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Administration outre mer (suite 3)
Après ce second succès dans des conditions très dures , plus de 50 nœuds de vent et la mer forte des cinquantièmes rugissants, devant les félicitations nombreuses des anglo-saxons, Paris commença à s'émouvoir et à prendre mes réclamations au sérieux. Dans mes tours de France je recherchais patiemment un adjoint qui fasse le poids et si possible titré. Que je découvris à La ROCHELLE à l'occasion d'une sélection en vue d'une HALF-TON CUP. Michel GIRARD skipper de MARASKA avait gagné le FASTNET avec son classe IV, un événement exceptionnel et cartonnait en Atlantique. Je lui proposait la botte, mais il était propriétaire d'une plomberie où il s'emmerdait royalement.((Si j'obtient du ministère de pouvoir te recruter, il ne pourra pas me le refuser, car nous avons le vent en poupe, et il faut en profiter.)) Michel vendit son affaire et reprit ses études. L'affaire était dans le sac. J'avais gagné le gros lot, un ami fidèle, collaborateur infatigable, énergique, compétent, enthousiaste. On daigna m'accorder un break Citroën, un Ingénieur météo avec un NAGRAFAX et des matériels de rechange.
Au point que nous devînmes la seule équipe nationale courant un peu comme en formule 1 nautique. Les résultats commencèrent à défiler, en Angleterre, en Suède, en des séries différentes. Le coup le plus fumant eu lieu à SANDHAM, le Saint Tropez suédois ( rien à voir et une sacré bande de cons et d'alcolos). J'ai du renvoyer dans ses foyer Gaston DEFFERRE, propriétaire d'un joli palinodie parce que son équipage marseillais vint me prévenir qu'il refuserait de courir avec lui à bord. Sale temps pour sa pub politique ,(1981) d'autant que ses gamins excellents équipiers, me chargèrent de la commission. Gaston était un de mes anciens adversaires que nous avions parfois battu avec notre flotte d'ANTIBES lors de SNIM (semaines nautiques internationales de la Méditerranée) ce qu'il ne me pardonnait guère, car il était mauvais perdant.
A suivre
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