• Menace djihadiste en 2013- Etat des lieux.

    Le 4octobre 2012, le djihad islamique organisait une démonstration de force à GAZA pour célébrer ses 25 ans. Outre  ce mouvement historique,, l'instabilité dans  la région et la non-résolution de du conflit Israélo-palestinien  favorisent  la multiplication  des petits  groupes djihadistes à GAZA et dans le SINAÏ, zone  sur laquelle  le nouveau régime de MORFI  n'était pas  parvenu à reprendre le contrôle. Les Occidentaux ont le sentiment que la menace djihadiste se déploie désormais sur  leurs MARCHES, en Afrique, au Moyen-Orient, en  Asie  du  sud, voire  en Asie du sud-est. Depuis 2012, nous entrons dans une nouvelle phase d'un affrontement qui n'a jamais cessé avec les groupes islamistes radicaux. Le  6 octobre 1981, l'assassinat du Président SADATE par un membre des FRERES MUSULMANS, pourtant  signe  important  dont les occidentaux n'ont pas  pris  la mesure  aurait du nous prévenir. Espérant  qu'on pourrait  soutenir en Afghanistan ces mouvements révolutionnaires sans grandes conséquences , on s'y  est  enlisés  derrière les Américains.

    Par la suite , ce fut  le retour de  ces arabo-afghans, à partir des années 1980, qui eurent les conséquences que l'on sait, surtout en Algérie et en Egypte. Dans tous  les pays où sont revenus les vétérans du djihad contre les Soviétiques, la contestation  et les consignes portées par les mouvements inspirées par les Frères Musulmans ont été RADICALISEES, avant de basculer dans le TERRORISME. La  guerre civile meurtrière provoquée en Algérie par  l'interruption du  processus électoral, a non seulement provoqué  plus de DEUX CENTS mille morts  et d'innombrables blessés, mais donné naissace au GIA .  De nombreuses cellules sont ensuite apparus en EUROPE et particulièrement en France et jusqu'en Amérique du Nord., s'étant facilement connectés avec les nombreux Egyptiens en exil.

      

    Dans la première partie des années 1990, des dizaines de cellules de toutes nationalités coopérant afin de soutenir les djihads déclenchés en Algérie ou en Egypte, mais également dans le CAUCASE et en ASIE Centrale et également en BOSNIE. Si les Russes sont parvenus à un résultat "plus que discutable  en TCHETCHENIE, " c'est que pratiquant les méthodes coercitives soviétiques, ils n'ont pas craint  de faire couler des bains de sang, repoussant en INGOUCHIE les survivants toujours aussi dangereux.  Troisième phase évoluant  de façon très naturelle, dessinant aux yeux de la Justice et des Services Spéciaux une véritable INTERNATIONALE DJIHADISTE, à la fois très active, très évolutive et à une  STRUCTURE UNIQUE dans l'Histoire. Ses IDEOLOGUES sont connus, évoluant souvent en Occident en toute impunité ( TARIK RAMADAN en Grande Bretagne), ses financiers identifiés dans les pays arabes  jouant le double jeu ( QATAR  et  Arabie SAOUDITE principalement), mais sans qu'on ne décéle aucune véritble stratégie   coordonnée, ni une  hierarchie  verticale.

     A cette époque Al Qaïda  n'était qu'un nom et Ben Laden considéré par les Services occidentaux comme un FINANCIER du djihad..  Les luttes menées par les djihadistes radicaux étaient toutes NATIONALES, en TCHETCHENIE, en BOSNIE, ou au PAKISTAN un des champions du double jeu. dans le CAUCASE, aux PHILIPPINES ou en Algérie. Tous ces réseaux coopéraient entre eux, s'épaulant, allant s'entrainer en Afghanistan ou au Pakistan. Malgré leur haine commune des Juifs et des Occidentaux, chacun luttait pour sa propre cause.  C'est en 1996 ou 1997, lors de l'arrivée au pouvoir des TALIBANS en Afghanistan, provoquant "un APPEL D'AIR", que de nombreux volontaires affluèrent, s'installant dans des camps nouvellement créés pour enrainner les combattants, dont quelques uns étaient  gérés par Al Qaïda. On y trouvait , des Arabes, des Ouzbékes, des Kurdes, des  Européens dont de nombreux Français maghrébins ou autres,  des Somaliens, et  des Philippins , constituant  des  réseaux.

    En 1998, Ben Laden crée le FRONT ISLAMIQUE MONDIAL en vue de la création du CALIFAT MONDIAL, objectif également des Frères Musulmas et des SALFISTES. Appliquant évidemment le djihad contre les Juifs et les Croisé. Un ennemi très vaste, c'est pourquoi il fallait mener une chasse aux Crétiens et aux Juifs et les tuer comme recommandé par le Coran et surtout la CHARIA. Sans pitié pour femmes, enfants et vieillards, pour parvenir à leurs fins par la terreur. Sans oublier les CHIITES comme en Irak. Tout Etat arabe  ne coopérant pas  à ce programme est déclaré ennemi ( exemple lutte à mort contre les CHIITES).

    En 1988 également, ce sont les Etats en Afrique qui sont désignés, Somalie, Kenya, où des attentats redoutables sont exécutés., imputables au Front. Mais le grand signal, c'est  celui du 11 septembre 2011, déclaration de guerre à l'Occident par les terrifants attenttats aux Etats-Unis , que le djhad prend tout son sens, terrifiant le monde entier et prouvant sa puissance, mais provoquant l'invraisemble réaction du cow-boy Georges W BUSH en Irak. Les réseaux convergent comprenant qu'ensemble ils sont plus puissants. Une clamer enthousiaste s'empre des musulmans, même  chez beaucoup de dits modérés comme j'ai pu moi-même m'en étonner

    ben laden leur apporte une grille de lecture, structurant leur envie d'en découdre et fournissant armes et explosifs et fonds, etc. C'est le début d'une phase, plus confuse, la répression en Europe( JUSTICE) et en Afghanistan porte des coups sévèresaux réseaux djihadistes ayant atteints une sorte de maturité mais se repliant au Pakistan où les drones les pourchassent. En quelques mois l'Europe est nettoyée et l'infrastructure en Afghanistan est balayée.De hauts responsables ciblés sont tués,d'autres capturés, mais ce sont les cadres intermédiaires, chefs de cellules, opérateurs chevrônés qui sont touchés.

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