• Le refus des réformes, phénoméne français

    Plus on remonte dans l'histoire, plus cette vérité s'affirme...Contrairement à ce que  pensent les propagandistes socialistes , la REFORME ne s'identifie pas au CHANGEMENT, qui concerne les moeurs, les modes  de vie, les mentalités, les comportements, bref tout ce qu'on a  coutume d'appeler modernisation; les changements ne font pas l'objet de decisions institutionnelles, mais des informelles, de milliers de personnes, de milliers de groupes, sans qu'il y ait  modification  de  base juridique. Très  nombreux sont les Français qui ont su organiser des changements ( agir, créer, innover,remettre en cause des routines, dans tous les domaines; et au cours de ces  trente dernières années, ces mutation se  sont  accélérées sans  faire pour autant l'unanimité. La toute puissance de  l'adminsitration perdureet sa lourdeur continue à nuire (Courteline pas mort!). La REFORME vise essentiellement la modification de règles juridiques; elle peut ratifier un changement ou le précéder. Elle peut également être sans rapport  avec des changements. La  France confond  trop  souvent  changement et  un  substitut  à  la  réforme.

      

    L'ETAT, ce monstre froid, est resté figé,dans la défense des SITUATIONS ACQUISES ( le dada de MITTERRAND: les "acquis sociaux", comme si l'on pouvait maintenir des salaires et des droits au même niveau , ou plus, quelques soient les événements et la conjocture économique. Mais on est habitué  en France , gauche et droite confondues de pratiquer  une  démagogie  meurtrière, sous prétexte de paix sociale. Les dirigeants politiques n'ont presque jamais osé y TOUCHER, estimant que la situation actuelle était, pour ASSURER LEUR SURVIE et le meilleur équilibre  entre les différents groupes d'intérêt.. La nouvelle  devise de la république pourrai têtre;(( SURTOUT PAS DE VAGUES!)).François Mitterrand bouleversa  les habitudes, contre 'lavis de ses conseillers: résultat: sa popularité et celle  de  la gauche commencèrent à plonger.Exit MAUROIS. On assista seulement à un coup de frein donné à l'augmentation des salairespour maitriser l'inflation et le DEFICIT EXTERIEUR.  Depuis lors , jusqu'à aujourd'hui, aucune" reforme majeure"  n'a vu le jour ( peut-être celle des universités sous SARKOZY , mais sous CHIRAC, en dehors de la suppression du service miltaire et de la création d'une armée de mètier. Temps mort.) Lors du second règne de Mitterrand, Le revenu minimum (CSG)  qui n'est qun impôt proportionnel sur le revenu,  n'est qu'une institutionalisation de la Charité...

     Accord de Schengen, Banque europenne (BERD), l'Euro, réunification allemande .Quelques guerres devenues traditionnelles  ,au Tchad, au Liban et en Irak.  Bref, pour raccourcir, le  dernier mandat de CHIRAC  lui valut le titre de ROI FAINEANT...  Enfin , c'est sous le GOUVERNEMENT DE LA GAUCHE, "dans un consensus général", que COMMENçA LA DERIVE DES DEPENSEs PUBLIQUEs A LA HAUSSE et celle des impôts à la baisse. C'était un jeu de YOYO... qui s'acheva par la déroute de JOSPIN. Conclusion; la France ne se réforme qu à coups de revolutions...1789, le 1°Empire, 1830,1848 , 1852, coup d'Etat de Napoléon III,1870 (la Commune) Enfin , ne sommes nous pas actuellement dans une phase PREREVOLUTIONNAIRE? Réfléchissez calmement. Faites le total des facteurs, mais ça  ne veut pas dire que nous allions vers des jours heureux...

      

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