• Afin de dissuader tout incrédule sur l'exactitude de notre article, je vais citer quelques autres cas non Exhaustifs de ce qu'on pourrait qualifier de "COQUILLES" que le citoyen  CONTRIBUABLE pourrait trouver excessif ... Le constructeur de l'EGAME , précédemment cité, la société française UNAC,s'est dit SUPEFIEE  par le montant de 799.4000 Euros que nous avons cité pour les 35 engins du Génie en concluant:(( on voudrait bien)), non seulement le prix ne correspond pas à sa trésorerie, mais le taux de disponibilité de 53,7%, lui a semblé inexplicable, car durant  deux ans le Génie n'a pas demandé UNE SEULE PIECE DE RECHANGE...Une situation qui pourrait en revanche être à l'origine de la CHUTE du taux de disponibilité  du matériel(  63,50% en 2012, 53,7 en 2013.)

    La société nous a déclaré  qu'un engin de classe similaire dans le génie civil pouvait coûter en entretien annuel de 10.000 à 30.000Euros suivant  son utilisation. Mais bizarrement, le chiffre officiel de 228.400 Euros par an et par engin "REPRESENTE UN MONTANT DIX FOIS PLUS ELEVE"  que celui indiqué par le constructeur. On n'en est plus à 200.000 Euros près de différence...  Un peu ennuyeux pour la réponse d'un ministre à un élu de la nation que les chiffres donnés sont repris à loisir par les médias...Sinon où passeraient les 200.000 Euros de différence? évaporation?

    Il est vrai qu'à force de jongler avec les millions d'Euros du contribuable, on n'en est plus à 200.000 Euros près...Exemple du SPRAT, engin d'aide au franchissement des coupures par la pose rapide de travures pour les véhicules ( char LECLERC, ou véhicules à roues VBCI, dont 10 exemplaires sont en service.) Âgés seulement de deux ans, ces engins dont la peinture est à peine sèche sont donnés pour un MCO/ unité de 309.500 Euros !!! en 2016, soit le coût le  plus élevé de TOUT LE GENIE! Le SPRAT  est déclaré disponible à 96,5% en 2013. Le constructeur se dit fort surpris par ce montant de MCO, d'autant plus que début juin, il n'avait pas encore signé le cahier des charges avec le SIMATer. A  ces coquilles bizarres!...

    Enfin l'ARAVIS, un 4X4 hyper protégé appelé VBHP ( véhicule Blindé  haute protection, affiché à une MCO annuel/ unité( non externalisé) de 125000 Euros, un montant pour le moins élevé pour un simple 4X4 de la gamme civile'( UNIMOG U5000).Il est vrai largement modifié ' STANAG 4569, niveau IV  sur l'ensemble)  Rappelons que  le MCO externalisé du VBCI, sur dix ans, est de  150000 Euros , à l'unité. Après leur retrait d'Afghanistan, le taux de disponibilité de certains engins du Génie sont sans emploi, du moins ceux réservés à l'instruction et aux manœuvres. Tous sont affectés à la lutte contre les mines et  EEI. En 2014 l'ARAVIS a quatre ans de service et les 14 exemplaires présents ont offert un taux de disponibilité de 11,3% en 2013! pour 15 exemplaires en 2012!!!

    Sur le plan pratique cela signifie qu' UN SEUL ARAVIS sur les 14 est opérationnel et que les 13 autres sont stockés comme indisponibles, et un autre  en soutien NT1. Faute d'emploi, le BUFFALO, dont le MCO a été en 2013 de 30282 Euros par engin pour un taux de disponibilité  de 25,4 % pour cinq véhicules...Il n'y a qu'un véhicule qui tourne, huit exemplaires sont en service depuis 4 ans; taux de disponibilité en 2013 = 25,9% alors qu'il était de 71,1% en 2012! Soit 2 engins disponibles , les autres étant stockés (pour 275000 Euros de MCO.) Bref, il serait souhaitable que le ministère donne plus de "détails" sur les montants de MCO, à première vue quelque peu FOLKLORIQUES.

     

     

     

     

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  • Le maintien en condition opérationnelle (MCO) ne couvre pas seulement les dépenses "de joints et de boulons", mais aussi la main-d'œuvre, comme lorsqu'on va chez son garagiste pour l'entretien de son véhicule. Il comprend également bien d'autres aspects comme le traitement des OBSOLENCES et l'ensemble du SPECTRE de la VIE d'un ENGIN avec remise à niveau, intégration de nouveaux composants, etc.( Il serait utile que les politiques DECIDEURS des guerres diverses , en OPEX "abondantes."..  sachent qu'à force de tirer sur la corde et sur nos braves petits gars, sans tenir compte , ni des avertissements de la commission parlementaire, ni des ruades des chefs d'Etat Major, ni  évidemment des officiers engagés sur le terrain, ça va mal finir.)

    Nous avons donc bien affaire à des AMATEURS non éclairés , qui jouent avec le feu, c'est inouï. Les militaires ont beau devoir risquer leur peau, car c'est leur métier, mais depuis ces dernières années, nos gouvernants ont par trop chargé la mule. Quand prendront-ils conscience que trop c'est trop? Depuis quelques années (1990)le MCO fait l'objet d'une approche globale. Il est intégré dans une enveloppe budgétaire regroupant coût d'acquisition et coût de possession pour les matériels nouveaux rendant CONTRACTUEL le MCO des matériels plus anciens.

    L'armée n'a plus les moyens d'assurer les frais de la MCO qui sont EXTERNALISES sous la direction des industriels qui ont fourni le matériel.  Cela  a l'avantage de ramener l'armée à ses missions régaliennes en la libérant de la charge excessive des personnels CIVILS de la défense, mais  posant un problème budgétaire, et  surtout SINDICAL et donc ,POLITIQUE, avec la question du statut d'OUVRIER d'ETAT ( Suivez mon regard, car nous ne sommes ni chez les Soviets , ni en dictature...)

    Ces contrats de MCO externalisés FONT GRONDER D'AUTANT PLUS QUE LA LPM 2014 PREVOIT UNE NOUVELLE REDUCTION DES PERSONNELS CIVILS DE LA DEFENSE, tout en augmentant les crédits pour la DTO des Forces! En tout état de cause, l'externalisation du MCO est inéluctable, et ce ne sont pas des combats d'arrière-garde qui changeront les choses, sinon les risques de FAIRE ENCORE PERDRE PLUS DE TEMPS...

    Ainsi une demande pour une pièce détachée formulée auprès de l'industriel sera immédiatement transmise au fournisseur qui va prélever celle-ci dans ses stocks ou la fabriquer-ce qui peut prendre des semaines, ce qui est le cas des   VEHICULES "HISTORIQUES" encore en service APRES 30 à 50 ANS ( spécialité française bien connue par l'armée de terre...) Pour faire court, ça ne baigne pas dans l'huile et  le président du haut de son bureau a réaffirmé:(( les engagements financiers de la LPM2014-2019, SERONT CONFIRMES, tout en demandant au gouvernement " de faire des  propositions pour AMELIORER LA GESTION DES MATERIELS" ( démerdez vous!) Or depuis que les chiffres ont été connus, nombreux sont les doutes sur leur exactitude...

    De nombreux exemples prouvent non seulement que la militarisation de certains engins destinés au GENIE ont non seulement un taux de disponibilité de 53,7%! POUR UN COÛT de 228.4400 EUROS/ PIECE! et comme il en fallait 35 exemplaires , ça faisait 799.4000 EUROS soit plus de la moitié du CA annuel de la société industrielle...Autre exemple: le VAB, présent dans nos forces jusque dans les années 2025/2030,est  âgé de CINQUANTE ANS!!!! KAFKA et le FOLKLORE FRANCHOUILLARD rappelleront aux anciens quelques souvenirs concernant nos véhicules et Courteliney trouverait quelques bons chapitres.

    A suivre

     

     

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  • Quand on sait que le Maintien en Condition Opérationnelle  (MCO) entre pour 60 à 70% dans le coût  GLOBAL d'un engin, on est en mesure immédiatement d'en mesurer toute  l'IMPORTANCE,  même  si ce  pourcentage est  à  répartir sur la DUREE  de   VIE   OPERATIONNELLE. Evidemment,  ce coût est estimé en fonction d'une usure MOYENNE et ne peut tenir compte des PICS d'EMPLOI, essentiellement lors des OPEX surabondantes qui ne cessent de se multiplier depuis les années 1990, sans tenir aucun compte  de la détérioration des armes et véhicules MAJEURS qui était fixée à 100% au milieu des années 1990 et qui TOMBA à 68% EN 2001!!!!!!!( no comment)

    Exemples: le char LECLERC est , avec le TIGRE, l'engin le plus coûteux en MCO pour l'armée de Terre. son coût annuel est de PLUS DE FOIS PLUS ELEVE que celui d'un LEOPARD 2A6/A7 de la BUNDESWEHR qui s'élève à environ 120000 Euros PAR AN ET PAR ENGIN (!!!)

    D'où les erreurs le plus souvent des politiques ( DECIDEURS!) de prévoir sans tenir compte  des besoins d'une armée en temps de GUERRE, où par définition le matériel est CONSOMMABLE, MAIS QU'IL FAUT FAIRE DURER! sans compter des irréversibles pertes éventuelles... Sur le terrain en  OPEX le matériel souffre énormément et ce sont les PERTES PAR USURE qui sont les PLUS IMPORTANT,ES. Tous ces politiques, décidant des guerres n'ont toujours pas compris  : primo , qu'au cœur de la paix la guerre EXISTE BEL et BIEN. Secundo, le maintient en  condition OPERATIONNELLE est ESSENTIEL pour assurer une DISPONIBILITE OPTIMALE des matériels équipant les FORCES..

    On en est LOIN DANS LES TROIS ARMES ( AIR, TERRE,MARINE...) AU DESSOUS D'UN SEUIL DE 50% - QUI NE MANQUE PAS d'INQUIETER LES COMBATTANTS , sauf pour quelques matériels neufs...Pourtant, en 2000, un RAPPORT D'INFORMATION de la COMMISSION de l'ASSEMBL2E, lançait déjà un UN CRI d'ALARME sur la DTO, en CONSTATANT qu'aprés avoir été négligés au profit d'achats d'équipements neufs, le MCO était devenu un ENEU DE PREMIERE IMPORTANCE. D'autre part les membres de cette commission dénonçaient déjà de  TRES nombreux matériels MAJEURS étant d'âge avancé (euphémisme qui na pas ému le gouvernement partant en guerre sans soucis  des risques que prenaient nos troupes) un pur scandale pour les professionnels!

    A suivre

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Si les commandos parachutistes de l'Armée de l'air française ont servi de laboratoire  pour améliorer le guidage de l'appui-feu aérien français,   notamment en  Afghanistan, L'armée de terre a fait évoluer ses structures de commandement pour y intégrer l'appui   aérien en conséquence; qui est aussi important que l'artillerie , sinon plus. ( appuis en profondeur, utilisation des DRONES)

    Les progrès réalisés en matière de liaison  de données numériques ont profité aux équipes TACP à travers le système ROVER, introduit en 2009 qui permet d'échanger  des flux de données (VIDEO notamment), DECUPLANT les possibilités de communications entre le FAC et le pilote. Il est normal que ce soit l'ARTILLERIE, (en plus des forces spéciales) qui soit chargée de placer les moyens d'appuis dans la manœuvre.( En Algérie , j'avais persuadé les aviateurs de l'escadrille de chasse où j'étais détaché , d'aller faire des stages sur le terrain avec les unités implantées afin de connaitre leurs problèmes, de même il m'est arrivé de faire des conférences aux terriens sur les problèmes du pilote ,et même dans l'armée espagnole en 1958, lors de l'Opération ECOUVILLON dans le RIO DE ORO.)

    Actuellement, Expliquant le fonctionnement des DLOC (détachement de liaison d'Observation et de Coordination) permettant une meilleure prise en compte  du fait aérien , grâce notamment à la présence d'un pilote qualifié CTA au  plus près d'un "ground commander". Le CTA, en étroite coopération avec l'artillerie, pourra alors proposer  au coordinateur des appuis-feux la solution appropriée. Le CTA devient réellement la CHARNIERE entre la puissance aérienne et l'OPERATION AUSOL.

     Le CFAA, école Franco-allemande est située sur la BASE133de Nancy. a pour mission de former les personnels chargés du guidage aérien., héritant directement  l de l'école d'appui aérien créée en 1946 sur les bords du lac de Constance. les échanges avec la BUNDESWEHR ont débuté en 2000 et un accord bilatéral de coopération militaire est signé en 2011.

    L'utilisation de moyens informatiques perme d'être bien plus précis que par le passé. Il est hors de question de risquer des pertes amies et civiles. Au-delà des équipements, ce sont surtout les PERSONNELS qui font la DIFFERENCE et il est important que ces derniers puissent croiser leur expertise avec celle de leurs homologues afin de permettre une réelle capacité à combattre le moment venu ( en coalition, d'où nécessité de maitriser l'anglais).

     

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  •  Depuis 1990,le problème  du guidage terrestre de l'appui aérien a fait l'objet de nombreux efforts dans les armées occidentales. dans toutes les opérations récentes, l'imbrication intense des forces coalisées,    avec  les groupes ennemis et les populations civiles, combinée à la nécessité d'épargner ces dernières et aux progrès technologiques réalisés en matière d'armes  de précision a poussé   à un accroissement de l'exigence dans la précision des tirs air-sol .Cette nécessité restera prégnante dans les conflits futurs et les unités chargées de tenir les positions au sol auront toujours besoin de spécialistes de guidage des feux aériens.

    Ayant dans ma jeunesse eu la chance d'être dans les premiers CAS lors du débarquement en Provence, une fois sorti  des Ecoles, je me suis spécialisé en appui aérien, métier passionnant. A l'époque c'était relativement simple, avec un poste VHF,  de bonnes jumelles et une équipe de protection. Actuellement, c'est devenu pointu et ça réclame de la part des opérateurs un connaissance de l'anglais. Il y a plusieurs sortes de missions, celles planifiées à l'avance et répondant aux besoins tactiques ou stratégiques,  celles où la chasse en maraude découvre des objectifs mobiles ou fixes demande des précisions dont nous parlerons plus loin.

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