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    lorsque j'ai débarqué à Paris, mes amis  coureurs au large amateurs, en ce temps où la Course  au  large  des  amateurs  fleurissait  encore   partout   parmi  les  nations sportives et la célèbre IYRU   gérait  cette  discipline   qui   n'allait   pas   tarder  à  DISPARAÎTRE; pour différentes raisons , une  JAUGE  absurde,  une  course  à l'armement accroissant le coût des bateaux de  façon  inouïe,  mais  du  fait   de  l'apparition  du  sponsoring ,   donc    du     FRIC,     comme     toujours,   donc    du  professionnalisme, conduisant  à  la  mort  de   l'AMATEURISME.  Les coureurs courant pour le fric en qualité de voilier sandwich. Cependant  ce n'était que  des rumeurs, mais les lobbys  s'y activaient   ainsi  que  certains  coureurs cherchant  notoriété  et  fric. Ce qui n'empêchait pas leurs qualités de s'exercer , bien au contraire , mais une discipline  réservée  à  une  élite. C'est   d'ailleurs comme  ça  que   de  très  nombreux sports sont morts devenant des SHOWS et que la véritable course au large s'est évaporée. Le plus cocasse c'est que ça s'est produit en régime   SOCIALISTE!  dès 1981! Pourtant nous avions quand je suis arrivé une ministre de la jeunesse et des sports jeune et honnête ministre des Sports, madame   Edwige AVICE.

     

    Alors? Elle a simplement oublié que l'argent de certains sports allait la virer de son ministère par ce qu'elle avait eu le courage à la TELE de dire la vérité sur le tour de France , magouille, fric, doping. En moins de 24 heures le secrétaire général de l'Elysée débarquait chez elle en trombe ;(( ça va pas la tête! Tu as pensé aux électeurs?))Et elle fut immédiatement viré chez HERNU à la moralité flexible à la Défense, à un poste de sous-fifre. je vous signale que cette socialiste éminente a disparu de l'organigramme du Parti, ce qui a ouvert en grand  le sponsoring et certain foutoir. Les ports de plaisance étant plus que jamais devenus des parking  bateaux

     

    Donc un beau jour , au siège de l'UNCL, ce club parisien des seigneurs, je suis abordé par un certain Michel ETVENON; Il m'entreprend donc aussitôt en bon VRP: mon vieux, on m'a parlé de votre réputation , mais je vous préviens que l'IYRU va disparaitre au profit d'une nouvelle institution ( l'AFIPOCO) avec des (moyens pour développer la course,  au large comme ça devrait.((ah bon fis-je? Dans quel port votre association maritime va-t-elle avoir son siège?)) _ Mais à GENEVE, mon ami!)) Je compris sans peine où cet homme pressé   entendait m'embarquer. D'ailleurs bien que vous soyez un gars désintéressé, on ne vous oubliera pas, poursuivit-il. Nous en avons parlé avec un de vos présidents, il serait d'accord. Et pendant ce temps des sommes fabuleuses filaient en Suisse avec l'aval d'une police sermonnée (sic)

    (( J'entends bien lui dis-je mais mon opinion à moi, vous me l'avez demandée?))_il ne fait pas de doute que cela va vous intéresser!_ (( Eh bien justement pas, car voyez vous cher, monsieur je suis un fonctionnaire diplômé et payé par l'Etat pour faire un travail passionnant concernant les jeunes et moins jeunes sportifs bénéficiant avec la formule actuelle  d'un  véritable  MECENAT pour  les   moins fortunés  désirant  courir au large. De  grands    patrons , des   banquiers, des industriels , propriétaires  de beaux  bateaux  engagent  nos  jeunes  équipiers formés dans des Ecoles, à  des  tarifs  abordables. D'ailleurs peut-être avez vous eu connaissance de l'ECCM au Fort Carré d'Antibes? Sur sa réponse négative , je lui conseillais de s'informer . En effet plusieurs grands propriétaires, dont même l'inspecteur de la jeunesse et des sports de Nice, monsieur PERRIER, le PDG  de FORMICA, mon ami parfumeur Pierre  FABRE, monsieur GORMAND et d'autres dont , dont mon ami Henri MEYER actuel président actif de l'UNCL.

    Connaissant la puissance de l'argent chez le pékin moyen, je ne me faisais guère d'illusion: nous étions à court terme  condamnés  à  disparaître. je fus soumis  à diverses  pressions qui  ne  firent     qu'aggraver   mon   caractère   ombrageux envahissant   jusqu'à  mon  ministère, qui  ne chercha  JAMAIS à  défendre  la déontologie  du  sport   depuis  qu'ils   avaient  viré   madame  Edwige   AVICE, remplacé e par  un patineur aux ordres du régime. Notre  propre   président Fédéral,  PDG  d'une  grande  usine de  tissus  spéciaux , trempait   dans   la soupe ; il organisa un jour pour les cadres fédéraux une réunion intitulée :"LE PARTI SOCIALISTE ET LE SPORT". Le groupe de haute  mer  s'est levé et sans un mot a quitté la salle de réunion en fermant violemment la porte.

    C'est  ainsi  que  les  jeux  Olympiques  sont devenus AFFAIRE d'argent ? envahis de professionnels et que ces mêmes JEUX SONT DEVENUS DES busines SHOWS;

    A SUIVRE

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     On  vient de me censurer mon texte , sans explication pour la seconde fois. je vais  essayer de continuer  quand même, pour voir jusqu'où ils iront.  Donc, disais-je,  lors du  championnat  du  monde des  HALF-TONNERS  en  1981  à  SANDHAM  en  Suède, l'équipe de France gagna  TOUTES  LES  COUPES  ( fait exceptionnel): bateau  de série,  prototype, et  course par équipe nationale. Or le beau PALINODIE,   appartenant  à Gaston  Defferre qui était de notre équipe ne fut pas du lot, ayant  fait 23° lors de la première manche... avec son propriétaire à   bord, ce qui  fit  désordre   et  rendit furieux son équipage. Son  skipper vint me trouver tout excité  en  me  disant  que l'équipage refuserait de participer au championnat  tant  que  Defferre  resterait  à bord. Sale temps!((Pourquoi ne le lui as-tu pas dit toi-même; En qualité de skipper tu es le seul maître à bord!))-J'ai eu honte car grâce à lui , nous pouvons courir sur un chouette barlu._(( Mais pour un championnat du monde, avec  les  élections , pour lui  c'est important, non?))

    _Justement, s'il  reste , il  nous fera  perdre, car il  se mélange les pinceaux avec toutes ces drisses écoutes etc., ça n'est plus comme à bord  de ses classes 1 de milliardaire,   il  est  trop  vieux  et  maladroit. C'est  à  prendre  ou  à  laisser; L'architecte  aurait  encore plus  honte que nous et il ne mériterait pas ça. Nous la politique   et  le  show, on  s'en  tape,  on  veut  gagner ou du moins  courir honorablement. Point-_((Que voulez vous faire?))_ Que  ce  soit toi, après  tout tu es le capitaine  de  l'équipe, qui  aille  le  prévenir!_ (( Merci  du  cadeau!))

    Revenons en arrière, pour comprendre l'ambiance. Defferre et sa femme que nous appelions  l'impératrice ,arrivent  en avance à Sandham  et viennent illico me trouver tout excités:(( alors Campistron , où sont les journalistes?))_ Vous voulez plaisanter monsieur le maire. On  les convoquera suivantlesrésultats. Avec notre réputation actuelle, je ne veux pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. _Le  couple faisant la gueule se replie  sur son hôtel. No comment, mais c'est loupé, nous  courons  simplement et tant que je serai à ce poste ce sera la loi du sport.

    C'est donc pas fier du tout que  je m'en vais trouver Gaston  et sa  bourgeoise attablés sous un parasol, pour lui  annoncer  la   nouvelle   avec   l'air  le   plus sincèrement  gêné. L'impératrice bondissant hors de son fauteuil et renversant sa tasse de thé, s'exclame rouge de colère:(( Comment ses voyous qui te  doivent tout  osent  faire  grève? C'est  un   scandale!  C'est  in-ad-mi-ssible!))_ Gaston , prostré  dans son siège a pali, mais  ne dit mot.(( Madame , si vous permettez, ces garçons   ne  sont  pas  des voyous et  mon propre neveu  est  membre de  l'équipage de votre époux. Ce  sont d'excellents  et fidèles équipiers. Ou  bien   On peut photographier  votre époux à bord et ne pas envisager de parler des résultats. A lui de choisir!_ Se  levant lourdement, Gaston, l'air désolé déclare:(( Il a raison, nous devons partir. Ce serait un scandale si je persistais à rester à bord. Evitons  toute  publicité.))

    Au début de l'année Defferre était encore propriétaire à la Société nautique de  Marseille  d'un splendide Classe 1; Gaston n'avait eu jusque là que des bateaux magnifiques  coûtant une fortune. Il pensait à juste titre qu'en tant que socialiste célèbre et pour une fois que la gauche revenait au pouvoir, ça ferait désordre qu'il conserve un aussi magnifique bateau ( qu'il revendit aux GLENANS, aussi achetât -il ce petit half-tonner beaucoup plus discret. Lors de la course suivante ,Palinodie fut classé 3°, mais il était trop tard pour rattraper une tôle de 23°...

    J'étais encore à Moorea quand je vis entrer dans la baie de PAOPAO un splendide sloop noir , en aluminium, de plus de 30 mètres, équipé luxueusement, que je demandais  à  son skipper,  (un employé), l'autorisation  de  visiter, ce  qu'il m'accorda   quand   je  me  présentai. Le   bateau    appartenait  à  monsieur PERDRIERE , le  PDG du Nouvel Obs:(( mais me dit fièrement le skipper, le patron  possède également un DOUZE METRES JI et a mis en  chantier un  nouveau  yacht  plus  grand que celui-ci)) je me  contentai de  siffler d'admiration et de lui souhaiter bonne chance; Heureux homme! vivant à bord avec sa femme, bonne équipière et cuisinière, royalement  payés tous deux, logés et nourris. L'intérieur du carré était luxueux avec tableaux de maîtres, du mobilier en bois précieux. Les cabines étaient de vraies  chambres claires et bien aérées, climatisation partout. la chambre des machines , pour un voilier comprenait un puissant huit cylindres silencieux pouvant  filer  plus  de douze nœuds en croisière. Un canot à  moteur était  enfermé  dans  la  proue, pouvant  sortir  en  soulevant le  tableau arrière en  appuyant  sur  un  bouton...

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  • Après ce second succès dans des conditions très dures , plus de 50 nœuds de vent et la  mer forte des  cinquantièmes rugissants, devant  les    félicitations nombreuses  des  anglo-saxons, Paris  commença  à  s'émouvoir  et  à  prendre mes    réclamations  au  sérieux. Dans  mes  tours  de France  je  recherchais patiemment un adjoint qui fasse le poids et si possible titré. Que  je découvris à La ROCHELLE  à l'occasion  d'une sélection  en  vue d'une HALF-TON CUP. Michel GIRARD  skipper  de  MARASKA avait  gagné le FASTNET  avec  son classe IV, un événement  exceptionnel et cartonnait en Atlantique. Je  lui proposait  la  botte, mais  il était propriétaire d'une plomberie où il s'emmerdait royalement.((Si j'obtient du ministère de pouvoir te recruter, il ne pourra pas me  le refuser, car nous avons le vent en poupe, et il faut en profiter.)) Michel vendit son affaire et reprit ses études. L'affaire était dans le sac. J'avais gagné le gros lot, un ami fidèle, collaborateur infatigable, énergique, compétent, enthousiaste. On daigna m'accorder un break Citroën, un Ingénieur météo avec un NAGRAFAX et des matériels de rechange.

    Au point que nous devînmes la seule équipe nationale courant un peu comme en formule 1 nautique. Les résultats commencèrent à défiler, en Angleterre, en Suède, en des séries différentes. Le coup le plus fumant eu lieu à SANDHAM, le Saint Tropez suédois ( rien à voir et une sacré bande de cons et d'alcolos). J'ai du renvoyer dans ses foyer Gaston DEFFERRE, propriétaire d'un joli palinodie parce que son équipage  marseillais vint me prévenir qu'il refuserait de courir avec lui à bord.  Sale    temps  pour  sa  pub  politique ,(1981)  d'autant  que  ses  gamins excellents équipiers, me chargèrent de  la commission. Gaston  était  un  de  mes  anciens adversaires  que  nous  avions  parfois battu avec notre flotte d'ANTIBES lors  de   SNIM     (semaines  nautiques  internationales  de  la  Méditerranée) ce qu'il ne me pardonnait guère, car il était mauvais perdant.

    A suivre

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    Pour quitter Tahiti , j'étais obligé de vendre mo beau coursier "ON THE LOOSE", les larmes aux yeux, quitter  ce pays encore merveilleux, mais déjà atteint par la corruption. , Je   devais   abandonner   mes  camarades  de  FAATURA  AIMEO,     l'organisation écologique de défense de MOOREA. dont les Tahitiens  m'avaient  désigné  comme vice-président... Rien qu'à l'idée d'avoir  un  bureau  à  Paris,  j'entrais en   dépression. J'allais  retrouver  les   ennuis , les   magouilles,   les jalousies, les faux-culs, car je n'avais pas que des amis; dont ceux qui m'avaient baptisé Pépé  le  MOKO... suivez   mon  regard;   Mais  j'avais  prévenu : si   je  n'obtenais  pas  CARTE  BLANCHE, je  démissionnerais  et  quitterais la  France. J'eus  la  chance  d'avoir comme président de la Course au Large pour m'accueillir ROLF BERGMANN, comme son nom l'indique , d'origine suédoise,  coureur  lui-même, parfait  gentleman  et  compagnon loyal  ( qualité dont j'avais besoin pour franchir  le  mur  des  cons , assez  nombreux  pour  me compliquer  la tâche.)

    L'accueil fut froid ou indifférent au niveau fédéral et franchement hostile au club des seigneurs, je veux parler de l'UNCL (Union nationale de la Course au large) Je n'avais pas de bureau réservé à mon secteur réclamant beaucoup de  courrier  et  d'usage  du  téléphone  avec  tous  les  Etats  participant  aux  championnats  du monde. Une véritable usine à gaz... Aucun  adjoint , pas  de  secrétaire , pas  de  véhicule  et concernant  les nombreux déplacements queje devais entreprendre,  pas  de   véhicules.,  ni , INITIALEMENT de  FRAIS  DE  DEPLACEMENT...Je   fis constater le fait à ROLF qui me dit qu'on allait faire avec dans un premier temps, puis manœuvrer  avec la  pédale douce, car  nous   allions   évoluer  en  terrain  miné...Il  s'occuperait   de    l'approche diplomatique; Ainsi  lui dis-je , Paris  avait  prétendu  que  j'étais  l'homme idoine pour le job, "SOI DISANT PLEBISCITE", mais  en   fait,   rien   n'avait   été   prévu; je  devais  en  subir  d'autres   avec l'administration  fédérale  d'autant  qu'elle  se politisa  dès 1981...'((ça n'est pas le bureau fédéral qui t'a plébiscité , mais les clubs régionaux, sauf les Bretons...)); Je m'en doutais , car en Bretagne j'ai des amis et des ennemis, mais pas d'indifférents;

    Or il se trouvait que nous allions devoir préparer dans l'immédiat, au minimum un bateau pour le prochain championnat du mode des  QUARTER-TO-CUP prévu  en Italie au départ de SAN  REMO. Par  chance , je  récupérai  tous  mes  fidèles  de l'Ecole de Course Croisière de Méditerranée que j'avais créée en 1967  au   Fort Carré  d'ANTIBES. Nous   désignons  Jacques  FAUROUX, un   champion  et    un architecte    naval   talentueux,  aidé  par   un  jeune  constructeur  et   équipier remarquable; La construction débuta  sur  les  chapeaux  de  roue  ainsi  qu'un entrainement  de  stakhanoviste. La  logistique  fut  confié à  Patrick   DIEBOLT, mon  successeur  au Fort Carré. Pendant  ce  temps  je  me  rendais  en  Italie pour étudier le "terrain", la  météo  en  prenant  contact   avec les météos  des aéroports    italiens  très  coopératifs  et   compétents, car  la  météo  marine , à l'époque en Méditerranée était valable pour la Royale et la Marchande.La course au large française n'y disposait pas de la BBC  britannique  parfaitement  affûtée pour les mers nordiques que j'avais pratiquées  avec  les  équipages de l'armée de terre  et d'armée  de l'air.(ECCTA)

    D'autre part, nous devions rencontrer pour  cette  épreuve , rien  que  du  beau monde  avec  des bateaux  pointus. En particulier, un Danois célèbre, le pape de la Voile, PAUL ELVSTRÖM   en  personne, un   très  redoutable   skipper.   Notre préparation fut si intense et ENTHOUSIASTE que notre bateau BULLIT  triompha en   atteignant  des  vitesses  inhabituelles  pour des bateaux de  cette     taille, notamment aux allures portantes.. Paul  Elvström  n'en revenait  pas   et   me demanda  pour   des prochains championnats du monde  si j'acceptais  qu'il fasse partie  de  l'EQUIPE  DE FRANCE; Du  coup c'est moi qui  fus  étonné  et  je  lui accordais  cet "honneur"...(restons modeste). Nous ne reçûmes  ni compliments de la Fédération, ni de l'UNCL, mais  simplement  de la  presse  spécialisée. ce devait  être  le début  d'une  suite  de succès    internationaux , dès   l'année suivante  en  Nouvelle  Zélande  par des  vents  de  CORNE CUL.  Où    aucun industriel français ne voulant transporter notre bateau à  AUCKLAND,  C'est un cargo soviétique qui voulut bien s'en charger. En 1977, responsable e l'équipe de France de la ONE TON CUP en Nouvelle Zélande je n'avis trouvé personne ni à Tahiti , ni en  France  ni  sur  place à  Auckland pour  nous  aider, Ce  sont  les Néozélandais   d'Air New Zélande qui  facilitèrent notre transfert, que je fis en place  co-pilote du commandant  de  bord, lui- même propriétaire d'un One Tonner. A  l'arrivée ,  personne   pour  nous   accueillir  et   les  marques  d'automobiles  françaises  refusant  de  nous sponsoriser, en nous prêtant un véhicule,  ce  sont  les  Australiens  qui  s'en  chargèrent  gratuitement et chaleureusement. Ainsi va la France!

    A suivre

     

     

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  • En 1966 j'ai démissionné   de l'armée  car  il  n'était  plus  possible  de rejoindre en TENUE le casernement de mon régiment à PONTOISE (sic) (CF; la Saga d'une génération sacrifiée) ( entre    autres  scandales que les Français ont oubliés...) J'arrivais  donc en  civil au  régiment  où  je disposais d'une armoire  métallique sportive pour revêtir mon uniforme et je me changeais à  nouveau  le soir     en rentrant    dans  mon   HLM. ET  en  tant   qu'officier    supérieur   second  du  colonel, pensant  à mes sous-officiers  et leurs conditions de vie, je les plaignais car  à  cette époque ,  le  niveau  des soldes  et  les  conditions  de  vie,   dans    l'ambiance  NATIONALE  étaient  déplorables;  ça  n'est guère  mieux aujourd'hui, pour    des raisons différentes  certes, et  heureusement  que  les militaires ont repris  l'estime qui leur était  due,  mais  quand  on  voit  le   régime  auquel ils  sont  soumis, je continue à  les plaindre. C'est plus que jamais du bois dont on fait les flûtes...

    Bref, j'étais décidé à quitter la France pour les Etats Unis où mes connaissances et ma pratique de la voile m'ouvraient une issue comme à de nombreux jeunes Français qui y ont fait carrière chez les anglo-saxons. Quand le colonel CRESPIN, qui fut mon instructeur commando, apprenant mon intention de démissionner me convoqua  au   Ministère de  la  Jeunesse  et  des Sports où il était Directeur des Sports.  Lui   aussi  et  comme  parachutiste,   ça  n'était   pas  la  joie,  il   avait démissionné ,  mais  vu  sa  réputation  et   ses   titres   exceptionnels , il  avait pu  réintégrer   honorablement   le   service  de  l'Etat. Donc, il me   comprenait, mais considérait que  quitter le navire n'était  pas une "solution patriotique". Il me  proposa alors, après  un concours ( professeur de voile, un nouveau statut, après   intégration  dans  l'administration) et  je  me  suis  laissé  embarquer.

    Mais  en prenant pied dans l'administration, j'ignorais où je mettais les pieds, car après des débuts encourageants et la réussite de l'OPTIMIST dont  je  fus  un des pères, à l'échelon NATIONAL, (initialement contré par la fédération!) j'ai cru qu'il en  serait de  même  pour  toutes  mes  initiatives  NATIONALES. Et là , je  me heurtai  au  SABOTAGE  de  ceux  considérant  que  n'appartenant pas à la race des  seigneurs  de l'ouest, il  fallait  me  scier les pattes;  "opération  réussie"  malgré   des   promesses    de  mon   propre  ministère!

    J'organisais  donc  ma  fuite  dans  le  Pacifique  sud,  en Polynésie française   à  l'occasion    de   l'organisation   des    IV°  Jeux   du Pacifique. En   effet, lorsque    j'étais   dans   l'armée   sénégalaise, j'avais  été désigné   pour l'organisation    des  JEUX  de L'AMITIE  qui se  déroula  à  Dakar  et ayant  réussi cette mission, j'étais   devenu  un   spécialiste,   décoré !(j'en  ris  encore)    etc..   Donc ,   je    fis    un     BRAS  d'HONNEUR   à  mon  ministère  et m'installais dans  le  Pacifique  Sud  grâce  à  la complicité d'un bureaucrate "BEUR" ami. J'eus  la  chance  de  pouvoir  lancer la   voile   française  sous  ces   cieux, mes   équipes  de  voile  remportant  TOUTES  les  médailles  aux  différents   jeux organisés lorsque j'étais en poste à Tahiti.

    Mais    ces  succès  me  perdirent  car  Paris  considérant  que  mes" vacances  polynésiennes" avaient  trop  duré, me  désigna  en  qualité d'entraineur  national  de  la  "COURSE  au  LARGE"  en  poste  à  la Fédération  Française  de  Voile, responsable de la direction technique nationale de cette discipline. Je refusai en expliquant que les cimetières étaient pleins de gens indispensables; aidé par le haut-Commissaire Paul COUSSERAN, un ami de Lycée et  compagnon de la résistance. Hélas, il ne put pas me sauver;  INDISPENSABLE???.. et furieux,  je dus m'incliner et rentrer en métropole... EN 1978.

    A suivre mais pas triste...

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