• Politique et Militaires entente peu cordiale (suite2)

    ((Les présidents TRUMANet OBAMA sont parfaitement légitimes lorsqu'ils ont relevé leurs commandants en chef, le général MAC ARTHUR en 1951 pour le premier et Mc KIERMAN en 2009, pour le second. CLEMENCEAU sait, pour sa part ,que  l'engagement  opérationnel est une affaire trop sérieuse pour être confiée aux politiques; il a donc totalement raison de laisser les coudées franches au Maréchal FOCH en 1918 qui peut ainsi gagner la 2° bataille de la Marne, sauvant la France d'un  désastre certain. Ainsi, puisque la guerre n'a de légitimité que lorsqu'elle est l'expression de la volonté politique, la  question du contrôle politique revêt une place centrale. Le contrôle ne peut se limiter à la définition des finalités mais doit se poursuivre dans la conduite de la guerre.))

    ((Le principe est simple; L'application en est plus délicate, avec des logiques politiques et militaires naturellement divergentes et un équilibre fragile à trouver entre ingérence et laxisme, aussi préjudiciables l'une que l'autre aux intérêts supérieurs de la nation. Il y aura donc toujours tension entre responsables politiques et militaires et des rapports compliqués, avec une succession de crises ne se résolvant que dans la compréhension des logiques de l'autre et la perception partagée du bien commun.))

    ((Se rappelant "parfois "que  la mission première de l'Etat  est la défense,, le politique    comprend théoriquement l'utilité de l'outil militaire, qu'il trouve onéreux, rigide, difficile d'emploi, mal maitrisable. Dès lors que la menace semble s'éloigner, il cherche à en réduire la charge et à faire sur son DOS DES ECONOMIES à BON COMPTE; d'autant que ce seront toujours les politiques de demain, qui pâtiront des gains de trésorerie du jour...le. militaire, au contraire, voit plus loin parce qu'il se sait issu d'une longue ascendance et se sent responsable, à juste titre, de la défense de demain.. ...C'est d'ailleurs au sein de la nation et dans la durée, un des rôles essentiels de ce Corps social. Si lui ,professionnel  de la guerre, en charge aux heures difficiles, des destinées de la nation, ne répète pas de MANIERE INCESSANTE des moyens de  cette défense, TRES PEU LE FERONT A SA PLACE. le soldat sait ce qu'il FAUT d'EFFORTS pour construire un outil militaire.  L'exemple de la V° république est exemplaire sur ce point ,mais  il sait aussi que l'on casse un système de défense en peu d'années

    (En 39-40 l'armée française manqua de la plus élémentaire LOGISTIQUE pour le ravitaillement en munitions , qui fut un scandale)

    Lors de l'achèvement du dernier LIVRE BLANC DE LA DEFENSE en 2013 politiques et militaires se sont opposés dans cet exercice. Au nom de la sécurité INTERNE et EXTERNE, au nom de la pérennité de l'outil de défense au nom des responsabilités, de la souveraineté et de l'autonomie d'action, au nom finalement d'une "certaine idée" de la France. Les seconds y ONT DEFENDU "BEC ET ONGLES" des moyens déjà fortement amoindris considérés comme à peine suffisants au retour d'EXERCICES (nihil sub sole!) Au nom d'autres exigences par la Commission des Affaires Etrangères du Sénat, les premiers , au péril de la France, ont poursuivi une logique d'équilibre BUDGETAIRE, politiques et militaires ne pouvaient que s'opposer par des INSUFFISANCES,  donc de RESTRICTION  et de TRESORERIE ainsi que  des IMPASSES CAPACITAIRES déjà CRIANTES de notre système de défense;  

     

     

    Google Bookmarks

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :