• L'article précédent a été écourté, mai en poursuivant sa lecture, vous pouvez récupérer la fin en développant au-delà de l'intervalle blanc en le déroulant...

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  • Comme je vous l'ai déjà dit , le général Vincent DESPORTES est un des rares généraux , sortant du lot, et ayant des idées claires sur la question, mais ayant le courage de s'exprimer afin de provoquer une recherche  adaptée à notre époque. Aussi , au lieu de le pousser au sommet, le gouvernement a-t-il  jugé préférable de le mettre à la retraite, après qu'il fut Directeur de l'Ecole de Guerre (?!).

    Aussi vais-je emprunter des extraits d'un de ses articles qui expliqueront mieux que moi cette recherche éclairante:(( Intéressons nous à la tyrannie qu'exercent sur la pensée nos EQUIPEMENTS d'HIER. Notre INCAPACITE FINANCIERE A RENOUVELER NOS ARSENAUX, donc à conduire nos engagements militaires avec d'AUTRES EQUIPEMENTS QUE CEUX QUI ONT ETE conçus pour des affrontements DEPASSES, constitue une forte CONTRAINTE pour nos EVOLUTIONS INTELLECTUELLES. Parce que nous ne pouvons pas CHANGER nos équipements conçus pour la GUERRE d'AVANT- les meilleurs exemples sont bien sûr ici le RAFALE et le CHAR LECLERC.))

     

     

     

     

     

     

     

      (Nous continuons à les servir, ce qui   contribue à faire accroire que la GUERRE D'HIER est TOUJOURS d'ACTUALITE et RALENTIT d'AUTANT LE PROCESS d'ADAPTATION. En aval, la dérive, bien connue consiste à continuer à faire ce que l'on sait faire plutôt que de chercher à SAVOIR FAIRE: on rêve de de la guerre dans laquelle on excelle AU MEPRIS DE LA REALITE. Notre penchant culturel pour la bataille décisive modèle ainsi nos systèmes de forces. La FAUSSE IDEE DU"QUI PEUT LE PLUS PEUT LE MOINS" a la vie dure. C'est  la préparation, l'entrainement et l'équipement pour la BATAILLE DECISIVE qui président au développement de nos forces ou plutôt à LEUR CONTRACTION JUSQU'A L'INANITE sous la tyrannie de l'IMPLACABLE "INFLATION MILITAIRE".))

    Ainsi par exemple, dans la marine , notre seul porte-avions ne risquerait-il pas de pouvoir résister vraisemblablement que quelques heures? Un commandant de porte-avions américain a écrit à ce sujet un article remarquable pour exposer ses doutes sur le pouvoir passé des porte-avions dans une guerre où les missiles et les avions ont acquis une portée considérable  et une précision tout aussi grande... D'autre part, depuis plus de soixante ans aucun avion de notre armée de l'Air n'a été engagé en COMBAT AERIEN!

    (( Nous continuons ainsi à OPTIMISER nos armées selon le paradigme central de la GUERRE d'HIER, celui de DESTRUCTION. Pourtant celui-ci n'est plus au cœur du succès stratégique. L'optimisation de la capacité de destruction  ne se traduit plus par l'OPTIMISATION STRATEGIQUE...en aval, le DIFFERENTIEL dans l'aptitude à détruire n'EQUIVAUT PLUS AU DIFFERENTIEL DANS LA CAPACITE STRATEGIQUE.L'IRAK et l'AFGHANISTAN apportent de cette affirmation une  trop CLAIRE PREUVE. A-t-il existé un conflit où le DIFFERENTIEL TECHNOLOGIQUE était plus EXTRÊME entre les belligérants? Probablement pas et POURTANT ce sont les armées du BAS DU SPECTRE QUI L'ont EMPORTE!..))

    '(( MOLTKE, l'ancien disait:(( LA STRATEGIE SE TAIT QUAND LA TACTIQUE PARLE))On en arrive aujourd'hui  à subordonner la stratégie à al TECHNIQUE, la PREMIERE étant désormais chargée de fournir ses débouchés à la seconde...On construit une menace ADAPTEE A NOS TECHNIQUES: oon se justifie avec "PEER COMPETITOR, la CHINE censée imposer un modèle d'armée de plus en plus déconnecté de la réalité conflictuelle ...

    A suivre

     

     

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  • Le général Vincent DESPORTES( ancien directeur de l'Ecole de Guerre, dont je vous ai souvent parlé ) avait déjà envisagé la question : la guerre probable ASYMETRIQUE et la guerre SYMETRIQUE envisageable exigeaient que nous nous préparions à affronter les deux, la première dans l'immédiat et l'éventuelle seconde dans un avenir difficile à déterminer. A l'heure actuelle , on pense généralement qu'il ne pourra plus y avoir d'engagements entre Etats, tant les armes nouvelles , y compris atomiques, possèdent une puissance destructrice considérable. Voire... car les grandes puissances , Chine, USA et Russie poursuivent quant à eux, leur réarmement en vue d'un conflit "éventuellement majeur", c'est-à-dire SYMETRIQUE, sans pour autant négliger les asymétriques en cours.

    Il faut s'adapter aux ADVERSAIRES actuels, théoriquement non étatiques, sans hiérarchie verticale organisée, se fondant parmi la population civile locale et dans un environnement varié et des circonstances nouvelles la plupart du temps. Or en général les armées actuelles ont le plus grand mal à prévoir l'avenir, dépendant d'équipements du passé, souvent obsolètes. En gros, prévoyant une guerre avec une perception dépassée. Seuls les Etats RICHES ont les moyens de s'équiper en suivant l'évolution technologique en quantité les rendant efficaces si utilisés par la MASSE. Ce seront toujours les "GROS BATAILLONS" qui auront la possibilité de vaincre... du moins TACTIQUEMENT. Car comme nous l'avons vu maintes fois, gagner une bataille n'est pas GAGNER LA GUERRE.

    Les autorités responsables de la préparation à la défense doivent PREVOIR et connaitre les VRAIS BESOINS CAPACITAIRES, ce qui est loin d'être le cas des "puissances moyennes", dont nous sommes hélas, ainsi que les Européens en général. Actuellement, non seulement la protection de l'Europe n'est pas assurée, mais pire les démocraties ont quasiment dangereusement désarmé. L'Europe qui devrait représenter une puissance militaire cohérente capable d'assurer sa défense continue à tergiverser, chacun dans son coin. Quand on pense à la somme de travail et le temps nécessaires à l'organisation d'une coalition, à s'accorder sur les méthodes, les matériels, les armements, l'entrainement,etc . Au XXI° siècle, plus que jamais , les industries sont concernées. La recherche de la standardisation s'impose  non seulement car elle favorise une économie, mais qu'elle  facilite la logistique et le fonctionnement des unités au feu.

    Penser à l'APRES BATAILLE doit toujours précéder toute décision, ce qu'on appelle la STRATEGIE  doit être étudiée A PRIORI... Les conflits modernes faisant intervenir des motivations religieuses paroxystiques étrangères aux Occidentaux. La connaissance des MILIEUX s'impose, sans laquelle il ne faut pas compter sur des résultats durables ( Afghanistan, Irak, Syrie , Egypte , etc.)On ne tire jamais assez les leçons des opérations précédentes.

    Enfin la pire  faiblesse de l'OCCIDENT réside dans son désarmement MENTAL, son aveuglement aberrant devant l'accroissement des tensions, et surtout sa négligence devant le PERIL INTERIEUR, que j'appelle les nombreux chevaux de Troie déjà en place ou qui vont se développer, non seulement dans TOUTE l'EUROPE, mais même au Canada par exemple à base d'émigrés musulmans.

    A suivre

     

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  • J' espère que mon article ne sera pas saboté...Du 7 au 14 mars 2014, s'est tenu l'exercice "cold response", permettant de tester les capacités de combat en condition arctique des Etats participants. Il comprenait environ 16000 hommes provenant de 15 pays. Evoluant au milieu de la "population civile" sur une zone grande comme la Belgique, ils ont simulé une série d'opérations de HAUTE et de BASSE intensité  dans lesquelles étaient également engagées des forces aériennes et navales (comprenant les nouvelles corvettes rapides norvégiennes du type catamaran). Les Finlandais ont du se souvenir de la guerre qui les avait opposés aux Soviétiques en 39-4O, dont ils s'étaient sortis remarquablement. La zone polaire  actuelle devenant une nouvelle poule aux œufs d'or, ne va pas tarder à énerver les Etats nordiques; au premier rang desquels les Russes ont des prétentions affirmées...Affaire à suivre!

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  • Je vous signale qu'ON m'a supprimé une partie de mon précédent article ???!!!

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