• LA DEFENSE (extérieure suite 2)

     

    Citations extraites de documents officiels  (2008). 

    «  Le processus complexe de la réforme des Armées, n’allait évidemment pas sans une redistribution territoriale. Logiquement, les principes guidant les rédacteurs de la nouvelle carte militaire devaient être simples, tout en se conformant aux principes  stratégiques évoqués par le dernier Livre Blanc à la recherche d’ECONOMIES  (drastiques une fois encore)  devant ensuite être réinjectées dans le budget de la Défense. S’il est logique dans le contexte international actuel de déplacer vers le sud ou l’ouest les implantations militaires en vue des OPEX (opérations extérieures), il fallait s’attendre aux réactions politiques hostiles. En fait de simplicité  c’était loupé. En effet, les Armées ne sont pas uniquement chargées de la Défense du pays. L’Armée demeure un employeur majeur et un maillon important des économies locales et régionales. Surtout dans les régions à fort taux de chômage. Les observateurs naïfs estimaient que la publication de cette nouvelle carte se ferait au terme d’échéances électorales… Pour maintenir une cohérence d’ensemble, au-delà des enjeux politico-économiques, la nouvelle  carte militaire devait fermer 82 UNITES, en déplacer 32 AUTRES, repositionner de nouvelles bases et prévoir des MESURES d’ACCOMPAGNEMENT. Une véritable révolution pour les régions traditionnellement hébergeant des garnisons, et d’importantes implantations, parfois depuis des siècles…

     

    Comme il fallait s’y attendre, c’est encore l’ARMEE DE TERRE qui devait faire les frais de ce bouleversement, s’étalant en 4 phases : 2009,2010, 2011, et après 2011 : sont donc DISSOUS :

     

    -         3 régiments de transmissions.

     

    -         4 régiments d’Artillerie.

     

    -         3 régiments du Génie.

     

    -         Le 601° régiment de Circulation Routière. 2 régiments du Train.

     

    -         L e régiment d’Infanterie de Marine de la Polynésie française.

     

    -         Le 33° régiment d’Infanterie de Marine.

     

    -         L’Etat Major de la 2° Brigade Logistique et de la 4° Brigade d’Artillerie, celle  du Génie et les Etats-Majors de forces N° 2 et 4.

     

    -         3 bataillons d’Infanterie de Marine.

     

    -         Le 15° bataillon du Train.

     

    -         L’avenir des 2 régiments d’Infanterie affectés à la Brigade franco-allemande étant source d’une certaine tension entre Paris et Bonn ( ?!), reste en suspens…au moment même où cette ARME acquiert une importance plus IMPORTANTE dans les conflits contemporains…

     

    -         Le régiment d’Infanterie de Marine implanté en Martinique.

     

    -         De nombreuses unités de soutien dont celle des hélicoptères  de combat (3° régiment à Nancy),  de nombreuses bases de formation (Briançon, Barcelonnette ainsi que le centre d’entraînement de Givet ont été fermés. 

     

    -         Il est préoccupant que si l’infanterie est réduite en effectifs, le Génie également, pourtant d’une grande importance dans les actions contemporaines.

     

    -         Tout aussi grave que l’ALAT (Aviation légère de l’Armée de Terre) perde son niveau de BRIGADE, (mises sous cocon des hélicoptères ISR Horizon déjà affectées avant 2008)

     

    -         Des renforcements touchent cependant de nombreuses unités dont l’énumération serait fastidieuse pour les non initiés. Ce qui impose la restructuration de ces unités. Toutefois des réductions drastiques sont opérées. Exemple : diminution du nombre de chars, leur dotation étant ramenée de 80 à 52 chars de combat par régiment blindé.) Si une certaine cohérence anime cette évolution résultant d’économies à réaliser, on note une nouvelle organisation sous forme de 8  BRIGADES et non plus de DIVISIONS…

     

     

     

    La France et la Grande Bretagne sont cependant les deux SEULS Etats Européens à avoir maintenu un effort pour la Défense. Même un statu quo budgétaire ne suffirait pas au maintien de leur crédibilité déjà zntamée… L’Allemagne première puissance européenne, bien que la plus riche, souffrant sans doute encore du complexe d’après la 2° guerre mondiale, n’a non seulement pas fait l’effort qui  aurait du s’imposer, mais en matière de politique extérieure persiste à affecter un profil bas, nuisible à la crédibilité de la défense européenne. Non que ses soldats y soient pour quoi que ce soit, demeurant traditionnellement de qualité. Dans le prochain courrier nous étudierons la Marine et l’Armée de l’Air.

     

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