peu d'entre nous l'ont faite (heureux hommes!)et nous y pensons tous, elle occupe une place en notre âme. S'ensuit  une puissante analyse enfantine logique, écrite dans le style précieux du livre qui laise les cons battus ébahis.((Cette réthorique de la guerre, on la comprend; car même sans faire la guerre, l'amour on y pense tout le temps...(attention à l'obsession)

    Si cet article est destiné à "boaster" la vente de ce prix très spécial, soit. On a tant écrit sur la guerre, le pire fléau humain. Un roman de plus ou de moins ne modifiera pas la morbidité qui bouillonne au coeur de ceux qui n'ont pas fait la guerre. C'est dans nos gennes. Car nous les vieux grognards, ne pouvons juger de la même façon cette espèce de vestige qui saisit le néophyte. Mais en fait de quoi s'agit-il? Il y a bien une raison profonde derrière ce livre, une raison destructrice, originale, talentueuse par la forme, fielleuse sur le fond .Dans notre république monarchique, il existe deux sortes de citoyens, dans la mesure où on peut considérer les ilotes comme des citoyens. Ceux qui se font tuer pour "la patrie" et qui ont juste le droit de fermer leur gueule et les hérauts d'une démocratie franchouillarde qui ont tous les droits d'expression et qui plus est de se faire couronner sur des sujets qui constituent un ramassis crédible de ragots et de confidences sélectives.Mais votre humble serviteur, résistant de la première heure ayant commencé dès 1945 un manuscrit sur la Résistance, puis un second sur la guerre d'Indochine, a dit pire que vous monsieur Alexis JENNI,ce qu'il avait vraiment vécu ; mais quand il a essayé de faire éditer son premier manuscrit ( chez JULLIARD en 1955, assis à coté de Françoise SAGAN, pour son premier livre), pour éviter la Sécurité Militaire prévenue par ces braves gens j'ai du me mettre à l'abri en NOrvège. A la suite de tractations avec le chef d'Etat-Major de l'Armée, le général ELY, un honnête homme, pour éviter d'être placé en forteresse j'ai du donner ma parole d'officier de ne pas publier ces manuscrits pendant 25 ans. Père de famile de quatre enfants, je n'avais guère le choix. Aussi, aujourd'hui où le délai s'est écoulé vais je tenter de publier in extenso:"la saga d'une génération sacrifiée" un simple témoignage de la vie d'un jeune Français qui a commencé la guerre à 15 ans juste après son premier bac, et fait bien d'autres choses toujours au service de la république qui m'a honoré d'une fiche me qualifiant "d'anarchiste imprévisible , voire dangereux,"(, la plus belle citation que m'ait accordée le gouvernement durant les années 80 (sic), sans évidemment m'en prévenir avant ma mise à la retraite. Mieux, c'est un commissaire de la DST qui s'est déplacé personnellement avec son épouse pour me signifier cette distinction dans mon île perdue de MOOREA, dans le Pacifique sud, et que nous avons dignement arrosée. La lecture de ce manuscrit vous passionerait monsieur Alexis JENNI.Pour avoir une idée plus précise de la guerre (entreautres)

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