• La Francfe Etat de DROIT? (suite 6)

    Notamment par le dernier préfet sous les ordres duquel j'ai servi, sous prétexte d'avoir reçu  en 1960, comme unique décoration, la valeur militaire  à Alger pour avoir lutté dans un bureau contre l'OAS...me soupçonnant d'avoir sans doute appartenu à cette organisation, ce qui ne fut jamais le cas, essayant au contraire de dissuader des camarades désespérés, d'un choix sans issue dans le contexte national de l'époque, et inutilement meurtrier pour eux. J'avais même expédié à l'Amiral commandant le secteur OCEAN INDIEN, de recommander à ses officiers de ne jamais m'inviter à bord de leur navire avec le préfet, ce qu'il fit (Cf. la saga d'une génération sacrifiée)  Ce qui n'a pas porté bonheur à ce pauvre préfet parce qu'ayant servi sous les ordres de MESSMER, ce dernier savait parfaitement ce qu'il en était concernant ma situation. Aussi après une mutation à Marseille avec un poste de responsable des prisons , il a fini par mourir d'un coup de sang- Paix à son âme.

    Mon père qui fut haut fonctionnaire colonial, cité à sa mort à l'ordre de la nation, plébiscité par les populations de tous les territoires où il avait servi, m'avait raconté dans ma courte adolescence où j'avais pu le connaitre, une aventure dans laquelle il s'était trouvé lors de la visite d'inspection d'un ministre des colonies baptisé " LA GRANDE MARCELLE" ( les anciens sauront de qui il s'agissait)  Cet intellectuel de l'intelligentsia de la III° république de l'époque, lui demanda :(( Dites moi, mon ami, en HAUT LIEU, on voudrait bien  savoir quelles sont vos opinions politiques ( Après avoir reproché à mon père d'avoir eu 6 enfants ce qui était trop  cher pour loger sa famille aux frais de l'Etat (sic)- Moi monsieur le ministre? je suis ANARCHISTE, lui avait répondu mon père. .Déjà dans les années 30... NIHIL SUB SOLE!

    Mon père  avait passé parmi les tous premiers administrateurs coloniaux à la France LIBRE en JUILLET 1940. Quant à moi, retraité  retiré de la vie active, à mon âge canonique, j'ai eu l'occasion de constater en 2013, que j'étais toujours considéré par les hautes autorités socialistes, en fonction d'une NOTE BLANCHE, casserole que je traine depuis le règne de MITTERRAND, ce qui étonne encore certains patrons militaires et civils' survivants) qui m'eurent sous leurs ordres.

    A suivre

     

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