A lire absolument

Tel DIOGENE à la recherche d'un HOMME, j'ai toujours parcouru le monde et l'Histoire  avec persévérance, à la recherche de la vérité avec mes modestes moyens. Au service de l'Etat ça ne m'a pas particulièrement réussi et j'ai appris que toute vérité n'est pas bonne à soulever, même en démocratie... C'est ainsi que j'ai découvert un HEROS français, internationalement reconnu, mais méconnu du grand public français, JEAN-FRANCOIS DENIAU. Véritable chevalier attardé dans notre époque barbare dite moderne et soumise au progrès. Homme exceptionnel par son intelligence, son courage, voire son intrépidité, son indépendance et son HONNÊTETE RUGUEUSE, qui auraient du lui permettre d'accèder à la présidence de la république, s'il n'avait pas été trahi par ses amis et autres POLITICHIENS. Notre passion commune pour la mer, la voile et l'aventure me l'avait fait apprécié, mais mon éloignement du monde politique et sa discrètion m'avait dissimulé son histoire.

Ce n'est qu'en lisant incidemment son livre: SURVIVRE, aux éditions PLON, que j'ai découvert, par ce témoignage, la grandeur du personnage qui ne voulait pas que son nom soit attaché à une étiquette politique. A travers les chapitres de ce livre magistral,  souvent émouvants, clairs et précis, cet intellectuel, également homme d'action au courage légendaire,  résolument patriote, honorant son pays et l'humanité par son exemple, mérite que notre jeunesse en quête d'idéal lise ce livre conclu par la phrase:(( la volonté d'espoir, quand il n'y a plus d'espoir, s'appelle ESPERANCE.)) Appartenant à cette minorité héroïque qui parfois sauva la France, comme De Gaulle en 1940, il est malheureusement mort trop tôt.

Par quelques extraits je vais essayer de prouver pourquoi je me sens confirmé par ma modeste expérience, au crépuscule d'une vie consacrée durant plus de 40 ANS au service de mon pays. Les conclusions de mon livre, LA SAGA D'UNE GENERATION SACRIFIEE abondent de témoignages authentiques semblables. Ce personnage, bardé de diplômes, surdoué, éclectique,véritable miraculé après vingt années de graves maladies et de blessures, échappant aux pièges de la jungle vietnamienne, des déserts africains, des maquis afghans, de la guerre des Balkans, aux complots  de la politique, aux secrets de la diplomatie, et aux dangers de la mer, toujours lucide, n'abandonna jamais  malgré ses moments de désespoir devant les obstacles qu'il traversa.

EXTRAITS: (( En politique française, la règle est d'éliminer d'abord ses amis)) (( Une rumeur hostile a attribué à l'entourage du président Mitterrand une demi-douzaine de disparitions jamais éclaircies: la mort de son ami Roger Patrice PELAT, mal soigné, celle de son premier ministre, Pierre BEREGOVOY, dont le garde du corps " avait laissé son pistolet chargé et armé dans la boîte  gants ouverte de sa voiture", celle de son fidèle conseiller François de GROSSOUVRE, suicidé à son bureau sous les lustres de l'Elysée. les spécialistes ajoutent les noms de PROUX-DELROUYRE, journaliste trouvé dans sa baignoire tué de onze coups de couteau, affaire classé  sans suite; René BOUSQUET( chef de la police de Vichy, ami des hautes personnalités SS) vieil ami de l'époque de Vichy (au temps où Mitterrand ayant prêté serment au maréchal avair reçu la plus haute distinction, la francisque), assassiné opportunément avant que ne s'ouvre son procès; celui du responsable des affaires de la NIEVRE, HARRIS PUISAYE, qui était un agent de l'EST...Il ne s'agissait pas de concurrents, simplement des "gêneurs". C'est la basse police qui traite ce genre de problème (comme sous l'ancien règime), les autorités supérieures n'ont pas à approuver. leur silence suffit.)) Secret d'Etat... Cette liste est loin d'être exhaustive, car l'affaire de l'OBSERVATOIRE, attentat bidon monté par François Mitterrand, défendu par son complice Roland DUMAS, généreusement récompensé par la suite, est exemplaire des méthodes du président machiavélique et florentin. Si les policiers, pilotes d'avion présidentiel, gendarmes au parfum pouvaient révèler ce qu'ils ont vécu, bien des statues tomberaient de leur piédestal.

Sur la guerre d'Algérie; De Gaulle s'adressant à DENIAU: (( Que pensez vous de la façon dont ça a fini, l'affaire algérienne? Vous trouvez que ça a été bouzillé?)) _ Oui mon général. (( ça a été bouzillé . JE N'AI PAS EU LE TEMPS... ( A suivre)