• L a France a perdu la guerre en 1940. Depuis de Gaulle, malgré son:(( je vous ai compris... De Dunkerque à Tamanrasset)), ce  fut notre  dernier  stratège, quoi qu'on en pense. Car depuis, nous avons perdu d'autres guerres, dans des conditions inoubliables pour ceux qui y ont participé sur le terrain. Ayant vu, gamin  en 1939,  partir des soldats français vers  le "NORD", en pleurs, et équipés  comme en 18 ou  presque, ayant connu  un capitaine du Train , membre de la gestapo (sic) " (cf la saga d'une génération sacrifiée)" et j'en passe, j'en ai conclu que les Français n'ont pas la tête épique (euphémisme). Sur leur patriotisme et esprit civique, nous avons constaté depuis 1945, combien ces valeurs étaient OBSOLETES en notre douce France. Et cependant, un noyau demeure, du  haut en bas de notre société, pour Y CROIRE encore.  Dans le monde entier,  ça remue,  ça refuse,  ça pense AUTREMENT, et  Dieu merci, en France  également.  Vers  quel  système  évoluons  nous?  Mystère  pour l'instant, mais  c'est certain  le XXI° siècle   surpendra  les culs de plomb,  les politiciens  en   tous  genres  et  même  les   braves   gens   désespérés.

    Mais  revenons  à notre sujet: depuis 1966 lors de notre retrait du commandement  intégré de l'OTAN, la stratégie française  s'était  caractérisée  par sa volonté de se singulariser de celle de ses principaux alliés. Sans pour autant  cesser d'appartenir  au monde occidental, ni à l'alliance Atlantique. Par son entrée dans le club atomique (la bombinette, dixit Mitterrand), de  Gaulle a participé (ainsi que nos amis britanniques)  à la protection de l'Europe, qui a connu  ses  premières "longues années de PAIX" de notre histoire. Mais également conforté dans l'esprit des Français que grâce à ce parapluie atomique la paix et leur LIBERTE étaient définitivement assurées.  Et jusqu'à la fin de la guerre froide, l'idée de   maintenir notre SOUVERAINETE et la MAITRISE de notre DESTIN,  a dépendu de notre capacité à nous donner les MOYENS de mettre en oeuvre  une SRATEGIE NATIONALE INDEPENDANTE. Entre  nous, nous  étions déjà devenus  des SUPPLETIFS de la puissante Amérique (n'en déplaise à de Gaulle, qui avait raison).Persister de parler de GRANDEUR...Le rêve est passé...

    Bien que se référant à une "autonomie de décision et d'action nationales", la France a rejoint l'OTAN et une "DEFENSE EUROPEENNE" toujours en instance.   Le LBDDSN 2013 n'envisage plus la France comme une nation dotée d'une STRATEGIE  NATIONALE SPECIFIQUE, mais pratiquement un membre parmi d'autres d'une communauté de "VALEURS ET D'INTERÊTS, entraînant des INTERDEPENDANCES  LIBREMENT CONSENTIES". Au sein de ces alliances, l'ambition  de la France  n'est plus d'y faire  valoir SES INTERÊTS PROPRES.  S'il y a multiplicateur de puissance ( le rêve passe!) celui-ci serait mis " au service de la paix et de la stabilitédu monde (sic). Notre identité stratégique nationale n'a de spéficités que celles liées à la géographie nationale, outre mer compris.  La finalité de notre stratégie est inscrite dans "la perspective plus large  de la contribution de notre pays à un ORDRE MONDIAL fondé  sur la paix, la Justice et le Droit".   Fermez le ban! Continuons à rêver mes frères: armons  nous et partez! Ce baratin  grandiloquent,  spécifiquement français du LBDSN 2013, relève plus d'une INTENTION MORALE que d'une volonté politique . Serions nous définitivement attachés à nos alliés? Peut-on compter qu'aucun conflit d'intérêts au sein de l'alliance ne surgisse , même au sens leplus restrictif du terme? Ce livre  blanc renvoie plutôt à un exercice de POLITIQUE DE GESTION, mais ni à une stratégie INTEGRALE  NATIONALE ni même  STRATEGIE MILITAIRE.

      

    Donc je vous conseille vivement d'étudier le LBDSN 2013: dans lequel il est difficile  de discerner une  pensée stratégique  au sens  propre du terme. Est-il une  vision stratégique ou bien une feuille de route  devant permettre  sa mise  en oeuvre? Le plus grave , c'est l'annonce de SA  REVISION TOUS LES 5 ANS au RYTHME DES MANDATS PRESIDENTIELS. C'est oublier qu'en notre siècle, plus que jamais, la CONTINUITE s'impose, quelque soit le régime en place,  concernant la préparation d'une stratégie , notamment concernant  l'évolution technologique, les commandes d'armements, la préparation des mentalités, etc. Nous avons trop l'habitude en France lors de changement politique, à détruire ce qu'a fait le prédécesseur  si ce dernier n'est pas de son bord. La DEFENSE  EXIGE  BEAUCOUP DE TEMPS ET DE CONTINUITE. Il ne faut pas que la stratégie consiste en un exercice "institutionnel" à visée purement CAPACITAIRE.

    Le propos est INCOHERENT. Face à un monde rempli de menaces et de risques  de plus en plus nombreux, fait confirmé par toute analyse  objective, proposer  en réponse, un modèle sécuritaire incomplet, la prise en compte de l'ECONOMIE n'étant que prétexte à raboter progressivement le BUDGET de la défense, mais pas  à la mise en place de  CAPACITES de GUERRE de DEFENSE ECONOMIQUE- de plus en plus contraint,conservant des ambitions MONDIALES tout en ne  s'en DONNANT AUCUN MOYEN CREDIBLE! En parlant de SOUVERAINETE sans  être capable de la DEFINIR  et sans se donner les moyens de son exercice PLEIN ET ENTIER, le LBDSN 2013 CONFIRME  LE DECLASSEMENT  qui est d'abord celui de la pensée stratégique française. UN PAYS DEPOURVU D'UNE STRATEGIE NATIONALE INTEGRALE ne peut plus se considérer comme SOUVERAIN.

    Google Bookmarks

  • (( Il ne peut  y avoir d'ambiguité sur le sens de la SUBORDINATION. Il est  dans la nature  même de la guerre que le militaire s'y subordonne au POLITIQUE (nous somes une démocratie), source  de sens et  LEGITIMITE. " L'intention politique est la FIN,  et la guerre le MOYEN, et l'on ne peut concevoir le MOYEN indépendamment  de la FIN", rappelle CLAUSEWITZ.  La politique  existe  avant la guerre,  elle se poursuit à travers la guerre et CONTINUE APRES LA GUERRE; il y a continuité  et non "solution de continuité". Pourtant si la"logique" de la guerre ne peut être que politique, sa "grammaire" DOIT être militaire.  Or,  l'équilibre est difficile  à établir entre L'INDISPENSABLE LIBERTE laissée au professionnel de la guerre et la subordination trop stricte du militaire au politique.  C'est d'autant plus vrai que l'évolution  des moyens de communication  donne AUJOURD'HUI à ce dernier la possibilité de TOUT SAVOIR, jusqu'au plus bas niveau,  l'illusion de tout  comprendre et donc  la TENTATION  TRES FORTE  de  s'IMMISCER dans le déroulement  des opérations. C'EST UNE GRAVE  DERIVE... Autant la guerre(WAR), objet global, doit être dirigée par le politique, autant la BATAILLE (WARFARE) doit être conçue et CONDUITE par le militaire parce qu'il est le professionnel de ce mètier EXTRÊMENT COMPLEXE.))

    (( Viendrait'il à  quiconque l'idée de donner des directives précises à un  chirurgien dans la conduite de son intervention? Non, bien sûr. Liberté  donc d'agir, si l'on veut que l'acte d'agir, si l'on veut que l'acte militaire ait l'EFFICACITE  que  le politique en attend. Mais le risque de l'INGERENCE est élevé, car dès   L'ENGAGEMENT  DES FORCES, la FRONTIERE POLITICO-MILITAIRE perd sa NETTETE et sa juste APPRECIATION devient délicate. Pour Charles de GAULLE, la solution repse, pour le chef militaire,  dans une attitude CONJUGUEE d'OBEISSANCE et de FERMETE. Il doit  accepter  les  CONTRAINTES POLITIQUES LEGITIMES, de même qu'il doit être FERME dans la conduite des opérations,"car rien ne provoque davantage l'ingérence  que le MANQUE d'ASSURANCE  d'EN BAS" ( De Gaulle, "le fil de l'épée"). Il peut exister un DEVOIR  d'AUTONOMIE  MILITAIRE, les  considérations opérationnelles pouvant prendre  le  pas  sur  la primauté  politique.))

    (( Avec  UNE SEULE  CERTITUDE: LE CHEF MILITAIRE QUI ACCEPTE DE METTRE EN OEUVRE UNE DECISION POLITIQUE  en  ASSUME LES CONSEQUENCES.))

    Lors de la bataille de Dien Bien Phu, la décision du CHOIX DU TERRAIN, fut prise en "HAUT LIEU", alors  que sur le terrain les  généraux   responsables étaient  quasiment à  l'unanimité CONTRE, et à juste titre, (éloignement des bases, impossibilité d'accèder à la cuvette autrement que par avion, météo empêchant l'appui aérien régulier, manque d'avions, sousestimation de l'adversaire, etc) Le choix du général NAVARRE qui accepta  cette  mission fut la plus  dramatique des décisions  politiques, tout  comme en 1940  celui de généraux qui se sont trompés de guerre.) Souvent , hélas, les politiques se plantent dans leur choix des généraux, en  fonction de critères plus politiques  que de  compétence pure; Les risques  deviennent alors  dramatiques... REDHIBITOIRES.

    ((Le chef  opérationnel doit  être encadré. FERMEMENT, de manière à ce que la logique de  l'action, inclinant  toujours à sa pente, celle de l'efficacité, ne l'entraine  ni au-delà  des diverses  limites et  contraintes  initialement  définies, ni vers un horizon éloigné des intentions initiales. Pour reprendre l'éclairante approche de Clausewitz, il  convient de prendre garde à ce que LES BUTS DANS LA GUERRE ne viennent pas  prendre le pas sur les BUTS DE LA GUERRE. LIDDELL HART notait la nécessité, mais aussi le caractère éventuellement dangereux  de "l'INSTINCT COMBATTANT" NECESSAIRE AU SUCCES SUR LE CHAMP  DE BATAILLE MAIS QUI DOIT ÊTRE TENU RÊNES COURTES, ( En 1944, MONTGOMMERY, "un pont trop loin"  ...  et les considérables pertes humaines parmi  les  meilleures  troupes  parachutistes alliées...)

    ((  INTELLIGENCE et COMPROMIS. Les politiques  doivent avoir la sagesse de borner  leurs  interventions  techniques  là où  commence  leur  incapacité dans ce domaine. Les présidents TRUMAN et OBAMA sont parfaitement légitimes lorsqu'ils  font relever leurs commandants en chef, le génral MAC ARTHUR en 1951 pour le premier, le général Mac KIERMAN pour le second en 2009. CLEMENCEAU  sait, pour sa part, que l'ENGAGEMENT  OPERATIONNEL  EST  UNE AFFAIRE TROP SERIEUSE POUR ÊTRE CONFEE AUX POLITIQUES; il a donc totalement raison de laisser les  coudées  franches au maréchal FOCH en 1918 qui peut ainsi engager et gagner la bataille de la MARNE, sauvant la France d'un désastre  certain. Il y aura donc toujours une tension entre responsabes politiques et militaires et des rapports compliqués avec une succession de crises ne  se  résolvant  que  dans la  COMPREHENSION  des  LOGIQUES  DE  L'AUTRE et la PERCEPTION PARTAGEE DU BIEN COMMUN))

    Général Vincent DESPORTES

     

    Google Bookmarks

  • Afin de ne pas la gêner ni de provoquer une polémique INUTILE dans notre régime actuel, je ne citerai pas le  nom de cette éminente "personnalité civile", car elle ne raconte pas que des conneries, mais je la cite quand même car il me semble qu'elle n'est pas gênée par la CONTRADICTION :(( Parce que l'Industrie de la Défense  représente  350000  EMPLOIS et parce que nos CAPACITES  OPERATIONNELLES ont besoin d'être ADAPTEES  à la modernité  des crises  de la mondialisation, le livre blanc REAFFIRME UNE AMBITION  FORTE  ET RAISONNABLE)) (sic) Fermez le ban!  On croit rêver!

    (( le temps n'est pas venu de formuler de GRANDES INITIATIVES nouvelles  (ben voyons!) "Ce livre blanc MARQUE LE RETOUR A LA NORMALITE  DE  l'AMBITION  FRANçAISE" (cohérent avec le président  normal! Je poursuis) "La France est le pays qui porte l'ambition européenne," y compris sur le plan opérationnel et pas seulement sur le plan INCANTATOIRE....  Surtout depuis   le sommet FRANCO-BRITANNIQUE  de Saint Malo, en 1998. Cette ambition a été un peu oubliée par monsieur Sarkozy (quant aux Britanniques, ils ont non seulement carrément OUBLIE , mais baisser leur froc; Ils ne font plus partie du peloton de tête dont nous erions le maillot jaune! C'est dire l'état de la défense européenne!)

    je poursuis car toute l'armée rigole tristement...(( le  nouveau gouvernement a "réactivé cette AMBITION" dans ce dernier livre blanc."!!!!! CETTE DYNAMIQUE EUROPEENNE SE TRADUIT A LA FOIS SUR LES PLANS OPERATIONNELS ET INDUSTRIEL, même si nous savons TOUS que le contexte politique n'est pas EXCELLENT... j'arrête  ma citation, car je me demande comment ce personnage  éminent qui  a figuré parmi les membres du LIVRE BLANC a  pu raconter ces conneries, sans être contredit, à moins de faire partie du PS, car même les verdâtres doivent s'en taper les cuisses. Comme vous le voyez donc , la France est bien défendue , ça baigne!

    Google Bookmarks

  • Je vous ai déjà  expédié des articles sur ou du général  Vincent DESPORTES qui fut  le patron de l'Ecole Supérieure de Guerre, mais a quitté l'armée, sans que j'en  connaisse les raisons (...) Ce  brillant "jeune" général exerce ses talents en civil à Science Po et continue à "cartonner avec lucidité".  Aussi   je  vous  expédie ce jour un de ses textes  en tous  points  remarquable: ((Si nous quittons le champ des OPERATIONS, et portons notre regard sur l'outil militaire, lui-même, la situation  n'est pas simple, tant s'en faut. En l'absence d'une MENACE FORTE  ressentie par le Corps Electoral, les  politiques  et militaires trouvent  DIFFICILEMENT  des  compromis acceptables. Se  rappelant "parfois" que la  DEFENSE  est  la   MISSION  PREMIERE de l'ETAT, le POLITIQUE  comprend "THEORIQUEMENT", l'UTILITE de l'outil militaire. Mais il le trouve ONEREUX, RIGIDE,  DIFFICILE D'EMPLOI, MAL MAITRISABLE. Dès  lors  que  la MENACE  semble  s'ELOIGNER, il cherche à  en  REDUIRE  LA  CHARGE et à  FAIRE  SUR SON DOS, des ECONOMIES à  BON COMPTE;  c'est  d'autant  plus aisé que ce seront toujours les RESPONSABLES POLITIQUES DE DEMAIN qui PÂTIRONT   des   gains  de  trésorerie  du  jour.

    La Défense  étant  devenue en Europe un objet technique dont le DEVENIR n'influe plus sur les DESTINS POLITIQUES, le SENS DE LA RESPONSABILITE HISTORIQUE A TENDANCE à s'ESTOMPER, puisque les  AVENIRS  PERSONNELS  se jouent sur des PROBLEMES de BEAUCOUP PLUS COURT TERME.  Le militaire, au contraire, VOIT  LOIN  parce qu'il  se sait  issu  d'une LONGUE ASCENDANCE et qu'il se SENT RESPONSABLE, à juste titre, de la Défense de DEMAIN, c'est d'ailleurs  au sein  de la  nation et  dans la  DUREE, un des RÔLES ESSENTIELS DE CE CORPS SOCIAL.  Si  LUI, le professionnel  de la  GUERRE, chargé aux heures difficiles des destinées de la nation,  ne REPETE DE MANIERE INCESSANTE LES BESOINS DE DEFENSE et ne VEILLE à la préservation des MOYENS de cette dernière, TRES PEU  LE  FERONT  A  SA  PLACE. Le soldat sait ce qu'il faut d'efforts  et de volonté pour construire un outil militaire ( surtout au XXI° siècle...)  ( la V° république est exemplaire sur ce point),  mais  il SAIT AUSSI QUE L'ON CASSE UN SYSTEME  DE DEFENSE EN QUELQUES ANNEES ( la survie de  notre  civilisation  dépend  donc de  LA  DECISION  DES  POLITIQUES...)

    Dans  la rédaction du  nouveau  Livre Blanc sur  la défense et la sécurité nationale,  politiques   et militaires n'ont pu que  s'OPPOSER   dans  cet  exercice ( que jamais  ne gagnent les militaires, en France du moins).  Au nom des besoins de  sécurité interne et  externe, au nom  de  la  PERENNITE  de l'OUTIL DE DEFENSE, au nom des RESPONSABILITES, de la SOUVERAINETE et de l'AUTONOMIE D'ACTION, au nom-FINALEMENT-d'une " certaine idée de la France, les  PREMIERS Y  ONT  DEFENDU "BEC ET ONGLE" des  MOYENS DEJA AMOINDRIS PAR LE PRECEDENT EXERCICE de 2008 et CONSIDERES COMME  JUSTE" INSUFFISANTS"!!!! ( Cf, le rapport d'information N° 680 ( 2011-2012) , déposé le 18 juillet 2012 au nom de la COMMISSION  DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA DEFENSE du SENAT  (Nous sommes donc bien prévenus!!!)  Au nom de  la même  souveraineté, au nom d'autres exigences pour la France,  les seconds  ont  poursuivi  une LOGIQUE  d'EQUILIBRE  BUDGETAIRE, donc  de restriction et  de trésorerie, qui  ne pouvait  que  s'opposer  aux  esprits militaires obsédés en ce qui  les concerne   par les INSUFFISANCES et les IMPASSES  CAPACITAIRES  déjà  CRIANTES  de notre  système de Defense; ( ALEA  JACTA  EST!)

    A suivre

    Google Bookmarks

  • Le spectre des menaces potentielles reconnu par le LBDSN s'est élargi. Malgré cette lucidité, ce document affirme que DES opérations extérieures seront conduites dans des conditions où la France  DEVRA TENIR UN RÔLE IMPORTANT(...) , malgré les nombreuses menaces prévisibles. Les multiples hypothèses suggérées  laissent rêveurs, si AUTONOMES. D'ailleurs la vision des REDACTEURS, d'INCANTATOIRES deviennent plus hésitantes en fin de liste. Débouchant  sur une "ARMEE D'ECHANTILLON", nous devons  constater que les perspectives en matière de COOPERATION INTERNATIONALE ne sont guère brillantes ( euphémisme depuis que même les Britanniques ont mis les pouces)

    Conclusion: le contexte actuel EXIGE d'urgence une relance pragmatique de la politique de sécurité et de défense commune ( PSDC). Depuis  des années,  les avancées concernant les questions les plus PROBLEMATIQUES ( engagements de vive -force, Etat-major européen, mutualisation , industrie d'armement, standardisation, etc)  sont AU POINT MORT.La PSDC relève des incantations, avec réunions , promesses et bla bla. Les Européens ne prennent  aucun compte  du caractère des conflits contemporains, ni même à la montée  en puissance de  nombre d'acteurs. Nous sommes partis pour créer des armées de RANGS DIFFERENTS. La Tour de Babel continue . Notre Livre Blanc serait-il de TRANSITION, mais vers quoi? D'autres COUPES PROBABLES? Dans le prochin article nous insisterons  sur les incantations qu'il va bien falloir bannir. L'Amérique nous ayant prévenus que c'est à nous de nous "DEMERDER SEULS" à l'ouest et en Afrique, certains rédacteurs nous parlent d'intervenir dans le Pacifique (sic). Décidèment ces intellectuels ne sont pas sérieux!

    A suivre

    Google Bookmarks