• Fin d'un paradis

    En 1970, après que le ministère de la jeunesse et des sports m'eut trahi,  m'ayant promis de m'accorder un fort budget en vue de renforcer l'Ecole de Course-croisière que j'avais créée, sans un ROTIN au Fort Carré d'Antibes, grâce à l'appui de Jacques Perrier, un Inspecteur compétent et chaleureux, coiffant la PACA,  voileux lui-même, ainsi que le regretté président Louis BIANCOTTI, véritable mécène et animateur remarquable du Yacht-Club d'Antibes. Ces promesses avaient été faites par le ministre lui-même devant nos résultats plus que convaincants.Je n'ai pu poursuivre mon entreprise que grâce aux mécènes qui mon prêté leurs maginifiques yachts de course, me permettant de former à la haute mer des jeunes étudiants et ouvriers dont ce fut pour eux une véritable promotion sociale . Hélas quand j'appris que l'argent irait intégralement en Bretagne à Quibron pour y créer un Kolkhoze de voile (cellules d'enseignants communistes) et à la haute montagne, je démissionnais avec fracas, menaçant d'émigrer aux USA où j'aurais pu trouver un débouché comme celui de mes neveux qui y font fortune par la voile. Dans ma colère, parce qu'ils ne voulaient pas que je parte à l'étranger, je demandais à filer en Polynésie,(daprès le ministère un enterrement de 1° classe (sic) avec départ dans les huit jours, ce que j'obtins, pour participer à l'organisation des IV° Jeux du Pacifique sud. Je découvris à l'époque un paradis déjà atteint par l'argent massivement injecté en vue de la bombe atomique ce qui devait polluer les mentalités locales et leur faire découvrir l'argent et la destructrice société de consommation.

    Mais en ces temps encore heureux, la Polynésie était  un pays merveilleux et HEUREUX. Grâce au triomphe de Tahitiaux IV° Jeux, auquel je participai modestement, l'équipe de voile de Tahiti que j'avais créée ayant gagné l'or, l'argent et le bronze, je fus adopté par la population , baptisé "l'Amirââl" , intégré et je pus y passer plus de dix ans comme conseiller technique voile pour le Pacifique sud. Hélas, au fil des ans, dès que l'autonomie dite interne s'y développa, le gouvernement local exclusivement réservé aux autochtones, devint progressivement une république bananière avec l'appui du généreux Jacques Chirac qui supporta , au sens anglo-saxon du terme, le sinistre Gaston Flosse qui s'en mit plein les poches , devenant même la sixième fortune de France, constituant autour de lui une maffia d'assistés dont la corruption est connue de TOUTE la POPULATION absolument passive et fataliste. Les résultats ne se firent pas attendre: scandales financiers, tonton Macoue... justice pire qu'en France, maison de tolérance garantie.

    Elu comme vice-président de "FAATURA AIMEO", association écologique de protection de Moorea. Des malfrats, dont un maire, avaient commencé à dangereusemnt polluer le merveilleux lagon, j'eus beau rédiger des rapports au gouvernement, faire constater par huissiers,gendarme,  et directeur de l'hygiène, etc, prendre des photos , citer des témoins ! Rien n'y fit, le gouvernement demeurant aux abonnés absents, tout en me félicitant verbalement  ce dont je n'avais rien à foutre, je publiai des articles incendiaires dans la presse locale: sans aucun effet! Devant mon impuissance, le stress menaçant ma santé, la Présidente me conseilla de démissionner afin de ne pas ruiner ma santé. Ce que je fis, ce qui ne m'empêcha pas d'en subir physiquement de fâcheuses conséquences; Bref, la situation du territoire, dépassant le stade de CLOCHEMERle, pour  devenir ubuesque et  ruineuse tant les politiciens se gavaient au fraix de la France qui payait, tout en se faisant quotidiennement injuriée par un détraqué, le président OSCAR TEMARU, furieusement anti-Français, se répandant autour de la planète pour nous agonird'injures alors que ces messieurs se gavaient aux frais des contribuables français, voyageant autour de la planète dans un avion et un pilote françaisà la recherche de terrains de golf, pour nous agonir d'injures , EN TOUTE IMPUNITE. Les résultats ne se firent pas attendre: la gestation désastreuse, la cacophonie kafkaienne, la corruption généralisée firent que l'économie commença à dégringoler:la vie déjà endémiquemnt chère augmenta encore , provoquant des grèves. Les deux clubs méditerranée, situés dans des cadres idillyque fermèrent puis quittèrent le territoire. Plusieurs grands hôtels fermèrent. Le tourisme chuta, le chiffre d'occupation devint moins important qu'en 1971 en 2012!!! Dans les hôtels encore ouverts, la moyenne de 20%   d'occupation n'était pas rare et le chômage devint préoccupant. Quant aux Chinois laborieux et possèdants en attendant la suite, ils avaient déjà placer leurs BILLES à l'étranger.Pire si HOLLANDE réalise son programme,prévu dès 2013, le chômage sera payé comme à la Réunion et les Polynésiens déjà nonchalants n'auront plus besoin de travailler grâce aux contribuabes français ; Tout le monde en est persuadé...

    Ainsi sombra un paradis rongé par la société de consommation , la corruption généralisée et l'inertie d'une population digne d'intérêt mais d'un fataliste déconcertant.

      

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