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LPM (suite 1)
((A cette baisse d'un milliard s'ajoute le pari sur les RESSOURCES EXCEPTIONNELLES ( un attrape couillon incroyable , mais bien dans le style du gouvernement) Il est en effet peu probable que SIX MILLIARDS soient bien recouvrés!.(vente du domaine militaire) Il semble donc raisonnable d'escompter une chute de 500 à 600 MILLIONS par an. Ne parlons pas du pari de vente à l'export des 40 rafales fantômes, dont l'échec amputerait le budget d'un montant pouvant culminer à 700 millions! par an! Au delà de ce total déjà impressionnant, de 2, 5 à 3milliards par an, d'autres ombres planent sur la trajectoire financière: des renégociations de contrats d'équipements ( dont par exemple jusqu'à 30 A400M et 20 Tigres), qui se traduiront immanquablement par des pénalités lourdes et la sous-évaluation des dotations budgétaires annuelles pour les surcoûts OPEX, en réduction très sensibles ,450 millions d'Euros contre 630 dans les budgets précédents!
Respecte-t-on bien ici le principe de "SINCERITE BUDGETAIRE" quand les surcoûts OPEX sont restés en moyenne de à 960 millions par an sur la période 2009-2012 qu'ils ne sont jamais descendus depuis DIX ANS en dessous de 528 millions et qu'il sont estimés à 1,250 milliards pour 2013? Par ailleurs ce projet de loi ne préjuge en rien de l'exécution budgétaire sur la de crise économique laquelle BERCY, en dehors même de tout regain de crise économique exercera ses méthodes traditionnelles de "GUERILLA BUDGETAIRE". Chacun sait qu'aucune des lois de programme militaire n'a JAMAIS ETE RIGOUREUSEMENT RESPECTEE ( Souvenez vous : 15 ans pour construire le Charles De Gaulle , et il était trop court! On peut compter en moyenne pour chacune d'elles, UNE A DEUX ANNEES DE FINANCEMEN TEN CREDITS DE PAIEMENT., du moins pour les dix premières lois qui ne couvraient que des crédits d'investissements.
En ce qui concerne les deux dernières lois, 1997-2002et2003 -2008, un récent rapport d'information parlementaire signalait les déficits accusés sur le seul poste des programmes d'équipement, soit, respectivement 13 MILLIARDS d'Euros et 11 MILIARDS d'euros...Quelques milliards par an sur une grosse trentaine, c'est une catastrophe! En effet cette réduction ne peut pas techniquement porter que sur un segment étroit de cette somme, équivalent à son cinquième. Or cette part est déterminante pour le maintien de la capacité opérationnelle de nos armées. Les déflations en effectifs ne rapportant initialement rien, cette réduction budgétaire ne peut frapper que l'investissement (16,5 MILLIARDS). et seulement à nouveau, une petite partie de ce budget: celle qui ne correspond ni aux flux, ni au nucléaire sacralisé. Elle portera donc sur les investissements conventionnels... Qui pourraient ainsi CHUTER DE 40%.
Les conséquences sont considérables. Avec une trajectoire financière tenue, la LPM prévoit déjà une DIMINUTION MOYENNEDE 25% de nos capacités CONVENTONNELLES. Mais elle porte en outre le risque grave d'une dégradation complémentaire des forces. Comme l'écrit la Cour des Comptes dans sa note d'exécution du budget 2011. (( L'EQUIPEMENT DES FORCES SERT DE VARIABLE D' AJUSTEMENT DU BUDGET DU MINISTERE)) Le pire n'a pas été évité car il y au coeur de la LPM une bombe à retardement, MÊCHE DEJA ALLUMEE? A L'EXPLOSION DE LAQUELLE IL N'Y A PRESQUE ACUNE CHANCE QUE NOUS N'ASSISTIONS PAS!
A suivre