• L'Europe en première ligne (suite 2)

    Les djihadistes étaient au Proche Orient et en Asie centrale  depuis la terrible guerre de TCHETCHENIE; la victoire obtenue par les Soviétiques n'a fait que déplacer les bandes qui ont fui devant la terreur, méthode de guerre habituelle des Soviétiques. Le rôle de la Syrie, alliée traditionnelles des soviétiques a été dans le style habituel de Bachar el-Assad: le machiavélisme...Manipulant en 2003 les djihadistes pour déstabiliser les Américains en Irak dans les secteurs sunnites. Jouant double jeu, Damas  d'une main communiquait des renseignements aux occidentaux et de l'autre, pour les convaincre de sa bonne foi,  sévissait sévèrement contre les mêmes djihadistes quand Bachar pensait que ce serait utile. Les Syriens , de père en fils furent toujours perfides et cruels, mais organisés, comptant sur les Russes auxquels ils avaient concédé la base navale de LATROUS. La hantise de Bachar était que les Américains , après l'Irak  ne poursuivent leur "nettoyage" en Syrie...

     S'appuyant sur les Russes dont ils recevaient près de deux milliards de $ d'armements par an, bénéficiant de la "neutralité bienveillante " de la Chine", ils pensaient , à juste titre, pouvoir contenir les Occidentaux, Américains en tête. Dès le déclenchement de la révolution, Damas libéra des djihadistes pour neutraliser les insurgés entretenant de bonnes relations avec les Occidentaux. Opération réussie, surprenant les Occidentaux par l'intervention des djihadistes de l'EIll et l'intervention des Chiites libanais pour combattre les insurgés. Le calcul diabolique de Bachar lui permit de rétablir un équilibre en sa faveur et stopper l'assistance occidentale, craignant que toute assistance aux révolutionnaires aboutisse aux main des djihadistes. Du grand art, en espérant que  cela permettrait un retour des Occidentaux en sa faveur! Une fois de plus , la politique étrangère américaine entrainant les Européens dans des aventures déstabilisatrices les décrédibilisant était responsable de ce gâchis aux conséquences dramatiques au proche Orient.

     OBAMA refusant d'intervenir, le rôle  ridicule de Hollande maintenant une position hostile , mais sans moyens,  fit échouer les Occidentaux, par ailleurs bien décidés à ne pas broncher, si ce n'est par des sanctions  inefficaces. toutes les précédentes interventions s'étant soldées par des échecs coûtant très cher. Cette "LASSITUDE OCCIDENTALE" inquiéta certes la France qui ne pouvait plus assumer une politique étrangère de protection du LIBAN, de l'IRAK et de la JORDANIE. Profitant de cette situation d'impuissance occidentale, les djihadistes manifestant une intelligence et un esprit de décision remarquables, décidèrent d'intervenir au Sinaï contre les Egyptiens ayant maté les frères Musulmans. inquiétude d'Israël, devant cet encerclement progressif dont les forces regroupées venant du Nord créaient un nouveau FRONT, car les Palestiniens allaient agir, encouragés par cette évolution.

    On me signale que je dois arrêter cet article, donc à bientôt...

     A suivre

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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