• Déploiement américain en Afrique

    Lorsque les Somaliens ont entrepris leur fructueuse piraterie dans l'Océan Indien et en mer d'Arabie, les Américains ont immédiatement réagi en établissant des bases aux SEYCHELLES, en ETHIOPIE, voire même "chez" nous à DJIBOUTI, sans parler de leurs activités aéro-navales et l'aide fournie au YEMEN où la guerre civile se poursuit avec une violence dont nos médias ne parlent guère. L'emploi des DRONES armés  pour mener "une guerre à DISTANCE" ayant prouvé  son efficacité au Pakistan, connaît un développement dont on ne parle également pas et c'est aussi bien.Depuis 2007, dans le cadre de la lutte contre Al Qaeda (AQMI) dans le Sahara, des unités de Forces Spéciales et des "gros bras" de la CIA se sont implantés au BURKINA FASO, en MAURITANIE et même en OUGANDA.La France se contente d'y avoir des yeux et des oreilles, mais motus, bouche cousue. La France-Afrique tant maudite par la gauche, semble de retour...

    De ces nouvelles bases "discrètes", des missions de renseignement, voire d'attaques ciblées sont entreprises, pour soulager les Maures, Maliens et Nigériens, dont les forces armées dérisoires peinent à maintenir l'ordre sur leurs vastes territoires actuellement pourris par des rebelles supérieurement armés. Les drones équipés de de nombreux capteurs, sillonnent le ciel du désert, en ramenant de précieux renseignements. Une nouvelle guerre a donc lieu, qui sera appelée à connaître un développement important à l'échelon MONDIAL. Les commandes de drones à l'international connaisent une ampleur CONSIDERABLE, notamment en INDE( où 95 drones ont été commandés pour effectuer des missions ISR, mais également d'attaques au sol, dont 35 ,( des MALE,) pour la Marine. Faisant de l'Inde la deuxième puissance mondiale  sur ce nouveau secteur), nous réservant pour l'avenir de beaux feux d'artifice...Quant à la résolution des problèmes spécifiques au Mali, on y brasse beaucoup d'air, mais les décisions en vue d'une EVENTUELLE CONTRE-OFFENSIVE ne sont pas près d'aboutir. L'Afrique plus cacophonique encore que l'Europe, accordant la priorité aux palabres, mais rarement aux décisions en matière d'interventions armées cohérentes et efficaces. LaFrance et l'Amérique renâclant à y placer leurs billes autrement que sous forme logistique et renseignement; ce qu'on peut comprendre après des années  d'OPEX épuisantes d'interventions aux 4 coins de la planète. Quant à l'ONU, débordée d'appels au secours, il ne faut plus compter sur elle. Comme la défunte SDN, du train où vont les choses, elle ne tardera pas à se convertir en une grande ONG coûtant la peau des yeux...

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