• Lorsque les FAUTES   ACCUMULEES de TOUS LES GOUVERNEMENTS ont rendu la Société  des Nations  (SDN) IMPUISSANTE, Léon  Blum s'est efforcé de rapprocher  des  grandes  puissances  démocratiques,  une France alors isolée (...) (Mieux vaut tard que jamais, mais TROP TARD en conservant les généraux "naftalinards" de 14-18,  restés  en place  avec  les méthodes de combat OBSOLETES  garanties., c'était  foutu d'avance. Quant aux démocraties occidentales,  elles ne valaient guère  mieux  en  matière de préparation  à  leur défense... D'autre   part , curieusement la France n'a pas disposé d'une  ARMEE de  l'AIR  cohérente (...) ( malgré de rares chasseurs de qualité) Il faut  reconnaitre  que BLUM  fut le premier  à REARMER  la France, mais  c'était  déjà bien  trop , tard  car on "N'IMPROVISE  PAS  UNE  DEFENSE  MODERNE" ( ce dont HOLLANDE n'a tiré aucun enseignement!!! Ses  prédécesseurs s'étaient contentés , en  gros , de  conserver  l'armement  de 1918  et même   antérieur  et de ronronner :(( nous  vaincrons  car  nous  sommes  les  plus  forts (sic)  .( j'ai personnellement  assisté au départ  de nos  bidasses avec  des LEBEL et des MOUSQUETONS  antédiluviens. Concernant   les  armes  automatiques, la  France   possèdait  l'antique  HOTCHKISS   pesant vingt kilos  et tirant  à la  cadence   d'une   vieille  machine  à coudre, (alors que les MG allemandes giclaient à plus de 1000 coups / m.  Seul le FM 24-29 était encore dans le coup mais encore...; pas de mitraillettes ,!Etc. Nos  chars  étaient  de  qualité , mais  utilisés  comme  dans" le" temps", quant à la LOGISTIQUE, c'était un élément  non   encore  DETERMINE...objet de commentaires dignes de Courteline.

    Quant au désarmement de l'Allemagne, malgré les nombreux renseignements fournis par notre 2° bureau,  très actif, qui en a tenu compte? Il faut dire qu'à l'INTERIEUR  ça n'était  pas brillant non plus; les  grèves  pullulaient  littéralement, au point  qu'un soulèvement  ouvrier d'une AMPLEUR  sans  précédent  dans  notre histoire    doit  à  Blum  de ne  pas avoir été sanglant. L'énergie  et  les moyens  dépensés pour le social ont  été  une réussite, masquant  une  absence  de  préparation à la défense du pays. En effet , il ne faut  pas oublier  que  la troupe mal armée et manquant d'encadrement entrainé a généralement  trainé  des  pieds, alors  qu'en  face l'enthousiasme  allant  jusqu' au  fanatisme  donnait  le  change; ne  parlons  pas  de  la  qualité  des généraux...Aussi, quels que soient les lacunes imputables  à Blum, ses  ACCUSATEURS  à  son procès , Pétain en tête, n'ont pas  réussi à accréditer  la  légende  pesant sur  les épaules du seul président du conseil en place au mauvais  moment et  trop  tardivement pour sauver les meubles.

    En revanche, quelques généraux auraient mérité de passer au "FALLOT" et DALADIER  en  tête. Ce taureau du vaucluse ayant baissé son froc à MÜNICH et s'être  comporté  par  la suite en trouillard au poste de ministre de la guerre. Tous les témoignages concordent sur ce point et je vous en ai déjà énuméré  quelques uns,  "IRREFUTABLES, " dans  mes   précédents  articles  sur  le  sujet. Mais  pourquoi  me  direz vous , sortir  du placard  ces  vieux  squelettes  d'un passé déshonorant? JUSTEMENT  parce que  nous sommes en train  de faire  pire que durant les années  TRENTE  qui nous  furent  fatales. Notre  défense  nationale n'a  jamais  été aussi démunie, mais pire, notre industrie  d'armement sera longue à remettre en route, sans  parler du recrutement , hommes et cadres  d'une armée devenue mexicaine. Ne  parlons pas  non plus du moral  des militaires  survivant  aux réductions  chirurgicales     opérées  jusque  dans le MUSCLE. Il  est donc normal  que les  anciens dont je fais partie  s'insurgent  et sonnent vainement le tocsin. Civil  depuis 1966, dégagé de  toute  obligation  militaire , considéré  comme bon  à mettre à la feraille, j'ai le  droit  en tant  que citoyen  libre  qui  fut  professionnel  engagé durant  plus de dix ans dans des guerres "DIVERSES", d'alerter  nos   concitoyens  sur   l'épée  de   Damoclès   qui   nous   menace. 

      

    Pour conclure cet article, je  vais  citer un article  de léon Blum  daté  du  13 juillet 1935, non  pas comme  avocat, mais  pour reconnaitre  que  cet  homme  qui s'est trompé sur les HOMMES et les sociétés humaines en croyant gagner la paix en désarmant  l'humanité  avait  fait  fausse  route, faisant preuve d'une naïveté inconcevable au niveau d'un chef de gouvernement, confinant à l'innocence  d'un boy-scout; Alors  qu'à  cette  époque , les japonais avaient déjà opéré  de véritables  carnages  en Chine, en  Manchourie, BIEN  QUE MEMBRES DE LA SDN! Que  Mussolini allait attaquer l'Ethiopie, l'Erythrée, que la guerre civile  allait  éclater en Espagne. Qu'aucune  solidarité  occidentale ne vint au secours du régime  en place légalement, de même pour l'Autriche, puis  la Tchékoslovaquie,  qu'il  fallait être aveugle devant l'accroissement  considérable de  la puissance militaire d'une Allemagne, ayant reconstruit à zéro une armée moderne,  résolue à  se venger et  partir à la  conquête de vastes territoires. Je cite  donc  Blum:

    (( Le patriotisme véritable, c'est l'orgueil de ce que nos aïeux ont fait de grand avant  nous; c'est l'ardeur et  la volonté de prolonger leur tâche; c'est la résolution  de consacrer comme  eux notre  effort et de  sacrifier s'il le faut notre vie pour introduire dans l'humanité toujours plus de  raison toujours plus de bonté, toujours  plus de   justice : c'est la FOI dans  les quelques  grandes idées que, depuis   deux cents  ans, la  France  a représentées  en effet dans le monde)) Nos socialistes  devraient revoir leur copie , notamment  concernant Jules FERRY et quelques grands COLONIAUX que les Africains reconnaissent encore de nos jours. Comme par exemple au Sénégal, mon pays, le génréral FAIDHERBE considéré comme le père du pays et SAVORGNAN DE BRAZZA au Congo. Comme LIAUTEY au Maroc. Je terminerai par une anecdote éclairante, alors  qu'en mission au Maroc, lors de la visite du "petit roi"  de Jordanie, un vrai dur,  déclarant à Moulay hassan: (( si les Anglais avaient fait chez moi ce que Liautey  a réalisé  au Maroc,  les  Français  y  seraient  encore. (sic) )) Fermez le ban!

      

      

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  • En France, quelque soit le régime , il faut toujours  trouver  un ou  des  lampistes, chaque  fois que le ciel nous tombe  sur la tête.   Aussi m'est-il  venu à l'idée  de rechercher les  fautifs concernant la  râclée de 1940, car  l'AVENIR  EST  SOUVENT  INSCRIT DANS LE PASSE... chaque crise majeure a provoqué tempête, cyclone  ou tsunami. Les faits sont inscrits dans  l'histoire, et  pour ce faire  quel meilleur  bibliothéque que  celle des ARCHIVES... Une  fois  de  plus. PRIMO: la  faute  du  peuple  français  dans sa  quasi totalité est en cause, par ses votes, son  indifférence,  sa priorité exclusive à un hédonisme "aveugle", son utopisme   socialiste, son choix de généraux en fonction de leur  complaisance avec  le pouvoir  en place, sans  considération avec leur compétence  strictement militaire, etc.  Bref, la troisième république, dans sa globalité porte la responsabilité  de  notre  défaite...mais encore faut'il entrer dans le détail...

    Le maréchal Pétain et les politiciens ont oublié que notre héro vénéré avait été MINISTRE DE LA GUERRE.  Donc  aussi incroyable qu'il n'y paraisse,  le  tribunal l'a gommé  tout simplement  de la  liste  des  coupables. Mieux,  encroûté  dans la guerre de position , ne tenant aucun compte de la démonstration  magistrale  des nazis avec  leur légion CONDOR  durant  la guerre  civile  espagnole, il a méprisé  les officiers  français  ayant compris  l'esprit  de  la nouvelle  guerre, baptisée  BLITZKRIEG. (( BILLEVESEES)) a t-'il dit lors d'une inspection  sur  le champ  de manoeuvre d'un  capitaine brillant, du nom de  LE PULLOCH, qui  devait devenir, hélas, longtemps  après la guerre chef d'Etat-Major  des  armées.  (Et sous les ordres duquel j'ai eu l'honneur de servir) . Le capitaine en question venant  de lui faire  une démonstration  brillante  de la guerre  de  mouvement, in situ,  Pétain  lui a  dit (TEXTO):(( monsieur  Le Pulloch, vous  ne serez  jamais qu'un  PETIT  INSTRUCTEUR!)) Ce à quoi , Le PULLOCH a répondu, raide au garde-à-vous,  fixant le maréchal  dans les yeux: (( de même qu'il existe de petits  maréchaux!)) (sic) qui lui valurent 30 GROS...

    Ne parlons  pas de  De GAULLE  ni  de ses écrits prophétiques sur la guerre des blindés., que les généraux allemands avaient lus... Le président du conseil ne l'a découvert  que  lorsque  les boches avaient sonné  la fin de la récréation, nommant  De Gaulle " général à titre temporaire" et secrétaire d'Etat à la défense, (grade qu'il a conservé jusqu'à sa mort)... Ainsi   va  la justice  en  notre douce  France.  Alors,  de se précipiter sur le malheureux Léon BLUM, ( qui avait le malheur d'être juif , circonstance aggravante à l'époque.!..), tout pour plaire...Certes  Blum étant  socialiste, une  part  de  lui-même  était UTOPIQUE, voire parfois angélique. Mais parmi ses préoccupations DOMINANTES, Blum redoutait  que la LIGNE MAGINOT , non ACHEVEE! ne garantit pas la France contre  l'invasion, SI ON LAISSAIT à l'ALLEMAGNE UNE ARMEE EQUIPEE AVEC des "ENGINS DE GRANDE PUISSANCE3, GROSSE ARTILLERIE, TANKS LOURDS, AVIATION  DE  BOMBARDEMENT (SIC,  scripta manent)

    Blum était   un homme  de bonne  foi, lucide, mais  comment  expliquer qu'il  n'ait pas  réussi à convaincre  son gouvernement des MESURES URGENTES à prendre dans un contexte international EXPLOSIF, pour non seulement REARMER CORRECTEMENT le pays, mais mettre en place des jeunes TURCS au fait de la guerre au lieu de se reposer sur des badernes du temps passé? Tous les généraux allemands avaient lu les livres de De Gaulle et des auteurs modernes de l'époque... Le système de la III° république ne favorisait pas l'EXECUTIF hélas, et Blum lui-même  était respectueux  de la constitution; il a crié dans le désert et de plus , n'avait  aucune  idée  de la valeur de  SES  GENERAUX.

    Il ya donc  eu accumulation  des causes, mais  on ne peut lui imputer  toutes les erreurs.. Il  ne suffisait pas d'AVERTIR, puisqu'il  avait sainement raisonné, il aurait  fallu qu'il ait le POUVOIR et l'énergie de secouer le cocotier...Lors de son procés  il a fait le POINT avec bonne foi:(( j'ai été  AUTREFOIS un PACIFISTE, en ce  sens que j'ai   consacré  des années  d'efforts  et d'études  à rechercher les moyens  de  PREVENIR (...)  la GUERRE et d'organiser en Europe la SECURITE COLLECTIVE.))(Mais disposait'il d'un conseiller militaire indépendant?)

    ((Mais la paix telle que nous la VOULIONS, et telle que nous ESPERIONS L'ORGANISER, c'était une paix INDIVISIBLE. C'était une paix reposant sur la PREVALENCE  DE TOUTES LES "NOTIONS MORALES" qui règnent entre les nations, comme  entre les hommes (...quelle innocence!))) Et suivez son raisonnement,  mes bien chers frères, lisez  la suite: (( Et, le jour où ils ont vu l'indépendance des Nations  menacée, les CONTRATS  VIOLES, LE MONDE  LIVRE AUX  DESSEINS  DE  CONQUÊTE et d'HEGEMONIE, ALORS?  LES HOMMES  QU'ON QUALIFIAIT INJURIEUSEMENT DE PACIFISTES BÊLANTS se sont rendu compte que, si la paix dépondait toujours sur la SECURITE COLLECTIVE, elle, ne POUVAIT  REPOSER  QUE SUR  LA  FORCE  DES ARMES;))CQFD

      

    Nous  verrons dans un prochain article comment il a pu croire à la réalisation de sa formule: la SECURITE PAR L'ARBITRAGE et le "DESARMEMENT"(...) et qu'il  s'est raccroché  désespérément  à la SOCIETE  DES NATIONS COMME A UNE PLANCHE DE SALUT. Ce MACHIN selon De Gaulle)

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  • Je prie d'excuser ceux de mes camarades et amis qui connaissent mon CV, ou du moins une partie, mais je dois aux autres de révéler une partie non exhaustive de ma vie mouvementée, expliquant mes nombreuses réactions. Donc  , je n'avais pas besoin de "l'ordination" du sieur  Hollande et de ses sbires pour en avoir ras le bol, car j'avais pénétré trop jeune dans la cour des grands... En effet, à 15 ans je me suis engagé dans la résistance "mouvement COMBAT", alors que la France n'avait  pas besoin de ma participation pour se libérer. Mais quand on a une âme de boy-scout, on n'y  peut rien  et c'est  une tare dans ma famille. De père en fils , nés  sous  les tropiques  depuis  des siècles, aucun d'entre nous ne fut jamais mobilisé, mais tous  volontaires dès que  la France souffrait  d'un "pet de travers". Attardé  mental patriote ringard, par erreur débarqué dans un siècle décadent, Officier atypique. Proposé pour l'école des Officiers de CHERCJELL en 44, j'ai préféré le statut de tirailleur de 2° classe au 7°RTA afin de pouvoir poursuivre  les nazis jusqu'à l'armistice. Je voulais finir ma guerre, que je   de manquer en intégrant l'école.

      

    Seul 2° classe eiropéen ," engagé volontaire" dans ma section de reconnaissance, j'y faisais tâche et en matière de racisme , j'y fis mes premières armes, (CF; la saga d'une génération sacrifiée), je fus nommé caporal, puis sergent et sergent-chef, sans passer par les pelotons mais simplement au feu. Mon tempérament était celui d'un aventurier guerrier convaincu des causes ( voire enfumé...) mais je n'avais pas l'intention de faire une carrière militaire tant j'en avais bavé. C'est ce bougre de général De Lattre de Tassigny, commandant la 1° Armée, qui après diverses péripéties me convainquit de préparer le concours de l'Ecole militaire spéciale de  Coëtquidan alors que  j'étais  en occupation  en Allemagne. Devant la situation  intérieure en France , ce fut  quand  je  rentrai en convalescence  à Marseille,  en 1945 , que je compris que  ses arguments  n'étaient pas  sans  fondement. Nous  allions  recommencer avec les mêmes qui  nous  avaient  foutus dans  la m.... en 40.  Le même système qui avait fait ses preuves...  On avait pressé le citron (vos gueules là dedans!), mais on pouvait  prendre  le  large et  connaitre  l'aventure. J'intégrai néanmoins l'Ecolecomme major de mon rgiment et du 2° Corps d'Armée.

    Effectivement je connus l'aventure; pour commencer j'atterris dans un régiment de vieillards restés vichystes ventrus doublement hameçonnés, qui au  vu de  mes origines de Français libre me sacquèrent en conséquence, car sous-lieutenant à vingt ans, et décoré on est plutôt sans ressources face aux dinosaures . Lors de ma seconde affectation j'atterris en Afrique  Occidentale dans une  garnison ou du général  aux capitaines la majorité était communiste, tentant de m'enrôler vu mes titres de résistance; Ambiance! J'ai du à un grand général, LE PULLOCH, d'avoir mon plus beau commandement et de croire à nouveau à ce que je faisais dans l'enthousiasme.; Je fus ensuite muté à Saint Cyr comme instructeur au 1° bataillon , comme chef de section à la compagnie "dite de fer" (la 11°) Pui ce fut l'INDO (1952-1955) sale temps et de nouveau la honte . L'abandon de mes fidèles partisans vietnamens avec leurs familles....

    En rentrant en 1955, rebelote, direct en AFN, où je refusai de commander des harkis , sachant qu'on les abandonnerait ( vieille habitude française, consultez les livres d'histoires). Ce  qui aurait du me faire passer en conseil de discipline, mais au contraire me propulsa dans les missions spéciales, convenant parfaitement à mon tempérament. Ce furent des années terribles de divisions cruelles, de drames, où à nouveau la France se couvrit de honte en abandonnant nos harkis et les pieds noirs., comme je l'avais prévu. L'habitude  d'opérer en dehors des "clous" me valut une belle mission, mepermettant de m'éclater. Puis je fus nomémment réclamé par le Président Senghor au général De Gaulle,  pour la création de l'armée sénégalaise. Le Sénégal est mon pays si la France demeure ma patrie. J'avais passé une une enfance heureuse dans le Sahel où mon père était considéré comme un marabout.

    Enfin affecté au Régiment de Marche du Tchad où je terminai comme officier en second du colonl BELLEC, héro de BIR-HAKEIM qui a bien voulu me pardonner mes aventures. Hélas  c'était  les sinistres  années de 64 à 68, où il ne faisait pas bon se promener en tenue  en ville sans risques d'accrochages. Ce qui m'arriva  alors que je rentrais d'Orly où représentant le colonel je commandais un bataillon pour accueillir un président Africain, l'ineffable SOGLO) que j'avais bien connu et qui avait bien voulu me pardonner les misères que je lui avais faites. Obligés de rentrer  en uniforme avec mon lieutenant porte-drapeau, dans ma vieille 404, nous fûmes bloqués sur le pont de  Pontoise  par  un bouchon. Quand le véhicule me  suivant se  mit à jouer  les stock-cars avec ma vieille bagnole; ötant ma vareuse, desserrant ma cravatte noire, je descends calmement et fappe à la vitre du conducteur, genre hippie  dégueulasse et puant, mais hilare , me narguant, je lui décochai un coup droit qui lui éclata le nez et quelques dents. je l'extrayai de son carrosse , une Volkswagen volée. J'arrachai les clés du tableau de bord et les jetai dans la rivière, et reprenenais ma route. Obligé de rendre compte , je pris huit gros, et je posais ma demande de démission, qui vu ma jeunesse ne fut pas simple pour dégager avec l'article 4 à 39 ans. Messmer me connaissait, il jugea qu'il ne fallait pas insister.

    Je recommençai une carrière à la jeunnesse et aux Sports, avec le colonel CRESPIN, directeur des sports qui avait été mon instructeur commando. Après un concours pour avoir une situation administrative de coseiller technique, et finalement d'entraineur national de course au large dont j'assumai la direction technique nationale Ma nouvelle expérience dans l'administration fit de moi un disciple de COURTELINE  à CLOCHEMERLE qui m'amena à démissionner définitviement du  service  de  l'ETAT avec dix ans de guerre, 25 ans de service et vingt ans d'une inoubliable  expérience administrative, soit plus de QUARANTE ANNEES AU SERVICE DE L'ETAT...

    Me repliant pour ma retraite en Polynésie française, je reçus chez moi un haut fonctionnaire que je ne connaissais pas, mais qui tenait à voir à quoi je ressemblais, sans s'annoncer à priori (( et alors lui dis-je , content de vous?)) (( restez zen  mon ami , je suis le commissaire divisionnaire BLÜCHE directeur de la DST à Tahiti, je viens amicalement vous signaler que vous êtes fiché;(( ANARCHISTE IMPREVISIBLE, VOIRE DANGEREUX!) ('SIC)) Nous avons sablé le champagne pour  la plus belle  citation de   ma carrière. A 87 ans! c'est sympa!

      

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  • Quand les Fritz sont entrés chez nous, vous qui avez dit:(( ils sont corrects, tout va bien, il n'y a qu'à laisser couler l'eau sous le pont, vous avez connu la suite ,( pour  ceux qui  ont vécu  ces heures de HONTE NATIONALE) )) Mais vous, jeunes  générations, qui ne croyez même  plus  au pére  Noël, sans avoir connu la dictature, et  qui vous FOUTEZ du LENDEMAIN, car  rien ne  vous  concerne  plus que  votre situation personnelle, et encore.!.. Si vous ne prenez pas les CHOSES EN  MAIN, c'est  une catastrophe  qui vous attend; à moins de fuir , (mais où?) vous serez immolés avec les VEAUX qui ont tout accepté depuis trop longtemps... Les générations qui vous ont précédés sont  responsables  du laxisme  devenu lAXATIF; prenez votre destin en main, n'ayez pas peur de secouer  le cocotier; DEMAIN  IL  SERA TROP  TARD!

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  • Quand une population n'a plus le droit de s'exprimer, que lui reste-t'il? Le vote? La révolution? réfléchissez  camarades,  c'est un résistant de la PREMIERE  HEURE qui  vous le dit:  seule consigne: NE PAS BAISSER LES BRAS! Patience et résolution font plus que force ni que rage!

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