• Fils de coloniaux , nés de père en fils outre mer depuis plus de trois siècles, j'ai du quitter le Sénégal, mon pays, pour poursuivre mes études en France, comme mon grand père et mon père, tout comme mon fils aîné. J'avais dix ans en 1936 quand en plein hiver glacé, avec un mistral de corne-cul j'ai débarqué à Marseille en pleine grève générale. Placé en pension chez mon grand père, vieux marsouin ayant participé à la conquête du Tonkin puis de Madagascar, je fus, sur injonction de mon père, pris en main de manière quasi prussienne, mais paradoxalement placé dans une école communale communiste, "pour me faire les pieds" avait recommandé mon père à qui mes facéties avaient commencé à chauffer le bile. Désespérant de faire un homme sensé du chahuteur incorrigible qui ne foutait rien en classe et faisait les 400 coups. Dire que j'appréciai cette intention qui devait à jamais me guérir des systèmes totalitaires est un pâle euphémisme...Je fus, à la maison élevé comme un petit catholique fervent et en classe comme un élève rétif au baratin communiste et au bourrage de crâne...Je collectionai les heures au piquet et les centaines de"lignes"de punition à faire en rentrant au bercail. Alors que mon éducation familiale  reposait sur la considération du bien et de l'altruisme, à l'école, je fus l'objet d'un  véritable racisme; pourquoi n'es tu pas noir? Pourquoi parles tu "pointu"? Qu'est ce qu'un bourgeois comme toi fait parmi nous? Un bourgeois? C'était la première fois que j'entendais ce mot. Dans la brousse je n'en avais jamais rencontrés. De la part des instits et surtout de la grosse directrice moustachue, ce fut condescendance et mépris. Dans la cour de la récrée je reçus quelques bonnes râclées parceque je ne voulais pas PLIER. Je conservai donc de mes études primaires le plus désagréable souvenir de mon enfance européenne. Comme le redouait ma sainte grand mère, je devins un révolté et un marginal. Mais je n'ai jamais haï ni mes maîtres, ni mes camarades; je me suis contenté d'en prendre patiemment mon parti, ce qui m'obligea à me mettre à travailler dur pour pouvoir m'évader et passer le concours d'entrée en 6° au Lycée Thiers où je pus enfin échapper à mon cauchemar. Mais sous l'influence de mes grand parents trop protecteurs, je tendais à verser dans l'angélisme alors que j'étais en profondeur un cheval sauvage qui ruait. Ce qui ne me prépara pas à la vie réelle dès que jy ai pénétré et encore moins à la guerre qui s'abattit sur nous comme la foudre. Je commençai lentement à comprendre que la factualité de la haine et du mal RADICAL m'apparaissait comme une réalité jusque là impensable. Je passai de l'Internationale à Maréchal nous voilà sans jamais avoir appris la marseillaise! Raccourci expliquant que le traumatisme fut considérable dans mon jeune cerveau encore africain, car j'étais et je suis resté africain. Si la France était ma patrie, elle n'était pas mon pays. Sinon comment comprendre la défaite honteuse que nous eûmes à subir? Cette France que nous admirions outre mer. Certes ma famille était patriote à tous crins; mon père passa à la France Libre en juillet 1940 et mon grand père dans la résistance dès 1940, sans que je le sache. C'est après mon premier Bac à 15 ans, que je m'engageai sans en parler à ma famille à COMBAT dans la Résistance. Pour la première fois, moi qui avais appris qu'on ne devait ni tuer, ni haïr son prochain, qui me croyais chrétien, sauvé par le scoutisme qui à l'époque flirtait avec Vichy, j'éprouvai d'abord une honte profonde. Puis devant la barbarie nazie, les délateurs français, les veaux innombrables, les traîtres à notre idéal, etc, je commençai à éprouver une haine déstabilisante. Grâce à mon éducation chrétienne, je réussis toujours à me contrôler, non seulement dans la Résistance où je fus chargé parfois de missions qui auraient du revenir à des adultes, mais durant les dix ans des guerres auxquelles j'ai participé, toujours sur le terrain, j'ai eu l'occasion de perdre tant de belles illusions.... J'ai écrit des extraits de cette vie, dans mon livre"La saga d'une génération sacrifiée", chronique de l'époque que j'ai traversée. En tant qu'officier il me fut roujours refusé de publier ces vérités parfois trop dures à croire. Jai donc à l'époque donné ma parole au général ELY, chef d'Etat Major de l'Armée, que je ne publierais rien durant vingt cinq ans, afin de ne pas me retrouver en forteresse. Mais aujourd'hui, âgé de 86 ans, je suis libéré de ma promesse. Mon témoignage doit faire réfléchir la jeunesse qui ne croit plus à grand chose. Après avoir éprouvé une haine profonde à l'encontre du nazisme et du communisme, pour en avoir connu les horreurs, je pardonne aux Allemands poussés au nazisme par un traité de Versailles indigne de nos démocraties, mais je ne peux rien pardonner aux nazis véritables... Que Dieu veuille bien me pardonner. Je n'ai pas la grandeur d'âme de mon camarade de Promotion et ami Hélie de Saint Marc. Chef de section au 7° RTA en 1945, alors que nous foncions à travers l'Allemagne qui s'effondrait, je tombais avec mes gars devant un camp de concentration. Nous crûmes devenir fous. Si j'avais pété les plombs, il y avait de quoi trucider tous les habitants du voisinage qui se servaient de la cendre des fours pour fumer leurs champs. J'étais halluciné. Les SS avaient fui, mais les civils à l'extérieur étaient présents. Ils SAVAIENT. Plus tard en Indochine, ayant affaire aux fameux ZUDICHS infestant le Tonkin, lorsque je retrouvais les cadavres de mes gars  tombés dans une embuscade routière, la tête coupée avec les parties sexuelles dans la bouche, déposée sur le capot des jeeps ou des 4X4, j'avais envie de hurler. En Algérie j'ai refusé de commander des Harkis malgré mes bonnes notes comme commandant de partisans. Je savais que la France les abandonnerait comme elle avait abandonné nos fidéles vietnamiens. Et cependant j'ai toujours empêché la vengeance, les représailles et la torture; ce qui n'était pas évident, car un commandant de compagnie en opération ne contrôle pas tous ses hommes, dans le genre de guerre que nous vivions...Ce qui m'a permis de faire participer au combat des prisonniers viets,(les PIM) à mes cotés, sans que je  le leur demande alors qu'ils étaient simplement chargés de transporter mon mortier et ses munitions.  Plusieurs de mes camarades de Promo furent prisonniers des Viets et m'ont raconté leur calvaire, sans haine cependant, calmement, avec un air sombre, le regard perdu dans un rêve intérieur qui ne les a jamais quittés. Je les ai admirés, la plupart sont morts aujourd'hui, écrasés, défintivement détruits, ce qui je pense était l'objectif communiste.L'Homme est pire que le loup, car le mal dans sa perversité, son sadisme, sa méchanceté, sa jouissance à faire souffir gratuitement, tout comme le gamin se comportant comme un vandale, est bien inscrit dans les gènes de l'humanité. Ce crime récent, atroce qui vient d'endeuiller notre pays, ne parviendra pas à chasser la haine qui s'incruste. Dans quelques jours, des mois peut être, les gens obsédés par la crise, oublieront. A notre époque le crime sera banalisé, comme un fait divers de plus, et on trouvera des excuses à ce pauvre fou de Dieu, comme si cela pouvait exister, comme si  ce comportement était compatible avec une Foi religieuse. Cependant l'homme est capable du meilleur. tel est son destin. L'Amour et la haine sont les deux passions animant les hommes.

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  • Une fois de plus nous voici au bord d'un gouffre. Pensez donc! Vous dramatisez, ça baigne comme dans les années 30; Hitler n'était qu'un Matamore. Donc, nous allons considérer calmement, 1° les certitudes, puis 2° les hypothèses.

    1°/ les Etats arabes dans leur majorité sont résolument "hostiles" à Israël toujours dos à la mer. Les intégristes en progression constante dans le monde entier ont décidé de rayer Israël de la carte et de créér un Califat mondial en imposant la charia.

    2°/ D'après les informations absolument sûres de tous les services de renseignement, il est aujourd'hui CERTAIN que l'Iran prépare sa bombe. Quand sera t'elle prête? Auront ils l'intention suicidaire de l'employer contre Israël? Pure hypothèse? That is the question.

    Si l'on en croit les enseignements de l'histoire, seuls les forts sont respectés. Si vis pacem, para bellum, disaient les Romains qui ont tenus 6 siècles... L'évolution actuelle des pays arabes et musulmans affiche une nette tendance à l'intégrisme, voire au SALAFISME. Certes il n'est pas certain qu'ils arrivent à rétablir leur fameux CALIFAT mondial avec la CHARIA, bien que ce soit dans leur intention. Notre départ de l'Afghanistan et l'évolution au sein du Pakistan, soi-disant allié des Etats Unis, est plus que préoccupant, raison du réarment intensif de l'Inde et de sa copération de plus en plus étroite avec les Américains. Il est douteux que le gouvernement actuel de Kaboul  puisse faire le poids face aux Talibans. Tous les salafistes de la planète vont se ruer au paradis des pavots pour se préparer au grand dessein. Qu'en sortira t'il? trop tôt pour le savoir, mais on peut leur faire confiance: ils sont résolus à aboutir par tous les moyens. Le Pakistan, armé de la bombe atomique a changé son fusil d'épaule depuis des années, s'orientant vers la Chine pour s'armer et notamment équiper son armée de l'air. D'autre part la Chine a construit une voie ferrée stratégique, empruntant des sommets en haute altitude dominant la frontière nord de l'Inde mais aboutissant en finale au Pakistan. Lentement, minutieusement, la Chine s'organise . dans quel but? Plusieurs hypothèses peuvent être envisagées, pas nécéssairement celle d'une expansion, mais la question demeure. La Chine  n'étant en effet menacée par personne... L'ambiguïté demeure. Son comportement face à la Syrie, son refus catégorique de prendre en considération les Droits de l'Homme, sa conquête du Tibet, sa véritable invasion de l'Afrique, son offensive "commerciale" tout azimut et son ambition de supplanter l'Amérique ne font aucun doute.

    D'autre part tous les experts, particulièrement ceux qui ont combattu les arabes, savent qu'ils ne craignent que les FORTS. Une redoutable partie de poker est donc engagée.

    Citons donc des extraits d'un article remarquable du grand écrivain israélien, David GROSMAN sur le sujet:((  si les postures belliqueuses du Premier Ministre Benjamin NETANYAHOU, et les grandes déclarations catastrophistes du gouvernement ne sont rien de plus qu'une manoeuvre destinée à contraindre le reste du monde à durcir sa position face à l'Iran et si cette tactique REUSSIT (...)sans qu'Israël ait à intervenir militairement, alors nous devons être prêts à reconnaître de bon coeur que le Premier Ministre a accompli un excellent travail. Si en revanche sa pensée et sa conduite sont dictées par une vision du monde reposant sur une dialectique du CATACLYSME et du SALUT, alors nous nous trouvons dans un cas de figure entièrement différent.))

    Benjamin Netanyahou fut un redoutable combattant, comme son glorieux frère mort dans la formidable aventure d'Entébé contre le Matamore clownesque Idi Amine Dada. Mais au poste redoutable de responsabilité qu'il occupe aujourd'hui, poursuit Grosman:(( il faudrait plutôt se poser la question de savoir s'il est souhaitable pour l'Etat hébreu de se lancer dans une guerre préventive contre l'Iran afin de se prémunir contre un avenir "potentiellement dangereux", mais dont nul ne peut être certain qu'il est réellement inéluctable. Autrement dit, Israël doit-il prendre la responsabilité d'une catastrophe immédiate et annoncée au seul motif d'empêcher une hypothétique  catastrophe future!?))(( A force de vouloir jouer la tension et d'enflammer les esprits, Netanyahou est il vraiment capable de penser le présent avec lucidité et pragmatisme? Est- il prêt à envisager un présent qui ne serait pas  l'émanation d'un MYTHE TRAGIQUE et APOCALYPTIQUE qui ne demande qu'à se répéter à chaque génération?))

    Effectivement, il existe déjà un équilibre de la TERREUR entre Israël et l'Iran. Des deux côtés des missiles sont pointés, dont on peut supposer qu'il ne s'agit pas que d'armes CONVENTIONNELLES...Dont Israël dispose pour l'instant d'une supériorité évidente.(( Rien ne permet d'affirmer que ce statu quo durera. mais personne non plus ne peut démontrer le contraire. Le Premier Ministre, le ministre de la défense et les membres du gouvernement en charge de la sécurité qui doivent approuver une attaque prventive vont prendre des décisions sur la base de conjonctures, d'hypothèses plus ou moins fondées et de craintes, et c'est là leur dilemne.))

    Si nous considérons les conséquences d'une telle guerre, il est à redouter que ses effets soient pires que ceux enregistrés en Irak par la décision de G. W. BUSH. En effet l'Amérique ne pouvant pas demeurer l'arme au pied entrerait alors dans la danse, avec l'approbation des Etats sunnites ravis de l'opportunité d'en finir avec les Chiites ennemis. Auquel cas on pourrait assister à une véritable apocalypse.

    La solution idéale, en plus de sanctions EFFICACES,serait celle de l'implosion du règime iranien dont une grande partie de la population est éduquée, aspirant à la liberté. Mais faut il rêver? D'un autre coté, s'il faut accepter de vivre avec un Iran puissance nucléaire, bonsoir les cauchemars. A nouveau le monde est au bord du gouffre. est ce le moment de désarmer et de rejouer les cigales comme lors des années 30?

     

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  • La dernière lettre de l'ASAF 2012, (associationparticipant à la défense nationale), vient de nous parvenir posant la question urgente de l'état de notre défense nationale, constatant que nous n'y participons plus que pour 1,6 % de notre PIB, soit une diminution qui prive nos Armées du nécessaire entretetien de ses engins (marine, aviation, et véhicules divers dont les blindés). Cette lettre officielle constate que notre armée serait exangue et incapable actuellement d'assurer une mission limitée en moyens  et excédant deux mois... La récente intervention en libye en  a montré les limites. Mais silence dans les rangs: la grande muette doit se taire: fermez le ban et ronronnez citoyens!Qu'il nous soit donc permis d'évoquer l'absence de RESERVES suffisantes, toutes armes confondues, en cas de coup dur. Penser que notre armée professionalisée pourra assurer notre défense par ses propres moyens est un leurre qui ne dupe aucun officier général conscient de notre situation. D'autant qu'il en est de même dans toute l'Europe. Non pas que des tentatives louables ne soient effectuées même par les Allemands (en matière de quartier général inter Armées), mais il s'agit d'une goutte dans le désert tant que les politiques européens ne prendront pas conscience de la gravité de la situation. Alors? Faut il que ce soient des civils, des retraités compétents, des vrais patriotes, qui osent entrer dans l'arènes, ou doit on laisser lentement sombrer le navire? Nous en sommes là. Comment dans ces conditions faire particper la NATION, sa société civile, dont l'importance dans une guerre moderne est CAPITALE? Le mental de notre peuple est alarmant par sa totale indifférence. Les GENS pensent qu'ils sont à l'abri derrière les murailles d'une supposée forteresse européenne et qu'au pire, les Américains viendront bien une fois de plus nous aider alors que toute leur attention est concentrée non seulement à l'est,mais surtout  dans le Pacifique et l'Extrême Orient; ça n'est plus le moment  de rêver ou de sen foutre; les menaces perdurent et l'instabilité résultant des révolutions arabes, la complicité des Chinois et des Russes avec le règime syrien criminel  devraient faire réagir les démocraties occidentales plus rapidement et en prenant des sanctions réellement EFFICCACES, puis qu'elles ne peuvent plus intervenir militairement. Ces mesures ne suffisant cependant pas à assurer notre défense sans reprise en main des peuples européens dont le civisme a fondu. Le courage du peuple syrien confinant à un héroïsme suicidaire, sans que l'ONU n'en puisse mais. La gravité de cette situation a atteint un niveau inacceptable pour l'humanité qui ne manque cependant pas d'exemples entre les nazis les communistes et les dictateurs encore en place sans être le moins du monde inquiétés. D'ici la fin de l'année, si le problème iranien n'est pas résolu, Israël risque fort de vous réveiller à sa manière, c'est-à-dire de façon apocalyptique, car cet Etat dos à la mer et condamné par toutes les puissances arabes, ne frea pas dans la dentelle... Réveillez vous citoyens, essayez de penser et d'observer plus loin qu'à vos frontières poreuses. Lisez ou relisez donc le CLASH des CIVILISATIONS de Samuel P HUTINGTON, snobé  par des intellectuels  irresponsables, péremptoires et suffisants, alors que nous vivons le début de ces prophéties inquiétantes...

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  • Comme chacun a pu le constater, aucun candidat n'a encore osé parler de défense, se contentant de la sécurité intérieure à cause de l'attentat d'un misèrable salafiste peut être déjanté, à savoir?...( ce qui est un autre sujet). Mais devant la situation internationale, dont même Jean DANIEL du nouvel Obs  parle de la mêche allumée, il faut croire que si elle ne s'éteint pas, ça va exploser. Quand ? Comment? That is the question. Nos concitoyens sont tellement obnubilés par la crise, ce qui peut se comprendre, qu'ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Vous me direz qu'on a connu ça déjà dans les années 30 avec les résultats dont on n'est pas encore sortis, car les Français n'ont pas de mémoire; ça n'est pourtant pas faute d'avoir été prévenus. Tout le monde s'accorde pour dire qu'il ne pourra y avoir de défense que dans le cadre de l'Europe, ce qui est rigoureusement vrai. Encore faudrait il qu'il existe une défense européenne cohérente. CE QUI N'EST PAS LE CAS.

    Evoquer la Défense pose des problèmes industriels  ainsi que des options, en particulier dans le domaine de l'aviation. Or que constate t'on depuis que l'Union Européenne existe? Une belle pagaille malgré les efforts français (pour une fois), appelant vainement à une concentration industrielle européenne  en matière d'armements. Chacun continue à tirer la couverture à soi, provoquant un vrai gâchis, alors qu'il serait possible d'accorder nos violons en faisant de réelles économies en concentrant nos efforts et les mutualisant. Ainsi en matière d'aviation de combat la France  a adopté le Rafale,aux qualités reconnues et incontestables, les Mirage 2000  modernisés et l'A 400M. Les Britanniques scotchés aux Américains ont cependant adopté le Typhon européen, mais nos voisins ont le plus souvent choisi de se disperser ; le F35 lightning II américain, qui coûte une fortune a été choisi par des Etats les moins fortunés! Avec des problèmes  dont on ne voit pas encore la fin et une explosion de ses coûts. résultat: réduction drastique des commandes...ou annulation pure et simple. Le FI6, toujours américain, malgré son âge continue à avoir la côte. Puis le  JAS39 Gripen suédois. Le vieux R-15 Strike EAGLE américain rajeuni est toujours en course, particulièrement valable comme chasseur bombardier. Le valeureux AV-HarrierII britannique vit ses dernières heures ainsi que le F-4E Phantom II. Le Tornado GR4 britannique poursuit sa carrière de chasseur bombardier, ainsi que le vieux Jaguar et voici le M-346 italien! De même que pour les blindés, l'Europe voit fleurir des engins en compétition inter-europe, au lieu de choisir et de STANDARDISER, ce qui permettrait d'abaisser les coûts, non seulement à la production, mais à l'entretien et à la formation et à l'entrainement des équipages. On peut parler d'un foutoir. En effet, ces choix délirants sont acceptables en guerre ASYMETRIQUE, mais quid d'une guerre moderne ? Exigeant des chasseurs de supériorité aérienne, des chasseurs bombardiers, éventuellement lanceurs de bombe nucléaire, des bombardiers stratégiques? Qui sont déjà en chantier aux Etats Unis, en Russie et même en Chine, qui progresse à marche forcée pour rattraper son retard.

     

    Evidemment nous assistons à de multiples opérations de modernisation en vue de rajeunir la plupart de ces anciens appareils, dont le coût est non négligeable, ce qui permet d'allonger leur durée de vie active... Mais quand le nerf de la guerre vient à manquer les Etats feraient mieux de songer à faire des économies plutôt qu'à rafistoler et à nuire à l'industrie européenne parfaitement capable de réaliser les avions les meilleurs au monde comme on a pu le constater avec la réussite d'EADS.

     

     

     

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    ANNIVERSAIRE…

     

     

     

    Ainsi donc  voici un anniversaire peu commun qui n’a pas fini de réveiller de cruelles souffrances. Enfin nous disent les médias, alors qu’à Nîmes on célèbre les glorieux assassins du FLN, officiellement, on va pouvoir nous annoncent les médias, fustiger l’œuvre de la France et conforter  les auto flagellateurs bien pensants, dont le candidat HOLLANDE, niant la mise en valeur remarquable de l’Algérie par les infortunés pieds noirs. A mon retour d’Indochine,( séjour non touristique,) j’étais au Maroc lors de la visite du petit  mais glorieux roi de Jordanie déclarant à MOULAY HASSAN le sultan : « si les Britannique avaient réalisé chez nous ce que les Français ont fait au Maroc, ils y seraient encore (sic) » Le tout sans un mot dans les médias français, of course. Qu’ ’il soit donc permis à un vieux marsouin ayant participé à toutes les guerres de la république depuis 1942, de révéler qu’il n’a jamais pratiqué la torture, ni exécuté de prisonniers, ni en Indochine, ni en Algérie, ni même lors de missions spéciales (jamais dans un bureau ou un Etat major, mais toujours sur le terrain). Rappelons que nous, les ilotes de la république, fûmes expédiés en Algérie et à Suez par le premier ministre socialiste Guy MOLLET, ainsi que le non moins célèbre François MITTERRAND, ministre de l’Intérieur, qui a harangué les troupes , dont j’étais, au cours d’une revue à la Sénia en déclarant sentencieusement : « messieurs, l’Algérie, c’est la France ! (sic) ». Lors de la fin de cette guerre gagnée sur le terrain et perdue sur le tapis vert, une guerre de plus pour rien, sinon des centaines de milliers de morts, un 12 Juin mémorable, Louis JOXE, un socialiste, ministre des Affaires Algériennes ! A osé réclamer des sanctions à l’encontre des officiers et sous officiers ayant facilité le repli de leurs HARKIS en France ! Réclamant même qu’à leur débarquement à Marseille, ils soient renvoyés en Algérie pour y être égorgés comme nous le savions. Ordre relayé le même jour, par le Ministre des Armées, RPR, Pierre MESSMER, qui devant l’afflux des malheureux condamnés, finit tardivement par ouvrir un camp d’accueil dans le Larzac. Lors du massacre d’ORAN, le sinistre général KATZ, commandant 18.000 soldats français ! A laissé égorger sans broncher, 700 civils européens… Ayant démissionné de l’Armée en 1966, pour entrer par concours à la jeunesse et aux sports, en stage au Lycée MASSENA à Nice, je fus accueilli par des affiches dégoulinant de peinture rouge de la CGT, me traitant d’assassin (sic). En toute impunité faut’ il ajouter. Les franchouillards et même la majorité de nos concitoyens ignorent que le plus grand colonisateur républicain fut Jules FERRY qui doit se retourner dans sa tombe. Vive la république !  

     

    Jean Campistron

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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