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Entretien avec les officiers des Forces Spéciales :
-Les différences de culture militaire entre les unités issues des trois armées ont posé problème aux débuts du COS. Que diriez-vous de ces différences aujourd’hui : se sont-elles atténuées ? A quel moment deviennent-elles une richesse ou un frein ?
((En 1992, le COS a été créé en particulier pour fédérer les unités de Forces Spéciales (Terre, Air, Mer). Durant les VINGT et UNE dernières années, les opérateurs de ces unités ont appris à travailler ensemble, développant au fil du temps une vraie culture commune « Forces Spéciales », tout en conservant leur culture d’armée. Cette « double appartenance » constitue une vraie richesse et dans ce domaine les FS ont atteint une évidente maturité.
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Comme vous pouvez le constater, ils me prennent pour un C...en refusant de répondre à mes questions faisant semblant de ne pas me comprendre; Nous venons de passer par une nouvelle forme de harcèlement dont on ne connait pas l'origine ni le motif...
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Quelque soit l'opération dans laquelle ses hommes sont engagés, le DEFI PRINCIPAL aujourd'hui pour le COS demeure de CONSERVER LE "COUP d'AVANCE" afin de toujours connaitre en QUASI TEMPS REEL, les INTENTIONS de l'ADVERSAIRE., voire de les anticiper. Les opérations de ces dernières années en Libye et au mali ont ainsi montré nettement l'importance et la pertinence des Forces Spéciales en tant que COMPOSANTE à part entière, apte à assurer, au même titre que les forces conventionnelles une partie de la manœuvre. Les Forces Spéciales apportent ainsi une réelle plus- value aux opérations en menant des actions dans la PROFONDEUR sur des centres de gravité, avec une faible empreinte au sol et une parfaite discrétion , en étroite coopération avec les autres forces concourant dans la même zone. Il ressort aussi de ces dernières opérations que les Forces Spéciales ont un EFFET d'AMPLIFICATEUR de la manœuvre globale.
en Afghanistan ( entre 2003 et 2012) il faut retenir la systémisation du travail au sein d'un même détachement des Forces spéciales des avancées significatives dans le PARTAGE et la FUSION du renseignement INTER AGENCE et INTER ALLIES., ainsi que l'utilisation de PLUS EN PLUS poussée dans les missions de moyens en" 3 D" , tels les DRONES armes redoutables et précises "ainsi que l'imagerie satellitaire. Enfin, la grande efficacité de la complémentarité entre les Forces Spéciales et l'aviation de combat ( chasseurs et hélicos Tigres). Dans ces types de combat nécessitant une FORTE capacité de FRAPPES capables de surprendre l'ennemi et de l'anéantir. Déjà dans la seconde guerre mondiale des détachements terrestres d'appui aériens au sol avaient fait merveille avec de simples postes VHF. Ce partenariat a ensuite été renouvelé au Mali dans les PREMIERS temps de l'opération "SERVAL", lui donnant un rythme rapide qui a surpris l'ennemi en fuite, lui causant de graves dégâts. Enfin, les opérations au Mali ont souligné l'intérêt de disposer à PROXIMITE d'une zone de crise potentielle d'un détachement de forces spéciales avec un Etat-Major intégré et de moyens COMMANDOS et AEROMOBILES spécifiques acculturés à la région. Dès le 11 janvier 2013, cela a permis une REACTIVITE accrue, UNE RIPOSTE IMMEDIATE surprenant l'adversaire en pleine fuite.
A suivre
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Les deux premières pages ayant été supprimées comme d'habitude , je reprendrai plus tard la suite de cet intéressant article sur les Forces spéciales; ça va prendre du temps car nous ne sommes plus en démocratie, mais tant pis, je vais continuer(( le commandement des Forces Spéciales (COS), a su parfaitement s' adapter grâce à ses capacités de recueil et d'analyse du renseignement et des FRAPPES CHIRURGICALES ultra entrainées et précises .
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La première de cet article ayant été supprimée sans explication , je vais essayer de reprendre mon fil si possible; Entretiens avec plusieurs officiers des forces Spéciales:
Quels ont été les principaux enseignements de la Libye et du Mali en ce qui concerne les composantes?
Précédemment, qu'aviez vous retiré de l'expérience afghane?
D'une manière générale le principal enseignement de ces dix dernières années est le "TARGETING", qui se traduit par une boucle courte du renseignement et des FRAPPES CHIRURGICALES.