• Cet article venant d'être "supprimé"(...),  je le reprends ; j'en ai l'habitude... Donc, qui aurait pu supposer actuellement qu'on aurait pu voir la marine américaine faire des manoeuvres conjointes avec les Vietnamiens? Eh bien mes mes bien chers frères, c'est fait... Ces derniers connaissaient bien les Chinois auxquels ils ont parfois infligé des râclées, redoutent que ces derniers s'intéressent  de trop près à certaines  îles qu'ils estiment leur appartenir et bien évidemment renfermant du pétrole... Un accord semble donc avoir été conclu avec la puissante Amérique de plus en plus repliée dans le Pacifique avec plus de 60% de ses forces...

    de même , le chef d'Etat-major de la marine indienne a indiqué que des déploiements pourraient avoir lieu en mer de Chine méridionale si les intérêts indiens y étaient menacés. L'Inde se montre préoccupée des entraves àla liberté de navigation sur les mers qui pourraient résulter des rivalités  s'exprimant actuellement.

    Elle entend protéger les plates-formes pétrolières au large du Vietnam de l'ONSC ( Oil and Natural Gas Corporation) indienne. La marine indenne est également préoccupée par la raide montée en puissance de la marine chinoise, opérant de plus en plus fréquemmemnt dans l'Océan Indien. En conséquence , DELHI a conclu récemment des accords avec le Vietnam permettant à ses bâtiments d'y faire relâche, y compris embarquer du ravitaillement ou encore de réparer des avaries. Reste que la marine indienne n'est pas près de rattraper sa rivale. Un grand nombre de programmes sont certes sont lancés: notamment une commande de 6 sous-marins et 42 navires de surface sont en cours de conception ou de construction. Mais le rythme des constructions indiennes n'est pas capable de rejoindre celui de la Chine, dans quelqe domaine que ce soit, notamment par une politique nationale de chantiers navals très lents. Ainsi que d'une corruption intervenant dans ses achats à l'étranger... VIKANT, le premier des 3 porte-avions de construction indienne a ainsi pris un  sérieux retard, qui devrait décaler sa mise en service opérationnel de PLUS DE DE  DEUX ANS!

    Quant au VIKRAMADITYA, conversion du GORSHKOV soviétique par les chantiers russes devant être opérationnel depuis 2010, ses derniers essais ont causé d'importants problèmes; ça fait désordre et les Indiens sont fort maris, espèrant cependant le récupérer cette année. Mais les problèmes les plus graves sont ceux de la création d'une aviation aéronavale (la France avec ses Rafale n'y est pas indifférente; affaire à suivre. La marine indienne n'est pas au bout de ses peines. Les Etats-Unis également s'inquiètent de ces retards...mais les Indiens ne sont pas clients faciles.

     

     

     

     

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  • S'il est un adage particulièrement vrai pour la DEFENSE, c'est qu'on ne construit pas l'avenir sans tirer les leçons du passé. Or en la matière, les réflexions du général Vincent DESPORTES qui fut un remarquable directeur de l'Ecole de Guerre, semblent n'avoir pas marqué nos brillants stratéges. L'armée française, suivant la mode américaine s'était embourbée dans  une armée "science fiction" de la RMA , ne prévoyant qu'une sorte de guerre basée sur une modernisation poussée, qui s'est révélée inefficace contre des bandes résolues mais bien armées et  en savates. En effet , il ne s'agit pas de gagner une bataille , comme en Irak par exemple , mais bien de GAGNER LA GUERRE... Ce qui est une autre paire de manche. Certes il ne faut pas négliger l'industrie, ni le progrès scientifique en ce qu'il nous donne de nouvelles capacités de destruction, mais également  économisant les vies humaines , tels les DRONES et la cybernétique. Le LASER et ses  capacités formidables  qui augmenteront  le pouvoir individuel du modeste fantassin disposant des nouvelles armes individuelles redoutables aussi bien contre les blindés que contre les avions.

     Alors,Infanterie  règne des batailles? Certes pas exactement, mais sans les gros bataillons bien équipés et entrainés, on ne peut gagner la guerre. Cela suppose que ces mêmes fantassins soient moralement animés d'une foi en leur combat... Longtemps , suivant les principes de DOUHET, on a cru à la réduction des problèmes par l'AVIATION, anéantissant des villes entières, sans changer pour autant la résolution des peuples qui voulaient survivre. L'Angleterre en fit une démonstration éclatante durant les années 40; ça n'est pas pour diminuer l'importance de l'armée de l'air, dont l'emploi est mieux adapté aux objectifs ciblés , qu'ils soient industriels ou purement militaires. Qu'il participe à la maitrise du ciel, qu'il favorise les transports lourds et rapides. Si les alliés avaient disposé en 1940 d'une véritable armée de l'air , jamais les colonnes blindées allemandes n'auraient pu se promener aussi impunèment et réaliser leur blitzkrieg.

    L'impasse à une armée de l'air puissante et structurée  est plus qu'une erreur, une ineptie criminelle. Or, la France et les Européens, malgré les enseignements ne disposent toujours pas de cette force vitale... De même pour la marine, dont l'action  doit permettre non seulement la projection de forces rapides autour de la planète, mais également défendre les côtes, lutter contre la contrebande , armes et drogues, la piraterie et les  infiltrations , etc. A une époque où l'utilité de porte-avions gigantesques se pose, quelle réponse donner? L'apparition du fameux F-35 américain, si laborieuse et coûteuse, pourra-t'elle révolutionner l'aéronavale? D'autre part les missiles , de plus en plus précis ne vont-ils pas remplacer les bombardiers stratégiques? De même que les drones ne vont-ils pas réduire les missions de reconnaissance, voire d'appui-feux aériens par des appareils habités?Enfin l'importance de la LOGISTIQUE échappe toujours aux Européens les obligeant à dépendre des américains lors de chaque intervention, ce qui interdit toute indépendance à l'Europe...

      

    Mais qui peut réaliser une exploitation et une occupation du terrain durable sinon l'armée de terre dotée d'une infanterie puissante? La théorie des gros bataillons de Napoléon demeure toujours valable, de même que les théories  de De gaulle oubliées ( le fil de l'épée). Dans les affaires de renseignement, l'effet multiplicateur de l'HUMAIN est CONSIDERABLE. On pourrait actuellement penser que l'individu n'est plus aussi important, mais il reste un point de vunérabilité, comme  le montre  l'AFFAIRE AUSSANGE!!!  L'expérience  militaire  Israélienne est à suivre de près car très INSTRUCTIVE par son évolution.

    De même, à la différence des systèmes anglo-saxons, le service de renseignement militaire français manque de vieux officiers SAVANTS devenus analystes aussi érudits et respectés que de vieux universitaires et qui assument la CONTINUITE du SAVOIR et de l'INSTITUTION. En un aussi bref article il est impossible d'analyser l'ensemble du domaine de la défense, mais il doit INFORMER et faire réflèchir nos concitoyens sur l'importance de ces problèmes négligés en Europe où  l'ENFUMAGE est de règle. ...

      

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  • Si nous avons dans un bref résumé cité  l' année 40 , ça n'est pas dans le but de remplacer les historiens, mais bien d'en tirer des leçons face à notre époque dangereuse. Certes la guerre engagée ne ressemblera pas à la seconde guerre mondiale, cependant des facteurs fondamentaux demeurent. Toute défense doit IMPERATIVEMENT SE PREPARER à l'avance et doit demeurer une constante, ce qui n'est ni le cas des Français , ni même celui des Européens à l'heure actuelle. Primo, une renaissance de l'esprit civique s'impose , de la base au sommet de la société. De l'école à l'université. dans les mouvements de jeunesse. Dans les partis politiques. On doit impérativement instruire la population sur le fait que la LIBERTE inscrite sur nos frontons n'est JAMAIS UN ACQUIS DEFINITIF. Celle dont ils jouissent aujourd'hui a été acquise au prix du sang de millions d'hommes. Il n'est donc pas question , si nous voulons survivre, d'oublier comme après la première guerre mondiale et  de nous endormir sur des lauriers fânés depuis 1945. La préparation morale de notre population doit être faite par l'ETAT. La morosité actuelle rejoignant la démoralisation de 1940 est dangereuse à terme. Quand un peuple ne croit plus en son destin, il est fragilisé de telle sorte que le pire peut se produire.

    Outre cette préparation élémentaire, les problèmes purement militaires doivent être analysés. Qu'il s'agisse d'organisation pure, d'industrie, de surveillance intérieure, etc , tout est à reprendre. Certes la CRISE a châtré les armées européennes , ne favorisant en outre pas ce souci de défense. Notre peuple , le nez sur le guidon, ne voit pas plus loin que le bout de son nez, à l'exception d'une élite trop rare et discrète disposant de suffisamment de renseignements pour donner l'alerte. Peu de généraux (euphémisme) conscients cependant de la gravité de la situation de notre défense ont démissionné ou le feront. Nous laissons sur nos arrières les rats ronger la coque de notre navire IMPUNEMENT. Ceci est quasiment vrai pour tous les peuples européens. Naïveté et utopie, peut-on croire, aveuglement aussi, dominent, expliquant la décadence de l'Europe.

    La notion même de l'intérêt général s'est effacée devant un égoîsme mesquin et le pouvoir de l'argent. C'est certes un lieu commun  de le rappeler, mais c'est important car nos soi-disants valeurs comportent d'abord la MORALE, qu'elle soit républicaine ou religieuse, mais  qu'on a oubliée... La sécurité intérieure n'est plus assurée, chacun en Europe peut le vérifier et surtout en France. La démocratie que nous avons la prétention de répandre dans le monde  est bafouée même chez nous. Le respect humain étouffe nos élites. De peur de  passer pour ringards, on se tait, on a honte du vrai  passé de l'Europe. Les chefs d'Etat les premiers, donnent un exemple déplorable de frilosité. Mais on n'est pas en retard quant aux INCANTATIONS, prenant les citoyens pour des idiots. Telle qu'elle se présente notre situation intérieure n'augure rien de bon pour notre avenir.

    Pourtant les hommes et les femmes françaises encore patriotes, compétents et fiables existent.  Mais jusqu'où doit on accepter de SUBIR? N'y a-t'il pas une veulerie , voire même une lâcheté dans cette attitude? Comment les réveiller?

    Considérant nos forces armées, la consternation s'impose, quoi qu'en disent nos gouvernants parfaitement au courant même au sénat, nous sommes très MAL BARRES et ça ne sera pas en improvisant que nous sortirons de et effondrement. Non seulement nos effectifs ont fondu, notre matériel et armement vieillissent alors que notre industrie d'armement vacille, mais nous sommes devenus une armée mexicaine. Du train où nous courons , il sera difficile de recruter soldats et cadres. le moral des armées est atteint, mais devoir de réserve oblige, fermez vos gueules là dedans! dans le domaine LOGISTIQUE qui nous a en partie fait perdre la guerre, nous dépendons toujours des AMERICAINS (sic). C'en est lamentable. Et ça ne sera pas un secteur "IMPROVISABLE". Avec nos prétentions d'agir dans le monde, on peut se demander ss'il y a un pilote dans l'avion.

    Venons en maintenant à l'organisation de l'Armée de terre. Nous avons découvert les FORCES SPECIALES, c'est déjà une bonne chose, mais ce ne sera pas suffisant car nous ne possèdons pas de RESERVES, ni de forces intérieures, en dehors des CRS et gendarmes. SUISSES et ISRAELIENS nous donnent pourtant un exemple fiable d'organisation. Notre population croit encore benoïtement que sa défense est assurée par l'armée professionnelle, depuis la supression du service militaire obligatoire,  et qu'elle peut sommeiller tranquillement. C'est ahurissant et dangereux, mais rien n'est fait pour l'informer de notre situation réelle, le gouvernement ne faisant QU'ENFUMER même les médias aux ordres. L'émission télévisée de la DEFENSE est une plaisanterie tendant à faire croire au bon peuple que tout baigne. Les militaires s'en tapent les cuisses.

    Ni la marine , ni l'armée de l'air ne sont épargnées dans cette castration, ce qui est pire, car ces deux armes dépendent de l'INDUSTRIE d'armement et des budgets...Or il faut des ANNEES pour concevoir et construire navires et avions, il faut disposer d'un RECUL. Il faut disposer actuellement de DRONES, mais non pas dépendre de l'étranger, ce qui est  le cas. Une fois de plus la France est en retard d'une guerre. Notre industrie ne peut survivre qu'en vendant armes et équipements à l'étranger, ce qu'elle fait, mais c'est encore insuffisant pour bénéficer à nos armées.

    A suivre

      

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  • Je ne poursuivrais pas l'énumération des catastrophes de 1940 car il y en a eu trop, dont "on" a plus ou moins parlé en les DEFORMANT . Ainsi la terrible affaire du réembarquement de DUNKERQUE d'où devait jaillir le règime de Vichy par haine des Britanniques dans  lesquels il fut facile de trouver un bouc émissaire à la défaite. Déformant la vérité, Oubliant que nous devons notre liberté à Churchill et à ces mêmes Anglais qui se sont battus héroïquement jusqu'au bout, alors que nous entreprenions de COLLABORER avec les nazis et même à se battre sous l'uniforme allemand... La vérité OCCULTEE, c'est que Churchill REFUSA QUE LES TROUPES ANGLAISES SOIENT LES PREMIERES EMBARQUEES rugissant même, il s'écria :(( PARTAGE- bras dessus, bras dessous...les trois divisions britanniques FORMERONT L'ARRIERE GARDE. Trop peu de soldats français ont pu s'échapper de l'encerclement jusqu'ici, je ne peux pas accepter d'AUTRES SACRIFICES DES FRANCAIS)) (sic.) Telle fut la réalité des ordres donnés à Dunkerque. Je vais citer une anecdote qui eut  mon père pour témoin , vous montrant l'ambiance de l'époque.

    Après la regrettable affaire de Dakar, mon père impliqué dans la résistance (baptisée DISSIDENCE par les marins vichystes à tous crins). Un quidam lui dit:(( Comment Campistron , vous, dont les aïeux ont combattu pendant trois siècles les Anglais, nos ennemis héréditaires, avez vous pu passer en Angleterre?)) (( Cher ami , c'est très simple, ça aurait été les PAPOUS, j'aurais rejoint les Papous.)) Je ne vais pas polémiquer concernant l' affaire de MERS-EL-KEBIR où les Anglais coulèrent une partie de la flotte en Afrique du nord , refusant de continuer à se battre et même de se rendre aux Etats-Unis, encore neutres, ce qui ne fut pas une manoeuvre brillante, d'autant que De Gaulle n'en fut même pas prévenu (...) Il faut donc savoir que la hantise des Britanniques était que la flotte française , la plus puissante d'Europe à l'époque, passe à l'ennemi. Nous verrons ultérieurement que ça a failli arriver et ça aurait changé du tout au tout l'issue ou du moins la durée de la guerre.

    En effet, plusieurs amiraux français étaient décidés à collaborer avec l'ennemi en combattant même sous les ordres de ROMMEL (sic),( nous le verrons dans un prochain article); je les cite: amiral PLATON, amiral Jean Comte de la BORDE ainsi que de nombreux officiers supérieurs dont nous reparlerons plus tard. En 1942, alors que ROMMEL caracolait face à l'Egypte, une flotte française fut désarmée par les Britanniques  au Caire,les équipages demeurant à bord,  car son amital refusait de continuer le combat contre les nazis, PAR DISCIPLINE ! Fêtant les victoires de Rommel les officiers de marine français se contratulant, trinquèrent au champagne !(sic). Cette époque, où les anciens alliés se combattirent, à la plus grande satisfaction des germano-italiens, n'est pas mise en exergue dans les livres d'histoire classiques. Par honte sans doute et mauvaise foi à coup sûr. D'autre part il faut reconnaître que tous les marins n'étaient pas vichystes. De même,  les divisions françaises et britanniques embourbées dans la manoeuvre de sauvetage des Hollandais et des Belges,dans le nord, se conduisirent héroïquement provoquant de lourdes pertes aux Allemands, mais c'était l'élite des divisions A...et la stratégie de Gamelin était infantile. Quant à Weygand rappelé alors que tout était déjà quasiment perdu, "son anti-britannisme" bien connu  fit le reste; il faut avouer que l'absence de renseignements ,  l'abondance des bobards et la rumeur anti-anglaise confortées par la propagande allemande AU SERVICE DES COMMUNISTES sur ordre de Moscou eurent une influence désastreuse sur une population démoralisée.

     Mais c'est paradoxalement  la crainte obsessionnelle du communisme  qui renforça Vichy , redoutant plus Staline qu'Hitler(...) Mentionnons au passage le rôle désastreux de l'ambassadeur américain à Vichy, l'amiral LEHEAY, qui raconta à Rooswelt, que le peuple français était vichyste, que De Gaulle était un dangereux dictateur, etc, ce dont même les nombreux Français ayant fui aux Etats-Unis crurent durant longtemps... Les Américains toujours aussi peu psychologues et  avec leur complexe de supériorité habituel, faillirent bien en 1942, remettre en selle Vichy, si Darllan n'avait pas été assassiné par un jeune royaliste français  (de LA CHAPPELLE) membre des services d'action britanniques (...) Une fois encore , ALBION joua sa partition en secret, renversant la situation, mais pour une fois en servant l'intérêt de la France Libre, ce qui ne fut pas toujours le cas. Même le brave le général EISENHOVER fut intoxiqué jusqu'au débarquement en Normandie  où  De Gaulle ne fut pas mis dans le coup.

    Dans notre prochain article, tirant les enseignements de ce passé instructi,f O combien ! Nous esayerons d'analyser objectivement notre situation , nationale et européenne face à l'avenir en matière de défense.

    A suivre

      

      

      

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  • A la différence de ce qui s'était produit en Angleterre ( reprise en main grâce à Churchill accèdant progressivement au pouvoir pour réaliser une union nationale), le gouvernement français continuait à se planter au moment même de la terrible offensive  allemande. Il n'y avait plus rien à faire , Paul Reynaud était obligé de conserver les mêmes hommes, auxquels on ajouta un ou deux membres des partis de droite et bien entendu Gamelin conserva son poste; l'échec en Norvège  fut le début d'une débâcle inouïe. Une partie des ministres hollandais atterrirent à Londres , mais sans la reine. les médias "intoxiqués" se répendaient en nouvelles fantaisistes . On sortait même de vieilles photos de 14-18 pour rassurer les populations. Pendant ce temps, la Luftwaffe écrasait Bruxelles et Nancy sous les bombes  en même temps que les villes hollandaises,la terreur provoqua la fuite de dizaines de milliers d'habitants belges et hollandais  qui encombrèrent toutes les routes vers le sud, semant la panique sous les attaques continues des STUKAS. La Whermacht  s'emparait de MALMEDY avec une audace  insensée en disant long sur la compétence et l'entrainement des parachutistes.

    Hitler ayant eu connaissance du plan allié, donna l'ordre de ne pas bombarder les colonnes alliées fonçant par le nord au secours des Hollandais et des Belges afin de les embourber dans un piège qui n'allait pas tarder à se refermer dans leur dos. La manoeuvre était diabolique s'appliquant avec une précision et un timing impressionnants. Les nazis savaient parfaitement qu'en attaquant les "petits neutres", les alliés allaient se précipiter à leur secours en poussant des cris indignés. C'est dans cette période tragique que Churchill prononça aux Communes sa célèbre phrase:(( je n'ai à vous offrir que du sang, de la souffrance, de la sueur  et des larmes.)) Dans un silence glacial dans   l'assemblée, chacun avait pris Churchill pour chef, adopté sa doctrine et d'une même foi décidé de vaincre ou de mourir. En un instant muette et frappée d'un respect quasi religieux,  elle se transforma en une assemblée vociférante et pleine de confiance.

    ((vous me demandez: quel est notre plan? poursuivit Churchill, c'est de FAIRE LA GUERRE, sur mer, sur terre et dans les airs avec tout notre pouvoir et toutes les forces que Dieu voudra bien nous donner; de faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse, jamais surpassée dans la sombre et lamentable liste des crimes contre l'Hhumanité, voilà notre plan. Notre but: VICTOIRE à tout prix, quelque long et dur qu'en soit le chemin, en dépit de la terreur.)) C'était un serment et une décision SANS RETOUR , COMME LA SUITE LE PROUVA. Puis LIEGE tomba . Peu à peu l'histoire tragique de la défaite hollandaise apparut. C'était la révélation d'une guerre d'un nouveau genre, dont personne n'avait saisi ou imaginé l'horreur.

    Le 14 MAI? La presse annonça qu'une grande bataille de chars se livrait dans le nord-est de la Belgique où les chars français faisaient la preuve de leur supériorité.... Mais sans mentionner que c'était sous l'intense bombardement des Stukas. Pendant ce temps les Allemands commençaient à percer dans les Ardennes avec des divisions BLINDEES et MECANISEES... Prenant ce secteur pour INFRANCHISSABLE AUX BLINDES, Gamelin y avait placé des Divisions B ( donc de deuxième catégorie, et n'ayant pas encore perçu d'armement anti-char crédible)

    Conséquence: le 15 mai, le communiqué Français annonça la prise de SEDAN, mais également des "combats désespérés dans la règion de DINANT (!!!) Toute résistance organisée avait cessé sur le front de la IX° armée . Une pagaille monstre règnait, le général Corap fut "relevé" et remplacé par Giraud qui fut fait prisonnier peu de temps après sans que le commandement le  sache (!!!). Cependant, l'attaché militaire français à BERNE apprenant de source sûre que les Allemands attaqueraient entre le 8 et le 10 mai et que leur effort principal porterait sur SEDAN, s'empressa de prèvenir Gamelin et Georges dès le 3MAI !

    Le 16 mai, avec stupeur, les alliés apprennent la façon FANTASTIQUE dont avait été capturé l'IMPRENABLE grand fort belge "EBEN-EMAEL" qui défendait la Meuse, près de LIEGE. Les nazis avaient tout simplement laissé tomber sur ses coupoles des paras qui avaient aveuglé ses ouvertures de tir, détruit ses canons puis fait sauter ses entrées . D'autre part, la RAF qui avait pris part à la bataille aérienne dans ce secteur avait perdu dans la seule journée du 14 , SOIXANTE NEUF AVIONS! Quant à la Ligne MAGINOT, qui ne couvrait que 150 kilomètres sur 800  que comprend cette frontière, elle  se fit contourner sans servir de bouclier . les généraux (survivants de 14-18) avaient décidé que les Allemands ne PASSERAIENT PAS PAR LES ARDENNES. POINT! Les réserves "théoriques", devant  colmater la brêche n'eurent pas les moyens  d'y parvenir car les blindés nazis avançaient trop vite...Le matin du 14, le général HUNTSINGER téléphonna que "certaines de ses troupes" NE TENAIENT PLUS, que des hommes avaient même abandonné leurs blockhaus , les bras en l'air et qu'il avait du DONNER L'ORDRE de TIRER SUR EUX! Le colonel d'Etat-Major de Gamelin expédié en reconnaissance à l'armée Corap, rapporta:(( Cette armée est dans un DESORDRE INDESCRIPTIBLE; les troupes reculent et se débandent de tous cotés. Les Etat-majors  ont PERDU LA Tête, ils ne savent MÊME PLUS OU SONT LEURS DIVISIONS( !!!)) Paul Reynaud écrit alors que l'Armée s'était" volatilisée"... (sic)

    Gamelin terrassé par ces nouvelles demeura sans réaction., TETANISE!.. Paris était considérée comme en danger et les autorités militaires parlaient de l'évacuer alors que Churchill y débarquait... Par une trouée de 80 à 90 kilomètres, les blindés allemands avançaient à une vitesse jusqu'alors  insoupçonnée., fonçant sur ARRAS. La stratégie allemande apparut alors  claire pour tous les simples lecteurs de la presse: les nazis protégeaient leur droite en frappant un coup violent en Hollande, et en fixant les alliés piégés en Belgique, tandis qu'ils concentraient toutes leurs forces pour fermer la nasse à l'ouest en vue d'une poussée MORTELLE au centre...ça commença à sentir le roussi quand Reynaud du prendre le portefeuille de la Défense, avec le maréchal PETAIN ( 84 ans) à ses cotés comme vice-président du Conseil. MANDEL quittant les Colonies prit le poste de l'Intérieur. Mais ce fut trop tard. Ces mesures, ainsi que le rappel de WEYGAND (73 ans) ne devaient pas aboutir, mais en vérité c'était rassurer le bon peuple ébahi. Le gouvernement comptait sur des LEGENDES pour renverser une situation désespérée.

    Le général GIRAUD fut capturé le 19 mai par un équipage  en reconnaissance, faisant enfin l'objet d'un communiqué de l' OKW.  Weygand informa alors Reynaud que 46 DIVISIONS du nord étaient totalement ENCERCLEES. 60 ivisions françaises manquant de matériel et d'armes modernes sans appui aérien , devaient affronter 160 divisions allemandes largement équipées en armement lourd et moderne, appuyée par la puissante Lufwaffe. Les difficultés de communication entre l'Armée britannique du général GORT et le QG français étaient désastreuses, puis inexistantes... le commandement français réclamait désespéréme aux Aglais un appui aérien , car l'aviation française était encore plus faible que la RAF qui avaient eu des pertes irréparables. Heureusement pour les Britanniques , leurs ouvriers n'avaient pas saboté leurs usines d'armement et surtout d'aviation qui tournaient à fond. Le 18 mai, un rapport de Gamelin déclarait dans un rapport sur les opérations:(( le mobilisé d'aujourd'hui n'avait pas reçu, durant les années entre-deux guerres, l'EDUCATION MORALEet PATRIOTIQUE qui l'aurait préparé au drame dans lequel allaient se jouer les destinées du pays. Si chez certains, le vieil instinct national s'est réveillé, cela n'a pas suffi. D'autre part , les nombreux actes de pillage  relevés  en de nombreux secteurs, exigèrent même le limogeage de "certains"généraux, (mais motus). Preuve manifeste de laisser-aller et d'indiscipline. A la bataille, trop de défaillances se sont produites, qui ont permis à l'ennemi d'exploiter des succès locaux, de tourner les plus braves, d'annihiler, sur le plan de l'exécution, la conception et le savoir des chefs (...) la rupture de notre dispositif a été trop souvent le résultat d'un SAUVE-QUI-PEUT GENERAL (...) Là où étaient des positions-clés, en  face d'un adversaire audacieux  décidé  à vaincre  convaincu de sa supériorité)) C'est à pleurer, de la part d'un général expérimenté et surtout commandant en chef. A  qui la faute?Sinon  à  des générations de politiques et de vieilles badernes qui ont ronronné depuis 1918, perdant tout contact avec les réalités de la guerre moderne. C'est ainsi que dans cette guerre DEFENSIVE, aucun champ de mines ne fut posé (???) de même, en dehors des divisions d'élite ou classées A, l'encadrement des B  ne disposait pas suffisamment de cadres professionnels (euphémisme), mais une grande majorité de réservistes plus ou moins bien formés et surtout non entrainés...Quant à leur équipement et leur armement, cétait à pleurer ( j'en ai déjà parlé dans de précédents articles, c'est incroyable!)

      

    Enfin, la logistique et les transmissions furent le point le plus faible des armées françaises dont les chars procédaient encore  par pavillons. Des unités d'artillerie étaient encore tractées par des chevaux, souvent ravitaillées par des munitions de calibres inutilisables par les canons dont elles étaient dotées. L'âge enfin des officiers d'Etat-Major fut également une faiblesse  notée à l'unanimité par l'encadrement. De même Pétain ne pouvait pas blairer Weygand et réciproquement (ambiance). Entre les intellos et les vieilles culottes de peau figées sur la dernière guerre, les généraux et les vieux officiers supérieurs ne pouvaient pas tenir le coup, tant le rythme imposé par les unités allemandes modernes, équipées et entrainées, était intense. Quant à la stratégie, un vrai désastre. 

    Dans un prochain article nous étudierons les leçons à tirer actuellement, face à une guerre d'un autre genre encore plus exigeante pour la population qui y sera directement concernée, mais qui n'a aucune idée de ce qui l'attend. Cette histoire  illustre le fait que les DEMOCRATIES ne sont JAMAIS préparées à affronter la guerre.

    A  suivre

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